Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
AAAaaah comment mais jeEEEuuuHHH aaAAAaAhh.
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
VOIX-CONTACT- un atelier proposé par Violaine Lochu le 12 mai 2025.
Dans la lignée des projets Système Berceuse, Signal Mouvement et Faire signe, l’artiste performeuse, visuelle et sonore Violaine Lochu poursuit sa recherche autour de la vibration vocale perçue autant auditivement que tactilement par cellui qui l’émet ou la reçoit. Envisageant la voix comme outil de soin, le groupe est invité à entrer en relation sans les yeux, par le chant et le geste. Voix contre voix, peau contre peau, les participant.es se mêlent les un.es aux autres pour ne former plus qu’un seul chœur.
Violaine Lochu est performeuse, artiste visuelle et sonore. Née en 1987, elle vit et travaille entre Montreuil (France) et Cotonou (Bénin). Son travail est une exploration de la voix comme vecteur de rencontre et de métamorphose. Lors de longues périodes d’immersion dans des milieux spécifiques, elle collecte différents matériaux sonores et visuels à partir desquels elle crée des performances, des installations sonores, des vidéos et des éditions. Sa pratique est transdisciplinaire ; évoluant dans le champ de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore ; créant des passerelles entre des univers contemporains et anciens, savants et populaires ; se nourrissant de rencontres mais aussi de lectures d’ouvrages appartenant au champ des sciences humaines (anthropologie, sociologie, psychanalyse).
Enregistrement : Arthur Bécart
Post-production : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris.
Trop bizarre ce couloir, et pourquoi les chiottes sont super loin ?! Heureusement que j’ai entraîné mon périnée quand j’avais dix ans à la swimming school de l’Iowa.
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
A GHOST RADIO CAMP - un atelier proposé par Louise Siffert & Reem Saleh le 11 juillet 2025.
B.O.O.
Broadcasting Otherworldly Oscillations
Presents
A Ghost Radio Camp
À travers une session d’écriture collective, de tests vocaux et de bruitages artisanaux, les participant·es explorent les sons du frisson et de l’horreur. Qu’est-ce qu’une voix monstrueuse ? Comment faire parler les fantômes queer ? Comment bruiter un corps qui se transforme ? On écrit, on teste, on bruite et on enregistre. Grognements, cris et chuchotements, les participant·es prêtent leurs voix à des monstres fabuleux·ses pour créer de nouveaux récits hantés.
Louise Siffert se forme à la scénographie avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Elle est membre de DOC !, espace artistique autogéré à Paris. Les performances et films de Louise Siffert interrogent les communautés politiques en marge et leurs archives. À travers la fabrication de costumes, d’accessoires, de bandes sonores, Louise Siffert crée et investit des décors visuels qui nous plongent dans un univers bricolé, immersif et grotesque rappelant l’esthétique «camp» et dissidente de l’artifice. Son dernier projet WE HAVE DECIDED NOT TO DIE , a été montré au festival Actoral, à la Ménagerie de Verre, au Centre Pompidou, et au Belluard Bollwerk (Suisse). Avec son nouveau projet Lavender Nightmare, elle entame une recherche autour de la représentation de la vampire lesbienne dans différents corpus d’œuvres filmiques et littéraires.
Reem Saleh est artiste et designer, baséx entre Beyrouth et Paris. Iel a co-fondé Gross Encounters, une plateforme de recherche et d’éducation consacrée aux politiques de la monstruosité et de l’abjection dans les productions d’horreur et de science-fiction basse définition et à petit budget. Sa pratique s’ancre dans une exploration des images pauvres, des cultures visuelles subalternes, de l’histoire des peurs et de l’archéologie des médias, dans une tentative de reconstitution des lignées de communautés marginalisées. Reem développe actuellement un projet d’exposition autour des maisons hantées, envisagées comme prisme critique des infrastructures technologiques défaillantes.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris.
Guérir pour normaliser, ou l’inverse ?
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
PEOPLE BEHIND WALLS, fragments de luttes antipsychiatriques et poésies fantômes - un atelier proposé par Tania Gheerbrant le 2 juin 2025.
Tania Gheerbrant propose un arpentage sous forme de lectures de poèmes, récits chorals et autres jeux de montage à partir d’une collection de fanzines antipsychiatriques des années 70. Par le relais de leurs larynx, pharynx et autres organes phonateurs, le groupe devient ainsi le véhicule de ces voix oubliées. Réuni autour d’une table circulaire, le groupe ressuscite ensemble les mots et les rimes de ces anciens collectifs de patient·es militant·es. Cinquante ans plus tard, leurs révélations oubliées, cris étouffés et autres braises de luttes reviennent hanter le réel. Depuis leurs bouches-micros, les textes People Behind Walls, No More Genocide, Plante Me ou Life ricochent jusqu’aux oreilles des auditeur·ices. Façon de murmurer ensemble la sempiternelle question : est-ce un bon signe d’être bien adapté·e dans une société profondément malade ?
Tania Gheerbrant vit et travaille entre Paris et Zurich, elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2017. Son travail a récemment été exposé lors d’une exposition personnelle au Salzburger Kunstverein en Autriche-2025; ainsi que dans différentes expositions collectives, notamment : à la Galerie Anne Barrault - 2025, au Palais de Tokyo - 2024, au Frac Bretagne - 2024, à la Bally Foundation - 2023-CH, au 66e Salon de Montrouge - 2022, aux Ateliers Vivegnis International - 2022-BE, au Point commun - 2021, à la Fondation Fiminco - 2021, au Palais des Beaux-Arts de Paris - 2021, au Centre Culturel tchèque - 2020, à la Panacée MoCo, Montpellier - 2019. Elle est notamment lauréate en 2024 de Mécène du Sud et du Art Norac-Frac Bretagne. Ses dernières œuvres ont été commanditées par la Bally Foundation (CH) ou soutenues par le Palais de Tokyo et la DRAC Île-de-France.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris.
Comme un moyen d’atterrir, de scanner l’espace plutôt que de regarder votre partenaire.
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
WALK, HANDS, EYES (La Villette) - un atelier proposé par Myriam Lefkowitz le 5 mai 2025.
Walk, Hands, Eyes (a city) est un projet qui consiste en une expérience pour un spectateur et un guide, qui au cours d’une balade silencieuse dans une ville, tisse une relation particulière entre marcher, voir et toucher. Cet autre mode de perception consiste à suspendre temporairement son rapport à la vision et à observer les effets ainsi générés tant sur le plan sensoriel que sur le plan de son activité imaginante.
Dans quel(s) corps et dans quelle(s) ville(s) marche t-on alors ?
Après Gennevilliers, Medellin, Plymouth ou São Paolo, Myriam Lefkowitz forme un nouveau groupe de personnes pour qu’ils deviennent à leur tour guides et dépositaires de ces ballades. Les participant·es passent une paire d’heure dans une salle de répétition du Théâtre Paris-Villette pour échauffer le toucher et l’attention, puis testent ce que cette balade peut faire faire en la laissant les guider dans le quartier de la Villette et ses alentours. Iels se réunissent ensuite au studio *Duuu pour évoquer collectivement leurs impressions.
Les recherches de Myriam Lefkowitz (née en 1980), se concentrent sur les relations complexes qui se tissent entre sensations, perceptions et images. Pour partager ces questions elle conçoit des pratiques qui engagent la relation directe entre spectateuricess et performeureuses. Elle tente de créer les conditions pour que nous basculions vers des états de perception modifiés et d’observer comment cela affecte notre activité imaginante.
Enregistrement : Sampson Staples
Post-production : Amélie Du Ché
Avec le soutien de la ville de Paris et en collaboration avec le Théâtre Paris-Villette
Elles n’achèteront pas un bol de chips pour le pigeon de Venise.
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
Le pigeon de Venise - Mélanie Blaison
Comment attraper quelque chose dans sa bouche, avec ses mains, ses pieds, son bec, attraper aussi avec ses oreilles ? Les interactions de groupes dans l’espace public et sur le terrain. Des relations entre des personnages. La vie sur le terrain, un terrain ou des terrains. Quels bruits ça fait, quels bruits nous guident ou nous rendent la vie infernale le jour, la nuit. Voler dans tous les sens du terme. Bouger, ronfler aussi. Des morceaux de cécifoot qui rebondissent un peu partout dans les textes. Récits de moments de pause dans le travail, la nuit et les congés d’été. Huit textes courts, dialogues et poésies nommés :
- Le pigeon de Venise
- Le goéland d’Étretat
- D’une toile de tente à l’autre
- Les sacs à dos
- Les téléphones portables
- Entre août et septembre
- Masque de nuit ou le vol
- Le papier toilettes
Une émission enregistrée le 11 octobre 2024
Enregistrement : Arthur Bécart
Post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
C’est vrai que c’est assez curieux, un sopalin qui recouvre un visage.
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
La mouette se déplace de droite à gauche - Agathe Boulanger, Laurent Bouzanquet, Thierry Sapotille et la RADO
Agathe Boulanger, Laurent Bouzanquet et Thierry Sapotille sont soignant.es dans une structure pour jeunes. Ils ont initié à leurs côtés la RADO, la radio des ados. Tous les mardis après-midi, ils imaginent ensemble capsules sonores, entretiens, ambiances musicales réalisées avec les moyens du bord et la parole au centre. Invités par *Duuu Radio dans le cadre du programme “Écouter sans les yeux”, ils.elles ont pensé ensemble, à partir de leur pratique commune du labo photo, une séance de radio-description d’images, avec les photographies réalisées par les jeunes. Photos de loisirs, de vacances ou du quotidien, chaque image est décrite avec la subjectivité de chacun.e et le soutien du groupe qui porte, étaye, vers une description entre bulle contemplative et expérience méditative.
Une émission enregistrée le 13 octobre 2024
Enregistrement : Arthur Bécart
Post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
C’est comme la langue allemande, le fait d’avoir le côté Lego que t’empiles, c’est la même logique.
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
Transcrire l’osmose, écrire des mouvements de groupe - Lina Schlageter
Qu’est-ce qui se passe lorsque l’on bouge à l’unisson dans un groupe ? Quelles sensations, quels affects cela produit-il de se fondre dans un mouvement collectif ? A partir de quoi définit-on une danse collective ? Comment cela s’organise-t-il ? Quel.le.s conditions et outils sont requis.es pour ce type d’expériences ? Quels types d’écoute et de mouvements cela génère-t-il ?
L’atelier propose d’explorer physiquement et d’analyser différents types et expériences de mouvements de groupe (de la danse collective, au défilé militaire, à la manifestation) par le biais du récit et de la cinétographie Laban, pour construire différents points de vue sur ces expériences physiques et collectives, comprendre ce qui les différencie et comment elles fonctionnent. La cinétographie Laban est un système de transcription écrite du mouvement développée par Rudolf Laban et publiée en 1928. Il s’est particulièrement penché sur l’étude des chorégraphies collectives autour de la notion de « Mouvements de groupe », qu’il a spécifiquement développée avec ce système d’écriture.
Une émission enregistrée le 3 octobre 2024
Enregistrement et post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
Chanter peu fort, chanter très fort, prendre l’acoustique, échapper à l’acoustique.
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
La tête dans le pavillon - Anna Holveck
En s’inspirant des techniques de mixage par l’espace utilisées lors des premiers enregistrements acoustiques, La tête dans le pavillon propose d’explorer les rapports qu’entretiennent puissance vocale, présence acoustique et distance avec le micro dans l’équilibre polyphonique. Réparties dans l’espace du studio, les voix des participant.es forment collectivement une harmonie continue. De près ou de loin, en échappant à l’acoustique ou au contraire en s’en servant comme tremplin, les voix s’unissent par le passage du seul et unique microphone. Les déplacements dans l’espace modifient le mixage des timbres, des hauteurs et des distances.
Les pieds dans les câbles, le casque sur les oreilles à l’écoute de la somme des voix, le groupe modèle la variations des perspectives tout en veillant à la stabilité de la dynamique. La recherche de ces différents équilibres polyphoniques permet à chacun.e de décentrer son écoute en explorant les qualités spatiales de la voix.
Une émission enregistrée le 23 septembre 2024
Enregistrement et post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
Comment je peux écouter sans les yeux si on me met de l’eau bénite dans les yeux ?!
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
Foley - Liv Schulman
Plusieurs fois dans la vie des événements m’ont marqué. Des événements divers comme le fait que la nièce bébé d’un ami irrégulier que je vois une fois par an s’appelle Meredith ; la mère de la nièce donc la femme du frère de mon ami s’appelle Sonia, je sais que Sonia sourit très peu, qu’elle est psychologue. Je sais que la mère de la voisine de mon ami Sebastian dans un village du Paraguay que je n’ai jamais visité vit dans un monde d’orchidées. Comment je sais tout cela ? Parce qu’on me l’a raconté. Les visions viennent à travers les paroles. Il suffit juste qu’on me le raconte. Parfois je suis accrochée à des films que je n’ai jamais vus mais j’y pense régulièrement.
Pour cet atelier, Liv Schulman invite à construire collectivement une émission autour des films qu’on adore raconter au lieu d’aller les voir. Une table à disposition avec un panel d’éléments pour faire du bruitage aide les participant.es à créer les ambiances nécessaires pour raconter les récits les plus ambitieux. Qui sait que les spaghettis secs frottés entre eux peuvent créer le son de la marche d’un million de fourmis ?
Une émission enregistrée le 16 septembre 2024
Enregistrement et post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
Mais t’as des moulures, toi ?
Bah non. Vraiment pas. Et toi t’as des moulures ?
Le cycle Écouter sans les yeux est axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. Par un ensemble d’ateliers, de transmissions de pratiques et de rencontres avec des artistes, il s’agit de partager des outils avec des participant·es et d’ouvrir l’expérimentation radiophonique. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur *Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
Voices are Blind - Carla Adra
Animé par Carla Adra, cet atelier radiophonique propose une exploration des liens entre lieux, attachements et relations humaines. L’atelier s’est déroulé hors les murs, dans un lieu privé que les participant.es découvrent les yeux bandés. Inspiré par le concept de Love is Blind, télé-réalité où les participant.es se marient sans jamais se voir, et par la pièce radiophonique Le Pays des Voix de Walter Benjamin, cet atelier invite 8 participant.es à vivre une expérience de discussion collective dans un espace invisible à travers des conversations et des échos sonores.
Les participant.es sont accueillis dans la rue, les yeux bandés, et guidés vers l’appartement. Une fois à l’intérieur, Carla Adra, qui a aussi les yeux bandés, partagera l’image visuelle de ce lieu et les souvenirs liés à cet espace pour donner place à une discussion à la fois collective et introspective. L’atelier permet de réfléchir à comment un lieu peut devenir un repère émotionnel, peut-il être aussi fort qu’une relation humaine ? On explore des thèmes tels que le déracinement, les rencontres, les séparations, la dépendance et l’attachement à un lieu, tout en intégrant la réflexion sur le rôle des voix dans la perception de l’espace.
Une émission enregistrée le 9 septembre 2024
Enregistrement : Sampson Staples
Post-production : Morgane Charles
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture
Axe, Axe ! Poteau gauche, poteau droit, Axe, Axe !
Le 5 juillet dernier, Mélanie Blaison s’est rendue au club de cécifoot de Saint-Mandé pour le premier atelier du cycle « Ecouter sans les yeux » Prenant appui sur les systèmes sensoriels de la perception, ce cycle envisage le son comme terrain d’expérimentation d’un dialogue ouvert autour des sensibilités individuelles et collectives. En questionnant les joueurs et leur perception des sens dans leur pratique du cécifoot, l’artiste tente de mettre à l’honneur nos oreilles sur le terrain du sport et nous invite à écouter une émission qui explore l’énergie sonore et sportive capturée pendant l’entraînement.
Ecouter sans les yeux avec Mélanie Blaison, c’est vendredi 11 octobre à 17:00 sur *Duuu Radio : lecture en direct de textes et diffusion de la pièce sonore qui regroupe les enregistrements pris sur le terrain, couplées à des moments de discussion avec les sportifs du club.
Avec Camille-Jean Marcin, Myriam Kelite, Demba Sidibé, Soufyane Hammad, Nolwenn Pean, Guiseppe Pettinati, Baba Thiam et Dyabi Sankoumba.
Enregistrement : Sarah Banville et Mélanie Blaison
Montage : Sampson Staples
Mixage : Arthur Bécart
Mille remerciements à Camille et aux membres du club de cécifoot de Saint-Mandé pour leur participation et leur accueil chaleureux sur le terrain.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du dispositif Eté Culturel de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture