05.09.25
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Depuis 2016, *Duuu co-réalise des émissions avec Radio Sans Nom, un projet issu de la Colifata, la radio des internes et externes de l’hôpital Borda de Buenos Aires, la première radio au monde à émettre depuis un hôpital psychiatrique. Sur ce même modèle, la Radio Sans Nom rassemble les patient·es du Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel d’Asnières pour une émission hebdomadaire, animée par Alfredo Oliviera.

Depuis 2018, *Duuu accueille chaque année la Radio Sans Nom en résidence à la Villette. Une fois par semaine, les patient·es du CATTP d’Asnières et les soignant·es se retrouvent autour d’un dispositif radiophonique de groupe, réalisant collectivement des émissions en direct.

Le 5 septembre 2025, après avoir passé un nouvel été en résidence à *Duuu, les participant·es de la Radio Sans Nom investissent une nouvelle fois le studio pour proposer une émission inédite, autour des 10 ans de création de la radio.

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📆 Vendredi 5 septembre 2025
⏰ De 15h à 17h30
☀️ Émission en plein air, ouvert et gratuit
📡 En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
📌 Plan d'accès - Folie N4, Parc de la Villette

Enregistrement : Alfredo Oliviera & Aurore Portales

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05.04.17
Monologue en courant pour rien #1
Antonio Contador
34'49"
Pièce (35)
Pièce (35)
05.04.17
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De 2011 à 2014, avec un intervalle de près de trois ans entre le 9e et les trois derniers, j’ai réalisé des monologues en courant pour rien. Trois ans après le dernier de 2014, j’en entame de nouveaux. De quoi s’agit-il ? De courir et d’enregistrer ce qui sort de ma bouche et ses environs pendant les courses, sans script préétabli, sans souci de qualité autre que celle d’écoute du mp3 qui en découlera. Le dispositif est simple : un sac-banane autour de la ceinture contenant un enregistreur numérique auquel est relié un micro-cravate épinglé au col du t-shirt. Aucun fil n’est apparent, je demeure pour le quidam un coureur ordinaire.
L’impossibilité des idées à se fixer quand le corps est en course est l’une des premières choses à laquelle j’ai dû faire face ; au bout d’une dizaine de minutes, l’intensité de l’effort est totalitaire, au point d’oblitérer toute pensée réfractaire. C’est alors qu’une sorte de gros vide s’installe à partir duquel s’émancipent ces monologues n’aspirant à rien.

Une émission proposée par Antonio Contador.

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