Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
DJ LOV
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
DJ-set par LOV
LOV est un.e DJ et artiste multimédia afro-descendant.e basé.e à Bruxelles. Son univers musical est un vaste océan, traversé avec la légèreté d’un souffle. À l’affût de chaque courant, iel transporte avec des mélodies enivrantes, des rythmes qui entêtent et des sonorités qui résonnent dans le cœur. Mêlant influences de Jersey, Latin Club, Vogue, Brazilian Funk et Break, LOV apporte un vent de fraîcheur à la scène électronique bruxelloise, partageant le line up avec des artistes tel·le·s que Safety Trance, MISS JAY, TTristana, Genosidra, Alirio… Iel crée des espaces où la musique circule librement, sans concession as in queer, et always with lov(e) of course.
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
RDDR
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
« RDDR », performance sonore par Garam Choi
Garam Choi développe une pratique artistique entre la France et la Corée, exposant dans plusieurs pays tout en explorant la relation entre l’humain et la technologie numérique. Il cherche à créer des conditions complexes à partir de configurations simples en jouant avec l’aléatoire et le feedback sonore. Il travaille à l’ésad Valenciennes depuis 2023.
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
Let their be light, and there was light
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
Live par Thomas Moësl & Victor Villafagne.
Thomas Moësl tente, dans ses recherches, une cartographie de nos perceptions rendue possible par les matières plastiques et sonores qu’il compose. Placé entre le scientifique et le chaman, Thomas propose une recomposition sonore, picturale, dessinée, ou en volumes de nos perception sensorielle et entre en dialogue avec la célèbre phrase de Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Il travaille à l’ésad Valenciennes depuis 2024.
Victor Villafagne, diplômé en 2023 au Fresnoy - Studio national des arts contemporains, développe des sculptures qui font intervenir des rapports de forces, des énergies dans des formes qui évoluent toujours dans un rapport intime avec le son. Il construit des sculptures-instruments comme la mallette PPPSSS (Personal Power Plant Safety Sound System - 2019).
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
Je pense que la transmission et le rapport à l’autre est quelque chose qui me nourrit et dont j’ai besoin.
À l’occasion de la sortie de la monographie Inventaire / Langage, éditée chez Paraguay Press, *Duuu invite Violaine Lochu à présenter l’ouvrage aux côtés des critiques d’art et auteurices Vanessa Desclaux et Florian Gaité.
Avec les contributions également de Nadine Hounkpatin, Bruno Latour, Nastassja Martin et Anne-Françoise Rouche.
Coordination éditoriale - Vanessa Desclaux et Noëlig Le Roux.
Conception éditoriale et graphisme - Christophe Hamery.
Extraits des pièces sonores :
W Song, 18 min, 2022
Production Institut Français saison France/ Portugal, vaga - espaço de arte e conhecimento
Pontadelgada, Portugal, studio Eole, Toulouse, France
O Child, 23 min, 2023
Production Galerie Dohyang Lee
Expérience Johnny, 6min, 2025
Production La S Grand Atelier, Vielsalm, Belgique, BPS22 Charleroi, Belgique
Enregistrement : Sampson Staples
Montage : Aurore Portales
Quand tu vas à l’espace vert, surtout soit pas vert.
Écho / l’ÉSAT est une performance vocale composée à partir de l’écoute des lieux de travail des travailleur.euses de l’Établissement et service d’accompagnement par le travail (Ésat) Marsoulan à Montreuil : ateliers de fabrications, extérieurs, salles d’activités. En compagnie des participant.es, il s’agissait d’interpréter vocalement les éléments sonores environnants : souffleries, bruits d’outils, machines, fragments de conversation… Dans cette performance, tout le spectre de la voix est convoqué : chant, parole, chuchotement, bruit… Sans « chef.fe d’orchestre » – afin de privilégier l’écoute et la création collective – , le chœur « s’autodirige » à partir d’une partition ouverte composée avec Violaine Lochu.
Une performance vocale réalisée par Tony Ginechesi, Arthur Nacfer, Maryse Bomba, Yaya Sissoko, Wouahid Boukir, Priscilla Garnier et Violaine Lochu.
Un cycle d’ateliers réalisés lors de la résidence de-dans-hors-choeur de Violaine Lochu à *Duuu Radio à Montreuil dans le cadre du programme des résidences « Babel » du Campus francophone en Seine-Saint-Denis.
Enregistrement et mixage : Aurore Portales
Réalisation : Violaine Lochu
Coordination : Sarah Banville
Merci à Sarah Rodhe pour son accompagnement précieux.
je…ok
pshhh
non, non !
Restitution d’un workshop avec Violaine Lochu & des étudiant·es du Master de création littéraire de l’Université Paris 8, lors du festival “Hors limite”, librairie La P’tite Denise, Saint-Denis, 3 avril 2025. Un événement labellisé Multitude, Biennale de la Seine‐Saint‐Denis.
Comme un brouillage de fréquence dans l’appareil phonatoire, chaque prise de parole commence par une ébauche : l’instant où la pensée se matérialise en verbe, souvent ponctué d’une inspiration. C’est parfois aussi le moment où l’on renonce à dire, où l’on bute, on balbutie, où le mot reste dans la gorge. Lorsqu’on réfléchit ou converse, il est souvent ponctué d’onomatopée (« heu…», « et bien…», « mais…»), de doute, de sons inattendus (souffles, bruits de lèvres, de langue, de glotte…). A travers ce workshop, Violaine Lochu poursuit sa recherche sur les revers de la langue et l’ouvre à une interrogation sur la notion de “double adresse”. En effet cette forme est à la fois reçue en live par les spectateurices présent.es lors de leur présentation, mais aussi, dans un temps et espace différé, par les auditeurices de *Duuu. Comment jouer avec ces différentes strates temporelles et spatiales ? Comment penser l’enregistrement au delà d’une simple captation mais comme un medium de création à part entière ? Autant de questions qui animent .”. (sur le point de dire) où le chœur encercle le micro qui à la fois amplifie et enregistre ce qui se joue du bout des lèvres et de la langue.
Avec Margaux Lavêvre, Anne Lechvien, Elsa Cellot, Glenn Pouliquen, Killian Abautret, Lou Séchan, Yeonju Yoo, Yolande Mija, Zoé Pouey Lopez et Violaine Lochu.
Un cycle d’ateliers réalisés lors de la résidence de-dans-hors-choeur de Violaine Lochu à *Duuu Radio à Montreuil dans le cadre du programme des résidences « Babel » du Campus francophone en Seine-Saint-Denis.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples
Lors d’un crash boursier, est-ce qu’une étoile meurt ?
Lectures lues à l’occasion de la restitution d’un workshop avec Violaine Lochu & des étudiant·es du Master de création littéraire de l’Université Paris 8, lors du festival “Hors limite”, librairie La P’tite Denise, Saint-Denis, 3 avril 2025. Un événement labellisé Multitude, Biennale de la Seine‐Saint‐Denis.
Margaux Lavêvre, « Elle n’existe pas vraiment »
Killian Abautret, « Une suite en Espagne / Brest-Brest’ »
Yeonju Yoo, « Carnet de rêve »
Elsa Cellot, « Malédiction »
Anne Lechvien, « La meilleure version de mon chien »
Lou Séchan, « La canne »
Yolande Mija, « Emiléonie »
Zoé Pouey Lopez, « Des cigarettes et du matin »
Glenn Pouliquen, « Le carré des indigents »
Comme un brouillage de fréquence dans l’appareil phonatoire, chaque prise de parole commence par une ébauche : l’instant où la pensée se matérialise en verbe, souvent ponctué d’une inspiration. C’est parfois aussi le moment où l’on renonce à dire, où l’on bute, on balbutie, où le mot reste dans la gorge. Lorsqu’on réfléchit ou converse, il est souvent ponctué d’onomatopée (« heu…», « et bien…», « mais…»), de doute, de sons inattendus (souffles, bruits de lèvres, de langue, de glotte…). A travers ce workshop, Violaine Lochu poursuit sa recherche sur les revers de la langue et l’ouvre à une interrogation sur la notion de “double adresse”. En effet cette forme est à la fois reçue en live par les spectateurices présent.es lors de leur présentation, mais aussi, dans un temps et espace différé, par les auditeurices de *Duuu. Comment jouer avec ces différentes strates temporelles et spatiales ? Comment penser l’enregistrement au delà d’une simple captation mais comme un medium de création à part entière ? Autant de questions qui animent .”. (sur le point de dire) où le chœur encercle le micro qui à la fois amplifie et enregistre ce qui se joue du bout des lèvres et de la langue.
Avec Margaux Lavêvre, Anne Lechvien, Elsa Cellot, Glenn Pouliquen, Killian Abautret, Lou Séchan, Yeonju Yoo, Yolande Mija et Zoé Pouey Lopez.
Un cycle d’ateliers réalisés lors de la résidence de-dans-hors-choeur de Violaine Lochu à *Duuu Radio à Montreuil dans le cadre du programme des résidences « Babel » du Campus francophone en Seine-Saint-Denis.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples
J’ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu’elle continue à arpenter le monde.
À l’occasion des 10 ans du salon d’édition Offprint London à la Tate Modern, du 16 au 18 mai, la radio *Duuu rediffuse une série d’entretiens autour de l’édition contemporaine réalisés avec le Centre national des arts plastiques (Cnap) et enregistrés durant le salon à Paris en novembre dernier. Les émissions sont menées par Victoire Le Bars.
« Possibles données funéraires », performance radiophonique des artistes Lisa Mouchet et Marine Prunier qui introduit les premières formes du projet de fanzine Décomposition, avec lectures, odeurs, descriptions, écoutes et dégustations de mets solides et liquides.
Une performance enregistrée en direct le jeudi 7 novembre 2024 dans le cadre du Salon Offprint Paris au Pavillon de l’Arsenal, en partenariat avec le Cnap.
Enregistrement et post-production : Morgane Charles, Esteban Capron et Arthur Bécart
Je croyais être un cube en rentrant mais voilà que je suis une boule qui roule the world de la boîte. Comment ai-je fait pour rentrer dans le trou des carrés ?
L’année 2024 sonne la huitième édition des écritures bougées, un festival qui fait claquer les langues, bouger les corps et pulluler les idées ! Le troisième et dernier opus de cette édition annuelle met à l’honneur le langage et sa traduction en mouvement et/ou en son dans une autre langue.
Les mots bougent, dansent, rient et chantent dans tous les sens et toutes les couleurs. Parce qu’il est nécessaire de se sentir vivant, frissonnons ensemble dans la vibration du langage en écoutant six poètes, écrivains, artistes, Laure Mathieu, Moussa Sarr, Star Finch, Pierre Daniel, Benoît Travers & Aziyadé Baudouin-Talec qui créent le temps d’une soirée un espace de résonance entre les mots, les sons et les corps. Les langues se jouxtent, se frôlent et se pénètrent. L’air se gonfle, devient mot puis mots-bruits, mots-rythmes et crépitements, sa densité change autour de nous grâce aux artistes vibrants qui aménagent un court moment un lieu de transe des yeux et des oreilles pour déplacer nos sensations.
Laure Mathieu, “On va s’en sortir - ça finira par rentrer”, 15’
Moussa Sarr, “Sous la cendre de tes maux qui brûlent”, 11’
Star Finch, “Tu es sexy comme de la théorie révolutionnaire”, 15’
Pierre Daniel, “Sac s’exprime”, 15’
Benoît Travers & Aziyadé Baudouin-Talec, “GEYSER”, 17’
Le festival s’est déroulé le 14 décembre 2024 au Centre d’art contemporain La Traverse à Alfortville
Il y avait un Japonais qui faisait de l’acupuncture, il me l’a faite, et puis je suis resté un mois.
Radio Montmartre est un cycle de performances radiophoniques réalisé en direct depuis les ateliers d’artistes de la cité Montmartre Aux Artistes dans le 18e arrondissement à Paris. Diffusée chaque trimestre sur *Duuu, Radio Montmartre est préparée et animée par l’artiste Antonio Contador. Les émissions sont guidées par le concept de micro-ouvert autour d’une table, où sont débattues les thématiques qui font l’actualité du monde de l’art contemporain. Des intervalles musicaux et performatifs viennent ponctuer les discussions des invité·es, artistes et commissaires d’exposition.
Radio Montmartre #126 : Marcel Devillers
Lectures, évocations, paroles et échanges autour de l’espace domestique et l’espace d’exposition, animés par Antonio Contador, avec Marcel Devillers, Anne-Lou Vicente, Céline Vaché Olivieri et Sarah Holveck.
Une émission enregistrée le 3 mars 2025 depuis l’atelier 126 de la Cité Montmartre aux Artistes, en direct sur *Duuu Radio.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples.
Jingle conçu par Arthur Bécart à partir des enregistrements des enfants de Môm’18 à l’occasion d’une visite à la Cité Montmartre aux Artistes.
Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises. Avec le soutien de la mairie du 18e arrondissement de Paris.
Je suis fascinée par toutes les petites plantes qui poussent au bord des trottoirs.
La pièce explore la manière de se connecter au vivant autour de nous, trop souvent oubliés, ces plantes, ces adventices peuvent-elles communiquer avec nous ?
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Pour vous. Pas vous ! Mais elles.
Les gestes répétés, la pression des paumes, l’empreinte des doigts sur l’argile humide : chaque mouvement est un mot, chaque forme un souffle.
Ici, les femmes de Sejnane n’ont pas seulement des voix, elles ont la matière. La terre parle d’elles et pour elles, elle garde la mémoire d’un savoir. Écouter ce qui s’inscrit dans la main, prêter l’oreille, ne pas chercher à traduire, mais se laisser traverser par le son.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
La surface devient étrangère. Une fois qu’on vit cette expérience c’est comme une addiction.
Ceci est un projet réalisé à partir de vidéos et d’enregistrements sonores capturés dans un environnement sous-marin. J’ai écrit une prose basée sur les pensées et émotions qui me sont venues à l’esprit lors de mes plongées, en utilisant les enregistrements que j’ai réalisés directement sous l’eau. J’ai ensuite enregistré ma voix en lisant ce texte et l’ai mixée avec ces sons.
Le son commence à 30 mètres de profondeur et remonte progressivement vers la surface.
Dans la seconde partie du projet, j’ai également intégré un enregistrement de sons de pluie, ajusté de manière à s’accorder de manière plus fluide et efficace avec le contenu de la prose.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Romarin contre les insultes. Sapin argenté contre la méchanceté.
Certains mots résonnent dans nos têtes, même si nous ne les entendons plus. Ils dansent mécaniquement comme des pantins auxquels on ne fait plus attention.
Peut-être qu’on ne reconnaît plus la voix qui les a portés en nous, mais les résidus de celles-ci continuent d’exister.
Il y a des mots qui blessent et des mots qui guérissent. Pourrait-on transformer les traces des mots qui blessent par des mots pourvus d’une force nouvelle, aux qualités régénératrices, telles des fleurs médicinales ?
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Les Arméniens, j’ai remarqué qu’on a du mal à dire le mot je t’aime.
Là où les langues s’entrelacent, se mêlent et les mots s’échappent et s’égarent, il ne reste que l’écho de l’amour.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Voici une histoire amusante sur mon séjour chez une amie, où il n’y avait pas d’eau chaude pour la douche.
Voici une histoire amusante sur mon séjour chez une amie, où il n’y avait pas d’eau chaude pour la douche. Mon amie m’a suggéré de faire chauffer de l’eau avec une bouilloire.
Un jour, en raison de l’état insalubre du logement, il a été annoncé que tout l’immeuble serait évacué le lendemain. Déménager sans cesse, loger chez d’autres… Ce n’est qu’au moment où je me suis brûlée avec l’eau chaude que j’ai réalisé à quel point tout cela était absurde.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
bruits qui partent et reviennent
Entre les murs, le son se faufile, murmure et façonne l’invisible.
Il effleure les surfaces, se répercute en écho dans l’espace intime.
Il révèle un passage secret, un dialogue fugace entre l’oreille et le silence, le passé et le présent.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Quand je rentre dans un wagon je regarde tous les gens et j’essaye de rentrer dans leur cerveaux.
Interlude souterraine, les mots morcelés tentent de raviver ce qui laisse sans voix. Urgence du silence, que reste-t-il du néant ?
Le corps d’un poème comme des lignes de vie, livre un trajet de rencontre. Au rythme des rails, effleurer l’inconnu des foules. Lire, faire lire, l’absence dans le bruit.
Entendre l’amour, l’espoir, l’ombre des vies. De la gare à la fac, matière urbaine, direction plurielle, inertie. Le dernier train, s’est arrêté et
Mahmoud Darwich cueillera les roses.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
C’était la première fois que je voyais son impuissance, comme si le tremblement de terre avait déchiré une partie d’elle.
Avez-vous déjà entendu le son d’un séisme ? C’est un grondement profond et intense que je n’oublierai jamais… Le 21 septembre 1999, à 1h47 du matin, Taïwan a été frappé par un puissant séisme. Il demeure la plus grande catastrophe naturelle de l’histoire du pays.
Cet événement a profondément influencé de nombreux aspects, tels que l’avancement de la recherche scientifique, la législation en matière de construction, ainsi que la vie de millions de familles.
D’ailleurs, la plupart des jeunes d’une vingtaine d’années n’ont pas vécu ce drame et n’en connaissent que le nom. À travers les archives des reportages, on remonte le fil de l’histoire et découvre un récit personnel…
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.
Et d’ailleurs, je ne sais qu’aucun, je ne sache, je ne sais, à ce que je sache.
C’est dans le contexte d’une thèse en recherche-création que je mène une enquête sur le transfert de 144 « aliénés sénégalais » vers l’asile Saint-Pierre de Marseille à partir de 1897. Entrer dans les archives pour chercher les lieux de cette histoire, sortir des archives pour chercher la mémoire des lieux.
Chercher des traces, des récits, de la mémoire qui se serait logée dans le recoin d’une maison ou sur un mur. Sortir des archives, entrer dans le récit.
À partir de la lecture d’une archive annonçant la perspective de ce transfert, je me suis demandé avec qui m’entretenir. S’en est suivi une discussion avec ma maman, faisant apparaître les difficultés d’aborder le sujet de la folie. De la difficulté de trouver les documents, à celle de les lire, de la complexité de trouver à qui s’adresser à celle d’en parler, se tisse un récit fait de trous, d’hésitations, d’accros, liant cet événement à ma propre histoire familiale.
Une pièce sonore créé dans le cadre du workshop « Sonore documentaire : récits, lieux, archives » encadré par Némo Camus en janvier 2025, à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.