Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
J’allume ma chaine hi-fi dans le rêve pour écouter ce qui en sort
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
——
Lise Barkas joue de la vielle à roue et des cornemuses. Sa pratique instrumentale s’est développée dans les allers-retours entre les parquets de bals et les fêtes bruitistes, à l’écoute de l’héritage du revival des musiques traditionnelles et à travers les rencontres avec des musicien·ne·s de scènes alternatives et d’improvisation. Elle explore les techniques de jeu, et les sons de ces instruments, en solo et au sein de nombreuses collaborations et formations (L’Écluse, Lise et Lisa, Trille(s)…).
Lise Barkas participe également aux activités du label Soleils Bleus et organise des concerts dans différents lieux de Strasbourg. Son approche singulière de la vielle à roue et de la cornemuse rompt avec les traditions et c’est tout naturellement qu’elle sonde ses instruments avec une approche novatrice et audacieuse.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Musique populaire d’espression française - Expression spontanée N° 7 - 1972
Extrait du « Decameron” de Pasolini - Canto delle lavandaie del Vomero, 1971
Railroad sequence - Extrait de « Stalker » d’ Andreï Tarkovsky, 1979
Acétylène - acetyl acetone : diamant d’or, 2023
Lise Barkas - Mars, 2022
Lise Barkas - Coda, 2024
Lise Barkas - Anechoïc, 2024
Je joue d’une situation partagée, et surtout d’une attention collective et conjointe, qui embrasse le paysage sonore pour revenir à quelque chose de plus intentionnel.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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Lauren Tortil est artiste sonore et doctorante au sein de l’EUR CAPS à Rennes. influencée par les sound studies et l’archéologie des médias, elle s’intéresse aux processus d’écoute par le prisme des technologies sonores, et aux interactions existantes entre ces médias, l’humain et leur environnement sonore. Cette démarche se manifeste par une recherche iconographique et théorique qui nourrit sa pratique plastique (objets imprimés, installations, performances) avec le son comme matériau de prédilection.
Son travail a été montré dans plusieurs institutions en France telles que Bétonsalon, le Centre Pompidou, la fondation Louis Vuitton, la fondation Pernod Ricard, l’adagp et la Villa du Parc ; et à l’étranger au musée d’art de Joliette (can), à la Sound gallery (cz) et à la 11e biennale d’architecture de Sao Paulo (br).
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Luther Vandross - Never Too Much, 1981
Lauren Tortil - Please Listen to This, 2024
Pauline Oliveros - Environmental Dialogue (1996 revision)
Archive INA ( - Dangers du walkman (extrait), Le Journal de 20h (Antenne 2), 1984
Jean Baudrillard - Extrait de La civilisation du walkman, entretien avec Dominique Poncet-Martin, 1983
Janet Cardiff - Villa Medici Walk, 2001
Hildegard Westerkamp - Breathing Room, 1990
David Dunn - Nexus 1 — Music, Language and Environment. Environmental Sound Works, 1973-1985
Je me suis arrêté sur des objets ou des formes qui allaient produire du son, et comment je pouvais composer à partir de la matière. C‘est vraiment le principe inversé où je ne pense pas la forme qui va produire du son, mais plutôt l’inverse.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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ALAN AFFICHARD est un artiste multidisciplinaire dont le travail s’articule autour de l’installation et de la performance. S’inspirant de techniques traditionnelles et d’expérimentations scientifiques, il développe des dispositifs sonores et instruments expérimentaux visant à forger de nouvelles méthodes de composition et par conséquent, de nouveaux modes d’écoute. Après l’obtention d’un DNSEP à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes, France (2016). Il intègre le Berlin Program for Artists, Berlin (2017) puis un Post- Master sur les pratiques sonores à la Royal Institute of Art, Stockholm (2018- 2019). Il termine actuellement son cursus au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing (2023-2025).
Son travail a été montré à Experimance (Sarrebruck), Jeune Création (Paris), La Conserverie (Marrakech), Plattform (Stockholm), Hochparterre (Berlin), Between Bridges (Berlin), Treize (Paris), Fieldwork Marfa (Texas). Ses performances, solos comme collectives, ont été présentées à Mudam (Luxembourg), Documenta 15 (Kassel), Sharjah Art Foundation (UAE), Fondation Serralves (Porto), Fridericianum (Kassel), 58e Biennale de Venise, entre autres.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
God Speed You Black Emperor- the Dead Flag Blues
Moondog- Marimba Mambo 2- The German Years
Alan Affichard - Fluid Synth
Christina Kubisch and Trondheim Voices - departure - Stromsanger Lp
The books - S Is For Evrysing
Ça a été le moteur de tout le film où j’associe cette espèce de chute dans la gorge de Baldwin à des images qui sont tournées dans un bâtiment de Fernand Pouillon, à Marseille, un bâtiment construit juste avant la guerre d’Algérie.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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MAÏDER FORTUNÉ étudie la littérature et le théâtre (École Jacques Lecoq à Paris) avant d’entrer au Studio national des arts contemporains du Fresnoy, où elle développe une pratique performative de l’image technologique. Par sa grande rigueur formelle, l’œuvre de Fortuné capte toute l’attention du spectateur pour une véritable expérience de l’image et de ses processus. Récemment, sa pratique s’est tournée vers des préoccupations plus narratives. Des conférences-performances et des films (notamment avec Annie Mac Donell) profondément ancrés dans l’écriture sont les médiums qu’elle utilise pour ouvrir de nouvelles stratégies narratives.
Son travail a été exposé à l’international (Europe, Brésil, Canada, Chine, Japon). En 2010, elle a remporté la bourse Villa Médicis à Rome, en Italie. Des expositions et performances récentes ont eu lieu à la Gallery 44, à Toronto, au Centre Pompidou Paris et au Festival international du film de Toronto.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Winter Family - Europe, You’re the Criminal
Uni Acronym - Alva Noto
Domine, Libra Nos - The Space Lady
Suicide - Che
L’exécution du protocole est toujours conditionnée à des gestes, des manières de faire, du contrôle.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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MATTHIEU SALADIN, artiste et enseignant-chercheur, vit et travaille à Paris et Rennes. Sa pratique s’inscrit dans une approche conceptuelle de l’art, interrogeant les relations sociales, économiques, politiques et idéologiques qui régissent notre contemporanéité. À travers la transposition d’unités, l’indexation de valeurs ou l’assignation de statistiques à des objets ou des événements, il s’intéresse aux rapports de pouvoir à l’œuvre dans une situation donnée et à l’économie politique qui la gouverne. Son travail prend aussi bien la forme de protocoles, d’installations et de performances que de publications, de vidéos et de créations de logiciels.
Il est représenté par la galerie Salle Principale et présent notamment dans les collections du Fonds national d’art contemporain, du FRAC Franche-Comté, du FRAC Normandie et de la fondation Kadist. Matthieu Saladin est également professeur en arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut ACTE. Sa recherche théorique porte principalement sur l’art sonore et les musiques expérimentales. Il codirige la collection Ohcetecho aux Presses du réel.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Red Flag Prelude - Cornelius Cardew
Per La Sete Del’orrechio - Walter Marchetti
Couch Piece - Yoko Ono
Evaporation - Matthieu Salladin (edité par Frac Franche Comté)
The Chord Catalogue - Tom Johnson
Avec les cubes, les vagues c’est juste des bruits.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Les adolescent·es du SESSD de Sillery ont habité pendant une semaine l’exposition «Ainsi font, font, font», s’appropriant le lieu et faisant l’expérience de différents modes de relations aux œuvres. Ensemble, elles et ils ont regardé, touché, écouté, passant d’un sens à un autre. Leurs expérimentations sensorielles composent une cartographie du terrain de jeux conçu par les artistes, quand leurs récits donnent à entendre le rythme d’un espace où le repos est une activité comme une autre. L’émission construite avec elles et eux est l’itinéraire d’une exploration continue.
Une émission enregistrée en juillet 2025 avec des adolescent·es du SESSD de Sillery à la Ferme de Marolles-en-Hurepoix, accueilli·es dans l’exposition «Ainsi font font font» par Milène Denécheau, régisseuse et médiatrice du CAC Brétigny, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Sampson Staples / *Duuu ainsi que par l’équipe du SESSD de Sillery, dont Alice Bach.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Sampson Staples et Margot Bernard
Vous savez que beaucoup de personnes ne peuvent pas être libres ?
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Après avoir fait joyeusement usage des possibilités ouvertes par les œuvres de Louis Chaumier, Juliette George et Hugo Béhéragaray rassemblées dans l’exposition «Entrée libre», les élèves de 6ème du collège Jean Moulin ont questionné ensemble les règles qui régissent leur vie quotidienne en classe, les relations entre elles et eux, ou encore l’organisation sociale. En se mettant dans la peau de différentes figures d’autorité, elles et ils imaginent ensuite du haut de leurs 11 ans nombre d’alternatives, voire même des contre-pouvoirs ! Le collage sonore réalisé collectivement rassemble des bribes choisies de leurs conversations animées.
Une émission enregistrée en avril 2025 avec les élèves de 6ème du collège de Saint-Michel-sur-Orge. Accueilli·es dans l’exposition «Entrée libre» au château de Morsang-sur-Orge par Marie Plagnol, responsable communication et médiation du CAC Brétigny et commissaire de «Transmissions» depuis 2022, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Arthur Bécart / *Duuu ainsi que par leurs professeures Mmes Belkadi et Bourroux.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Sampson Staples, Arthur Bécart et Margot Bernard
Il faudrait aussi un État égalitaire, parce que là c’est littéralement la pagaille, rien ne va.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Après avoir fait joyeusement usage des possibilités ouvertes par les œuvres de Louis Chaumier, Juliette George et Hugo Béhéragaray rassemblées dans l’exposition «Entrée libre», les élèves de 6ème du collège Jean Moulin ont questionné ensemble les règles qui régissent leur vie quotidienne en classe, les relations entre elles et eux, ou encore l’organisation sociale. En se mettant dans la peau de différentes figures d’autorité, elles et ils imaginent ensuite du haut de leurs 11 ans nombre d’alternatives, voire même des contre-pouvoirs ! Le collage sonore réalisé collectivement rassemble des bribes choisies de leurs conversations animées.
Une émission enregistrée en avril 2025 avec les élèves de 6ème du collège de Saint-Michel-sur-Orge. Accueilli·es dans l’exposition «Entrée libre» au château de Morsang-sur-Orge par Marie Plagnol, responsable communication et médiation du CAC Brétigny et commissaire de «Transmissions» depuis 2022, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Arthur Bécart / *Duuu ainsi que par leurs professeures Mmes Belkadi et Bourroux.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Sampson Staples, Arthur Bécart et Margot Bernard
- Il faut pas se couper la parole !
- Mais si, c’est comme ça qu’ils font dans la politique.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Après avoir fait joyeusement usage des possibilités ouvertes par les œuvres de Louis Chaumier, Juliette George et Hugo Béhéragaray rassemblées dans l’exposition «Entrée libre», les élèves de 6ème du collège Jean Moulin ont questionné ensemble les règles qui régissent leur vie quotidienne en classe, les relations entre elles et eux, ou encore l’organisation sociale. En se mettant dans la peau de différentes figures d’autorité, elles et ils imaginent ensuite du haut de leurs 11 ans nombre d’alternatives, voire même des contre-pouvoirs ! Le collage sonore réalisé collectivement rassemble des bribes choisies de leurs conversations animées.
Une émission enregistrée en avril 2025 avec les élèves de 6ème du collège de Saint-Michel-sur-Orge. Accueilli·es dans l’exposition «Entrée libre» au château de Morsang-sur-Orge par Marie Plagnol, responsable communication et médiation du CAC Brétigny et commissaire de «Transmissions» depuis 2022, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Arthur Bécart / *Duuu ainsi que par leurs professeures Mmes Belkadi et Bourroux.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Sampson Staples, Arthur Bécart et Margot Bernard
Petite dédicace aux parents qui nous écoutent, cœur sur vous.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Après avoir fait l’expérience des processus d’échange, d’accueil et de transmission à l’œuvre dans l’exposition d’Elise Courcol-Rozès et Fabienne Guilbert Burgoa, les 3èmes option Histoire des arts du collège d’Ollainville s’interrogent sur les systèmes de valeurs économiques et symboliques qui les entourent. Au fil des débats, les affirmations des un·es et des autres sur la répartition des richesses ou les objets de nos affections sont discutées, leurs conversations se construisant à partir de ce que les adolescent·es mettent en partage à chaque séance.
Deux émissions enregistrées entre janvier et avril 2025 avec les 3èmes option Histoire des arts du collège la Fontaine au Berger de Ollainville. Accueilli·es dans l’exposition «Casino» à la galerie Francval d’Arpajon par Marie Plagnol, responsable communication et médiation du CAC Brétigny et commissaire de «Transmissions» depuis 2022, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Arthur Bécart / *Duuu ainsi que par leurs professeures.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Arthur Bécart et Margot Bernard
On sait ce qu’on ferait si on était riche, mais on sait pas ce qu’on ferait si on était pauvre. Et du coup, on se met toujours à la place des riches, mais jamais à la place des pauvres.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu Radio. En 2024-2025, Margot Bernard collabore avec des élèves de 3ème d’Ollainville, des 6ème de Saint-Michel-sur-Orge et des adolescent·es du SESSD de Sillery autour des trois expositions collectives de la saison «Bascules».
L’artiste propose aux participant·es de discuter de ce qui détermine nos manières de vivre ensemble dans différents contextes : au collège, entre ami·es, ou encore en politique. Les manières dont chacune des expositions déplaçent les habitudes, invitant à l’expérimentation et à redéfinir les règles, sont autant de points de départ pour des conversations collectives. En proposant à chaque groupe différents protocoles que les adolescent·es s’approprient, Margot Bernard accompagne la définition du cadre des échanges donnés à entendre au fil des épisodes. Les traces de ces processus sont par ailleurs rassemblées dans des éditions.
Après avoir fait l’expérience des processus d’échange, d’accueil et de transmission à l’œuvre dans l’exposition d’Elise Courcol-Rozès et Fabienne Guilbert Burgoa, les 3èmes option Histoire des arts du collège d’Ollainville s’interrogent sur les systèmes de valeurs économiques et symboliques qui les entourent. Au fil des débats, les affirmations des un·es et des autres sur la répartition des richesses ou les objets de nos affections sont discutées, leurs conversations se construisant à partir de ce que les adolescent·es mettent en partage à chaque séance.
Deux émissions enregistrées entre janvier et avril 2025 avec les 3èmes option Histoire des arts du collège la Fontaine au Berger de Ollainville. Accueilli·es dans l’exposition «Casino» à la galerie Francval d’Arpajon par Marie Plagnol, responsable communication et médiation du CAC Brétigny et commissaire de «Transmissions» depuis 2022, accompagné·es par l’artiste Margot Bernard et le réalisateur sonore Arthur Bécart / *Duuu ainsi que par leurs professeures.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Post-production : Arthur Bécart et Margot Bernard
Nos proxénètes préférés ça reste nos animaux domestiques, on a des proxénètes de croquettes.
Retour sur une série de rencontres au sujet du travail du sexe, des luttes passées et présentes et de la pensée féministes pute.
Épisode #3 - L’occupation de Saint-Nizier, récits à plusieurs voix : Blanche Blouin, artiste et designeuse, diplômée de l’ENSBA Lyon, invite Cybèle Lespérance, tds, militante et chercheuse et le Père Christian Delorme qui était présent à Saint-Nizier pendant l’occupation de 1975.
“Ça commence souvent par des problèmes”, exposition et programme imaginés par Julie Portier et Camille Richert pour la Salle de bains (Lyon) du 6 mars au 26 avril 2025, prend pour point de départ le film “Les Prostituées de Lyon parlent” réalisé par Carole Roussopoulos à Lyon en juin 1975 avec des travailleuses du sexe occupant une église pour faire valoir leurs droits. L’exposition est une rétrospective qui tient sur une étagère de garage, les 19 autres mètres carrés de la Salle de bains restant disponibles pour accueillir des rencontres à l’invitation de chercheureuses, artistes et personnes concernées.
Ça commence par un chèque de licenciement échangé contre une caméra Sony Portapak qui contient la promesse d’une vie « sans patron ». C’est ainsi que Carole Roussopoulos racontait le début de cette aventure derrière la caméra pour documenter les engagements individuels et les luttes collectives portées par l’espoir d’un monde plus juste. Dans l’ébullition des années 1970, elle s’aperçoit immédiatement des possibilités offertes par ce petit matériel pour enregistrer celles et ceux qu’on ne laisse pas parler en public ou que l’on n’entend pas, en particulier les femmes. Avec elle, la vidéo devient un outil de militantisme féministe qui, attelé au collectif, lui permet une autonomie de production et de diffusion.
Extraits de Carole Roussopoulos, Les prostituées de Lyon parlent, 1975 : Tous droits réservés, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Chants de Saint-Nizier par la chorale de l’ENSBA Lyon
Montage : Maxime Naudet / La Salle de bains
Mixage : Morgane Charles / *Duuu
On a des galeries, on a des cafés, on a des camions…
Retour sur une série de rencontres au sujet du travail du sexe, des luttes passées et présentes et de la pensée féministes pute.
Épisode #2 - Les TDS décoloniales parlent : rencontre avec Lola Lévy, membre fondatrice du groupe les TDS contre Les Guerres.
“Ça commence souvent par des problèmes”, exposition et programme imaginés par Julie Portier et Camille Richert pour la Salle de bains (Lyon) du 6 mars au 26 avril 2025, prend pour point de départ le film “Les Prostituées de Lyon parlent” réalisé par Carole Roussopoulos à Lyon en juin 1975 avec des travailleuses du sexe occupant une église pour faire valoir leurs droits. L’exposition est une rétrospective qui tient sur une étagère de garage, les 19 autres mètres carrés de la Salle de bains restant disponibles pour accueillir des rencontres à l’invitation de chercheureuses, artistes et personnes concernées.
Ça commence par un chèque de licenciement échangé contre une caméra Sony Portapak qui contient la promesse d’une vie « sans patron ». C’est ainsi que Carole Roussopoulos racontait le début de cette aventure derrière la caméra pour documenter les engagements individuels et les luttes collectives portées par l’espoir d’un monde plus juste. Dans l’ébullition des années 1970, elle s’aperçoit immédiatement des possibilités offertes par ce petit matériel pour enregistrer celles et ceux qu’on ne laisse pas parler en public ou que l’on n’entend pas, en particulier les femmes. Avec elle, la vidéo devient un outil de militantisme féministe qui, attelé au collectif, lui permet une autonomie de production et de diffusion.
Extraits de Carole Roussopoulos, Les prostituées de Lyon parlent, 1975 : Tous droits réservés, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Chants de Saint-Nizier par la chorale de l’ENSBA Lyon
Montage : Maxime Naudet / La Salle de bains
Mixage : Morgane Charles / *Duuu
Ils rigolent entre copains, et là il y’en a un qui dit “Mais moi j’y étais, à la manif des putes”
Retour sur une série de rencontres au sujet du travail du sexe, des luttes passées et présentes et de la pensée féministes pute.
Épisode #1 - Les luttes des TDS dans les années 1970 : conférence de Lilian Mathieu, directeur de recherche au CNRS (Centre Max-Weber, ENS de Lyon), spécialiste de l’étude de la prostitution et des mouvements sociaux.
“Ça commence souvent par des problèmes”, exposition et programme imaginés par Julie Portier et Camille Richert pour la Salle de bains (Lyon) du 6 mars au 26 avril 2025, prend pour point de départ le film “Les Prostituées de Lyon parlent” réalisé par Carole Roussopoulos à Lyon en juin 1975 avec des travailleuses du sexe occupant une église pour faire valoir leurs droits. L’exposition est une rétrospective qui tient sur une étagère de garage, les 19 autres mètres carrés de la Salle de bains restant disponibles pour accueillir des rencontres à l’invitation de chercheureuses, artistes et personnes concernées.
Ça commence par un chèque de licenciement échangé contre une caméra Sony Portapak qui contient la promesse d’une vie « sans patron ». C’est ainsi que Carole Roussopoulos racontait le début de cette aventure derrière la caméra pour documenter les engagements individuels et les luttes collectives portées par l’espoir d’un monde plus juste. Dans l’ébullition des années 1970, elle s’aperçoit immédiatement des possibilités offertes par ce petit matériel pour enregistrer celles et ceux qu’on ne laisse pas parler en public ou que l’on n’entend pas, en particulier les femmes. Avec elle, la vidéo devient un outil de militantisme féministe qui, attelé au collectif, lui permet une autonomie de production et de diffusion.
Extraits de Carole Roussopoulos, Les prostituées de Lyon parlent, 1975 : Tous droits réservés, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Chants de Saint-Nizier par la chorale de l’ENSBA Lyon
Montage : Maxime Naudet / La Salle de bains
Mixage : Morgane Charles / *Duuu
Il y avait un Japonais qui faisait de l’acupuncture, il me l’a faite, et puis je suis resté un mois.
Radio Montmartre est un cycle de performances radiophoniques réalisé en direct depuis les ateliers d’artistes de la cité Montmartre Aux Artistes dans le 18e arrondissement à Paris. Diffusée chaque trimestre sur *Duuu, Radio Montmartre est préparée et animée par l’artiste Antonio Contador. Les émissions sont guidées par le concept de micro-ouvert autour d’une table, où sont débattues les thématiques qui font l’actualité du monde de l’art contemporain. Des intervalles musicaux et performatifs viennent ponctuer les discussions des invité·es, artistes et commissaires d’exposition.
Radio Montmartre #126 : Marcel Devillers
Lectures, évocations, paroles et échanges autour de l’espace domestique et l’espace d’exposition, animés par Antonio Contador, avec Marcel Devillers, Anne-Lou Vicente, Céline Vaché Olivieri et Sarah Holveck.
Une émission enregistrée le 3 mars 2025 depuis l’atelier 126 de la Cité Montmartre aux Artistes, en direct sur *Duuu Radio.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples.
Jingle conçu par Arthur Bécart à partir des enregistrements des enfants de Môm’18 à l’occasion d’une visite à la Cité Montmartre aux Artistes.
Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises. Avec le soutien de la mairie du 18e arrondissement de Paris.
Et puis que ça finisse en fiesta, en fait, ça nous plaît bien.
Radio Montmartre est un cycle de performances radiophoniques réalisé en direct depuis les ateliers d’artistes de la cité Montmartre Aux Artistes dans le 18e arrondissement à Paris. Diffusée chaque trimestre sur *Duuu, Radio Montmartre est préparée et animée par l’artiste Antonio Contador. Les émissions sont guidées par le concept de micro-ouvert autour d’une table, où sont débattues les thématiques qui font l’actualité du monde de l’art contemporain. Des intervalles musicaux et performatifs viennent ponctuer les discussions des invité·es, artistes et commissaires d’exposition.
RADIO MONTMARTRE #103 : LES DIX ANS DE TONUS, ESPACE DE VIE ET D’EXPOSITION
Animé par Antonio Contador, avec Vincent de Hoÿm (Jacent), Théo Robine-Langlois, Fabienne Audeoud, Fiona Vilmer et Benoît Lamy de La Chapelle. Performance au synthétiseur modulaire par Fabienne Audéoud et une lecture de Théo Robine-Langlois.
Une émission enregistrée le 17 octobre 2024 à la cité Montmartre aux Artistes, en public et en direct sur *Duuu Radio.
Enregistrement : Sampson Staples. Montage & mixage : Arthur Bécart.
Jingle conçu par Arthur Bécart à partir des enregistrements des enfants de Môm’18 à l’occasion d’une visite à la Cité Montmartre aux Artistes.
Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises.
En dépit de ce qui semble à première vue les opposer, je vais essayer de montrer comment ces deux pratiques, sabotage et auto-construction, entretiennent au contraire des terrains communs, et un même pouvoir collectivement émancipateur.
Invitation au 19 est un podcast produit par *Duuu Radio en partenariat avec le 19 Crac, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard.
Cet épisode a été réalisé les 18 et 19 juillet 2024 à l’occasion de l’École d’été : deux journées de rencontres et d’ateliers dédiées aux artistes et professionnel·les de l’art, autour des pratiques du sabotage et leur potentiel transformateur. Elles se sont déroulées dans le cadre de l’exposition du collectif Assemble, Blood in the Machine.
Le 19 Crac remercie les intervenant*es de ces deux journées : Mathilde Chénin, artiste et co-fondatrice du projet bermuda, Camille Sineau, artiste et membre du collectif Assemble, Pierre Lamard, historien, Laurent Lacotte, artiste et l’association Juste Ici.
Événement organisé dans le cadre des Rencontres Art et Territoires de Seize Mille, réseau art contemporain Bourgogne-Franche-Comté et estampillé par Pays d’Agglomération de Montbéliard Capitale Française de la Culture 2024.
Réalisation et montage : Morgane Charles
Mixage : Arthur Bécart
J’ai fais des carrés de permaculture, et on a dit c’est des cercueils de belle-mère.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu—radio. En 2023-2024, des groupes voisins des expositions hors les murs du centre d’art réagissent avec les artistes Sonia Saroya et Edouard Sufrin et la réalisatrice sonore Elen Huynh à l’arrivée du centre d’art à côté de chez elles et eux. Pour faire écho à la thématique de la saison, la science-fiction, elles et ils enregistrent et éditent des bruits du futur en utilisant différents dispositifs de captation sonore de nos environnements. Chaque groupe crée également son outil d’émission à partir d’une vielle radio dont les composants électroniques sont remplacés. Ces appareils formeront in fine une installation collective diffusant les matières sonores
collectées tout au long du projet.
Au fil de la visite de l’exposition «lunulae #4» et de leurs impressions des œuvres découvertes, les enseignant·es de la formation «Paysages et languages artistiques» de la DSDEN 91 s’intéressent aux zones. Les conversations suscitées par la rencontre avec les zones créées par les artistes sont entrecoupées des paysages sonores composés à partir d’enregistrements des bruits d’un territoire aux limites floues.
Une émission enregistrée en mai 2024 par les enseignant·es et conseillères pédagogiques de la formation «Paysages et langages artistiques» de la DSDEN 91, accueilli·es dans l’exposition par Marie Plagnol, accompagné·es par les artistes Sonia Saroya et Edouard Sufrin et la réalisatrice sonore Elen Huynh.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Plusieurs témoins affirment avoir été confrontés à des apparitions de fantômes.
«Transmissions» est un programme de radio pensé «pour», «par» et «avec» différent·es usager·ères du centre d’art, en connivence avec des artistes invité·es. Espace d’échanges et de dialogues, il invite des usager·ères à donner voix à leurs rencontres avec les expositions, les œuvres et les artistes. «Transmissions» ouvre la médiation à d’autres récits que ceux de l’institution. Le projet cherche à renverser, par l’expérimentation et le tâtonnement radiophoniques, les relations pédagogiques traditionnelles. Le jeu, les paroles ou musiques échangées invitent à entrer dans les expositions du CAC Brétigny par l’écoute, volontairement dissonante et plurielle, de celles et ceux qui en foulent le sol.
«Transmissions» est mené en collaboration avec *Duuu—radio. En 2023-2024, des groupes voisins des expositions hors les murs du centre d’art réagissent avec les artistes Sonia Saroya et Edouard Sufrin et la réalisatrice sonore Elen Huynh à l’arrivée du centre d’art à côté de chez elles et eux. Pour faire écho à la thématique de la saison, la science-fiction, elles et ils enregistrent et éditent des bruits du futur en utilisant différents dispositifs de captation sonore de nos environnements. Chaque groupe crée également son outil d’émission à partir d’une vielle radio dont les composants électroniques sont remplacés. Ces appareils formeront in fine une installation collective diffusant les matières sonores
collectées tout au long du projet.
Des archives réelles ou fictives venues de réalités parallèles ou de futurs possibles peuplaient l’exposition «Les conjugueuls #3: Mémoires planétaires». Après les avoir découvertes, les élèves de terminales option arts plastiques du lycée Albert Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois créent une bulle sonore aux temporalités floues: histoire de fantômes piochées dans la grande archive du net se mêlent à différents bruits du monde contemporain.
Une émission enregistrée en mai 2024 par les terminales option arts plastiques du lycée Albert Einstein de Sainte-Geneviève-des-Bois accompagné·es par les artistes Sonia Saroya et Edouard Sufrin et la réalisatrice sonore Elen Huynh, ainsi que par leur professeure Alicia Pelletier.
«Transmissions» s’est construit avec le soutien de la Région Île-de-France (2020-2021). Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat d’Éducation Artistique et Culturelle (CTEAC) de Cœur d’Essonne Agglomération avec la DRAC Île de France et l’Académie de Versailles.
Avec ma voix c’est comme si je pouvais me transformer. En un quart de seconde, je deviens une tourterelle.
L’exposition Peupler les plis, s’est tenue au Sample à Bagnolet du 4 au 21 avril 2024, dans le cadre d’un partenariat entre l’université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, la Collection départementale d’art contemporain de Seine-Saint-Denis et le Sample.
Cette exposition collective avait pour ambition de repenser l’impact des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 sur l’agglomération parisienne et ses habitant.es. Via une sélection de 13 œuvres, les étudiant·es du Master Médiation, Exposition, Critique de l’Universitée Paris 8 Vincennes Saint-Denis ont proposé de porter le regard sur la notion de “plis”, compris comme des interstices au sein desquels se développent des espaces résistances, souvent invisibilisés sur le territoire de la Seine-Saint-Denis. Dans Peupler les plis, Violaine Lochu a présenté une série de partitions et deux performances en préambule de son exposition Dojo qui s’est tenue à l’École et Espace d’art contemporain Camille Lambert à Juvisy du 27.04 au 01.06.24. Ces pièces s’orientent autour des gestes collectifs d’autodéfense et de la voix/cri comme mode d’autodéfense.
Dans le cadre de la programmation associée à Peupler les plis, et en coproduction avec l’École et Espace d’art contemporain Camille Lambert, un entretien entre Violaine Lochu, Lise Lerichomme, et les étudiant·es du Master, le 7 mai, a été enregistré et diffusé en direct par *Duuu Radio. « Suffrajitsu », le nom des pratiques d’autodéfense des suffragettes, est aussi le titre de cette conversation qui porte sur la formulation de la colère, les stratégies de résistance corporelle, les formes d’adelphité.
Lise Lerichomme est artiste et maîtresse de conférence en Arts Plastiques à l’Université de Picardie Jules Verne à Amiens, son travail explore les formes d’utopie produites à partir
d’œuvre d’art contemporain. Tandis que les recherches de Violaine Lochu explorent la voix comme vecteur de métamorphose, sa pratique artistique se déploie entre les champs de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore.
Intervenant.es : Violaine Lochu, Lise Lerichomme, Garance Verove, Idris Bennai, Jeanne Berthier et Clélia Barbut.
Enregistrement : Elen Hyunh