Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
Ma bouche sera toujours leur bouche à eux
Portrait Ñun #6 : Mame Diarra et Prince Mabo
Série de portraits enregistrés lors de la résidence Ñun (Nous) à Tambacounda, Sénégal, décembre 2024.
Ñun (Nous) est un projet de coopération artistique entre l’association Free label (Tambacounda, Sénégal) et *Duuu Radio (Paris, France), soutenu par l’Institut Français et la Ville de Paris.
Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot.tes à Tambacounda, qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et du futur. Autour de ce projet, Duuu mène une résidence annuelle en 2024 et 2025, participant à une réflexion autour des moyens de constituer une archive vivante des récits traditionnels oraux sénégalais. Une première résidence en 2024 est organisée avec les artistes Théo Robine-Langlois, Eden Tinto Collins, Bocar Niang, en collaboration avec l’équipe de Free Label et de Duuu radio. Une deuxième résidence en décembre 2025 avec les artistes Pierrick Mouton et Louise Guegan poursuit cette collaboration.
Ce projet a donné lieu à des enregistrements, des émissions en direct, des workshops et des événements publics, à Dakar et Tambacounda.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Paris.
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise, *Duuu radio
Enregistré à Tambacounda, décembre 2024
Montage et post-production : Aurore Portales
Certains jouent la guitare, le kora, le djembé, le balafon, et on joue, c’est comme ça.
Portrait Ñun #4 : Diougouna Cissokho
Série de portraits enregistrés lors de la résidence Ñun (Nous) à Tambacounda, Sénégal, décembre 2024.
Ñun (Nous) est un projet de coopération artistique entre l’association Free label (Tambacounda, Sénégal) et *Duuu Radio (Paris, France), soutenu par l’Institut Français et la Ville de Paris.
Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot.tes à Tambacounda, qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et du futur. Autour de ce projet, Duuu mène une résidence annuelle en 2024 et 2025, participant à une réflexion autour des moyens de constituer une archive vivante des récits traditionnels oraux sénégalais. Une première résidence en 2024 est organisée avec les artistes Théo Robine-Langlois, Eden Tinto Collins, Bocar Niang, en collaboration avec l’équipe de Free Label et de Duuu radio. Une deuxième résidence en décembre 2025 avec les artistes Pierrick Mouton et Louise Guegan poursuit cette collaboration.
Ce projet a donné lieu à des enregistrements, des émissions en direct, des workshops et des événements publics, à Dakar et Tambacounda.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Paris.
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise, *Duuu radio
Enregistré à Tambacounda, décembre 2024
Montage et post-production : Aurore Portales et Arthur Bécart
Nous sommes tous des goorgoorlu, ce sont des gens qui se démerdent
Portrait Ñun #3 : Amady Niang
Série de portraits enregistrés lors de la résidence Ñun (Nous) à Tambacounda, Sénégal, décembre 2024.
Ñun (Nous) est un projet de coopération artistique entre l’association Free label (Tambacounda, Sénégal) et *Duuu Radio (Paris, France), soutenu par l’Institut Français et la Ville de Paris.
Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot.tes à Tambacounda, qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et du futur. Autour de ce projet, Duuu mène une résidence annuelle en 2024 et 2025, participant à une réflexion autour des moyens de constituer une archive vivante des récits traditionnels oraux sénégalais. Une première résidence en 2024 est organisée avec les artistes Théo Robine-Langlois, Eden Tinto Collins, Bocar Niang, en collaboration avec l’équipe de Free Label et de Duuu radio. Une deuxième résidence en décembre 2025 avec les artistes Pierrick Mouton et Louise Guegan poursuit cette collaboration.
Ce projet a donné lieu à des enregistrements, des émissions en direct, des workshops et des événements publics, à Dakar et Tambacounda.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Paris.
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise, *Duuu radio
Enregistré à Tambacounda, décembre 2024
Montage et post-production : Sampson Staples
Les enfants griots pourront venir ici, s’approprier le lieu, faire des répétitions de performances… Habiter le lieu. S’inspirer, travailler.
Portrait Ñun #1 : Galabel
Série de portraits enregistrés lors de la résidence Ñun (Nous) à Tambacounda, Sénégal, décembre 2024.
Ñun (Nous) est un projet de coopération artistique entre l’association Free label (Tambacounda, Sénégal) et *Duuu Radio (Paris, France), soutenu par l’Institut Français et la Ville de Paris.
Depuis 2018, Bocar Niang s’investit dans la création d’un Musée Griot.tes à Tambacounda, qui sera le premier espace africain dédié aux pratiques griottes contemporaines et du futur. Autour de ce projet, Duuu mène une résidence annuelle en 2024 et 2025, participant à une réflexion autour des moyens de constituer une archive vivante des récits traditionnels oraux sénégalais. Une première résidence en 2024 est organisée avec les artistes Théo Robine-Langlois, Eden Tinto Collins, Bocar Niang, en collaboration avec l’équipe de Free Label et de Duuu radio. Une deuxième résidence en décembre 2025 avec les artistes Pierrick Mouton et Louise Guegan poursuit cette collaboration.
Ce projet a donné lieu à des enregistrements, des émissions en direct, des workshops et des événements publics, à Dakar et Tambacounda.
Ce projet est réalisé avec le soutien de l’Institut Français et de la Ville de Paris.
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise, *Duuu radio
Enregistré à Tambacounda, décembre 2024
Montage et post-production : Aurore Portales
Mon histoire au 19 a commencé avec un didon-fontaine géant et s’est terminée avec une barque suspendue au milieu de la grande salle.
Invitation au 19 est un podcast produit par *Duuu Radio en partenariat avec le 19 Crac, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard.
En 1921, l’entreprise Peugeot fait l’acquisition d’une parcelle au 19 avenue des alliés à Montbéliard. Le bâtiment industriel à la charpente métallique emblématique connaîtra plusieurs vies. Mais c’est à partir des années 80 que le désir d’art contemporain s’affirme et devient un axe important de la politique locale, et par extension, de la reconversion du bâtiment.
En 1995, le 19 Centre régional d’art contemporain s’installe dans cet ancien atelier de réparation Peugeot et Philippe Cyroulnik en prend la direction. L’édifice est cédé à la ville de Montbéliard en 2009, il s’inscrit alors dans le patrimoine industriel de la commune et vit une rénovation conséquente, notamment de sa façade. En 2016, Anne Giffon-Selle devient la nouvelle directrice du centre d’art et Adeline Lépine lui succède en 2022.
Labellisé centre d’art intérêt national par le Ministère de la Culture, le 19, Crac œuvre depuis 30 ans à la diffusion et à la production d’œuvres contemporaines. Au cœur de toutes ses actions, la médiation occupe une place de choix, ainsi que les projets de résidences. Tout comme la programmation artistique, ils contribuent au dialogue permanent entre le lieu et son territoire d’implantation.
En 2025, pour fêter cette décennie supplémentaire, l’équipe du 19 lance une collecte de souvenirs et invite chacun et chacune à partager une anecdote ou un événement marquant lié au lieu. Les témoignages collectés tissent ainsi la mémoire collective du 19 à travers le temps et mettent en lumière l’empreinte artistique du centre d’art au sein du paysage culturel et social.
Le 19 remercie France Acquart, Stéphanie Bunod, Arnaud Clety, Sylvie Daval, Tarsila Delaborde, Fatou Diongue, Anne Giffon-Selle, Hana Jamaï, Brandon Koziol, Fanny Maugey, Sandra et tous les anonymes pour leurs témoignages. Les extraits sonores ont été enregistrés lors du concert Glitch d’Emilie Škrijelj le 21 juin 2025 à l’occasion de la C’PARTY, la fête d’anniversaire du 19, Crac.
Montage et mixage : Aurore Portales
On est dans des espaces politiques qui ont une très forte méconnaissance de ce que c’est que le travail de l’art.
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
Jimmy Cintero autour des conditions de travail et rémunération des artistes-auteur.ices, en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Jimmy Cintero est designer graphique. Il est syndiqué au SNAP-CGT et membre du groupe de travail sur la continuité de revenus pour les artistes auteur·ices. Constitué de plusieurs organisations professionnelles, ce groupe travaille pour intégrer les artistes auteur·ices dans la caisse commune de l’assurance chômage.
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
Il y a toujours cette impression de mur invisible entre habitant.es valenciennoix.ses et étudiant.es de Valenciennes.
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
Restitution du workshop de Jeanne Mayer à l’ésad Valenciennes, où se sont mêlés haïkus sonores, reportages et témoignages d’étudiant·es. Avec Laurette Bremme, Célia Colas, Titouan Lacroix, Camomille Leguiader, Anouk Malfoi, Roméo Panarelli et Lou Pavy.
Jeanne Mayer écrit et réalise des documentaires et des fictions. Elle collabore régulièrement aux émissions Affaires sensibles (France Inter) et Les pieds sur terre (France Culture). Son dernier film documentaire, Dreams, est disponible sur France.TV. Elle mène aussi des projets participatifs de création sonore au sein du duo Bocal Vocal, dont Rêve-et-Marne
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
N’importe qui peut apprendre à enseigner de façon à ce que l’éducation soit une pratique de la liberté.
À l’occasion de la Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » sera l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
Lecture par Félixe Kazi-Tani : extrait de la théorie comme pratique libératrice de Bell Hooks.
Artiste, chercheur·e et membre fondateur·ice de Bye Bye Binary. Doctorant·e à la Villa Arson Nice, sa pratique explore l’édition comme espace d’enquête collective, avec un intérêt marqué pour les médias imprimés tels que les zines, les éditions Risograph et les expérimentations typographiques. Les recherches de Félixe s’articulent souvent autour des archives queer et féministes, des pratiques de soin, et des intersections entre alimentation, communauté et éthique du design.
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
Tom Cruise passe son temps à chercher du vide pour se jeter dedans.
Radio Montmartre est un cycle de performances radiophoniques réalisé en direct depuis les ateliers d’artistes de la cité Montmartre Aux Artistes dans le 18e arrondissement à Paris. Diffusée chaque trimestre sur *Duuu, Radio Montmartre est préparée et animée par l’artiste Antonio Contador. Les émissions sont guidées par le concept de micro-ouvert autour d’une table, où sont débattues les thématiques qui font l’actualité du monde de l’art contemporain. Des intervalles musicaux et performatifs viennent ponctuer les discussions des invité·es, artistes et commissaires d’exposition.
Radio Montmartre #119 : Ludovic Sauvage et Fiona Vilmer. Animé par Antonio Contador, avec Ludovic Sauvage, Fiona Vilmer, Ji-min Park et Lucas Charrier.
Autour d’un feu de camp, mi-fictionnel mi-réel, l’émission chercher à questionner nos souvenirs de fiction.
Une émission enregistrée le 8 octobre 2025 depuis l’atelier 119 de la Cité Montmartre aux Artistes, en direct sur *Duuu Radio.
Jingle conçu par Arthur Bécart à partir des enregistrements des enfants de Môm’18 à l’occasion d’une visite à la Cité Montmartre aux Artistes.
Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises. Avec le soutien de la mairie du 18e arrondissement de Paris.
Enregistrement direct : Sampson Staples et Mathias Dupaquier
Post-production : Sampson Staples
Je pense que la transmission et le rapport à l’autre est quelque chose qui me nourrit et dont j’ai besoin.
À l’occasion de la sortie de la monographie Inventaire / Langage, éditée chez Paraguay Press, *Duuu invite Violaine Lochu à présenter l’ouvrage aux côtés des critiques d’art et auteurices Vanessa Desclaux et Florian Gaité.
Avec les contributions également de Nadine Hounkpatin, Bruno Latour, Nastassja Martin et Anne-Françoise Rouche.
Coordination éditoriale - Vanessa Desclaux et Noëlig Le Roux.
Conception éditoriale et graphisme - Christophe Hamery.
Extraits des pièces sonores :
W Song, 18 min, 2022
Production Institut Français saison France/ Portugal, vaga - espaço de arte e conhecimento
Pontadelgada, Portugal, studio Eole, Toulouse, France
O Child, 23 min, 2023
Production Galerie Dohyang Lee
Expérience Johnny, 6min, 2025
Production La S Grand Atelier, Vielsalm, Belgique, BPS22 Charleroi, Belgique
Enregistrement : Sampson Staples
Montage : Aurore Portales
C’était une expérience de solidarité, mais aussi un pari.
Invitation au 19 est un podcast produit par *Duuu Radio en partenariat avec le 19 Crac, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard.
Cet épisode a été réalisé à l’occasion d’une rencontre entre l’artiste Laura Molton et les commanditaires d’Audincourt, en vue d’une étude pour une œuvre de commande en lien avec l’action Nouveaux Commanditaires pour laquelle le 19 Crac est actuellement médiateur-relais sur l’aire urbaine Belfort-Montbéliard sous le tutorat d’A Demeure.
L’action Nouveaux commanditaires permet à des citoyennes et des citoyens confrontés à des enjeux de société ou de développement d’un territoire, d’associer des artistes contemporains à leurs préoccupations par le biais d’une commande.
Des habitant·es d’Audincourt, regroupé·es au sein de l’association Engrenages artistiques, initient une commande d’œuvre autour du patrimoine du quartier des Autos, en particulier l’église du Sacré-Cœur et les maisons Castors. Situé dans un territoire ouvrier façonné par l’industrie Peugeot, le quartier des Autos porte l’histoire d’un siècle de mutations sociales, urbaines et culturelles. C’est un lieu d’accueil, de construction collective et d’initiatives citoyennes, marqué par l’auto-construction, la mixité sociale et les expérimentations culturelles. L’église du Sacré-Cœur, érigée par les habitant·es avec la complicité d’architectes et artistes majeurs, ainsi que les Maisons Castors, lieux de vie auto-construits par leurs habitant·es en sont des symboles.
La commande vise à raviver cet héritage en lien avec les valeurs de solidarité, de transmission et de bien commun. Elle entend « faire mémoire », donner à voir un patrimoine peu visible et ouvrir un nouveau récit collectif. Les commanditaires imaginent une œuvre immatérielle, ancrée dans l’histoire du quartier, mais ouverte à d’autres formes et lectures, en lien avec les habitant·es, les écoles et les nouvelles générations.
Avec les commanditaires Edwige et François Dumel, François Nageleisen, Geneviève Pastre et Brigitte Rimbert avec l’association Engrenages artistiques, Patrimoine et Transmission. Et le soutien des habitant·es et acteur·ices d’Audincourt pour un développement et une valorisation du patrimoine industriel, ouvrier et artistique du quartier des Autos.
En partenariat avec la Société des Nouveaux Commanditaires et Pays Montbéliard Agglomération.
Enregistrement : Morgane Charles
Post-Production : Aurore Portales
Avec eux, j’entrouvrais le grand livre des forêts, le répertoire des empreintes et des pistes, le catalogue des odeurs de musc laissées dans la fougère ou la myrtille de loup.
Paysages animés #1 : Le grand livre des forêts
« Paysages animés » est une anthologie de textes des vingtième et vingt-et-unième siècles, aimés, choisis et présentés par Anne Simon, chercheuse en écopoétique au Centre national de la recherche scientifique et professeure à l’Ecole normale supérieure.
Le mot « paysage » est issu de ces « pays » dont on marquait chez les Latins les contours par des bornes. Mais un paysage est bien plus aujourd’hui qu’une contrée rurale composée et délimitée par notre main, ou une vue étalée devant notre regard jusqu’à l’horizon. Lieu de vies multiples, de souffles traversants, d’éléments déclinés en d’infinies variations, de lignes enroulant le proche et le lointain, il n’est de paysage qu’habité. Chaque paysage s’anime des relations que nous entretenons avec lui, relations d’englobement, de confrontation, d’interrogation, de solitude, de partages, de joie, d’arpentages…
Puissants, souvent fragilisés, ces paysages où se nouent nature et culture, expérience sensible, émotion et imaginaire, n’ont cessé de nous inviter à la lecture et l’écriture. Il est temps d’écouter ces pages-paysages.
La collection « Paysages animés » dirigée par Anne Simon s’intègre dans les activités de la Chaire Sous le paysage, avec le soutien de l’École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire, de Nantes Université et du programme FORESTT-HUB. Présidée par l’artiste Fabrice Hyber, cette chaire a vocation à questionner les enjeux contemporains de la figuration du paysage par le croisement de recherches scientifiques et artistiques.
Textes :
- Jean-Pierre Otte, L’Amour en forêt, Paris, Julliard, 2001, p. 11-15
- Claudie Hunzinger, Les Grands Cerfs, Paris, Grasset et Fasquelle, 2019, pp. 54-56 ; p. 73
- Romain Bertrand, « Prologue – L’entaille du monde », Le Détail du monde. L’art perdu de la description de la nature, Seuil, « L’univers historique », 2019, pp. 11-14.
Lecture : Anne Simon
Enregistrement et production : Loraine Baud
Mixage et habillage sonore : Morgane Charles
Quand tu vas à l’espace vert, surtout soit pas vert.
Écho / l’ÉSAT est une performance vocale composée à partir de l’écoute des lieux de travail des travailleur.euses de l’Établissement et service d’accompagnement par le travail (Ésat) Marsoulan à Montreuil : ateliers de fabrications, extérieurs, salles d’activités. En compagnie des participant.es, il s’agissait d’interpréter vocalement les éléments sonores environnants : souffleries, bruits d’outils, machines, fragments de conversation… Dans cette performance, tout le spectre de la voix est convoqué : chant, parole, chuchotement, bruit… Sans « chef.fe d’orchestre » – afin de privilégier l’écoute et la création collective – , le chœur « s’autodirige » à partir d’une partition ouverte composée avec Violaine Lochu.
Une performance vocale réalisée par Tony Ginechesi, Arthur Nacfer, Maryse Bomba, Yaya Sissoko, Wouahid Boukir, Priscilla Garnier et Violaine Lochu.
Un cycle d’ateliers réalisés lors de la résidence de-dans-hors-choeur de Violaine Lochu à *Duuu Radio à Montreuil dans le cadre du programme des résidences « Babel » du Campus francophone en Seine-Saint-Denis.
Enregistrement et mixage : Aurore Portales
Réalisation : Violaine Lochu
Coordination : Sarah Banville
Merci à Sarah Rodhe pour son accompagnement précieux.
C’était pas gagné, mais on est très heureux et heureuses d’être allé.es jusqu’au bout.
Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.
Septembre 2024. L’école supérieure d’art et design de Valenciennes, école bicentenaire, vient d’effectuer sa dernière rentrée. La mission semble claire : il s’agit dorénavant de conduire le projet à sa fin. Cessation par achèvement. Mais comment achever une école d’art ? Une école faite de vies, de projets, de possibles, de travail, de liberté, de contraintes, d’alternatives, de rêves, de pensées, de sueur, de transgression, de luttes (trop de luttes, pas assez de luttes), de fêtes, d’audace, d’autonomie, d’amitiés.
Cet ultime épisode se déroule le soir du 27 juin 2025, au moment même où l’école invite le public à se joindre à elles et eux pour les aider à fermer leurs portes définitivement. Avant de disparaître dans les abîmes, l’école d’art bicentenaire ouvre ses portes une dernière fois. Pour accompagner ce moment précieux et difficile de fermeture, iels relayent quelques messages de soutien, de réconfort et de rage, qui leurs sont parvenus par le biais d’un répondeur que l’école a mis en place.
Enregistrement : Loraine Baud
Post-production : Aurore Portales
On rit un peu qu’on n’a jamais été aussi productif à l’ésad que ces derniers mois.
Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.
Septembre 2024. L’école supérieure d’art et design de Valenciennes, école bicentenaire, vient d’effectuer sa dernière rentrée. La mission semble claire : il s’agit dorénavant de conduire le projet à sa fin. Cessation par achèvement. Mais comment achever une école d’art ? Une école faite de vies, de projets, de possibles, de travail, de liberté, de contraintes, d’alternatives, de rêves, de pensées, de sueur, de transgression, de luttes (trop de luttes, pas assez de luttes), de fêtes, d’audace, d’autonomie, d’amitiés.
À l’occasion de Nuit Blanche 2025, *Duuu & l’ésad Valenciennes proposent un événement hors-série dans le cadre du cycle de rencontres « Comment bien fermer une école d’art ? » qui rythme le dernier semestre d’existence de l’ésad Valenciennes. Le 7 juin 2025, la fermeture imminente de l’école approche. Loin d’être une veillée funèbre, l’événement « C’est la peur qui danse » est l’occasion de lui déclarer sa flamme, de rêver à l’avenir, de lui dédier une danse, de lire des haïkus et de se détendre lors d’un midnight book club.
Cet événement a été l’occasion d’enregistrer le sixième épisode du programme radiophonique « Comment bien fermer une école d’art ? », dans lequel est discuté les différentes tentatives de déconstruction pédagogique en art et en design, en considérant les écoles comme Zone d’Autonomie Temporaire aux côtés de Daria Ayvazova et Catherine Geel, en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Daria Ayvazova, designer-enseignante-chercheuse diplomée de l’ESADSE, a soutenu une thèse intitulée Designers Défroqués, dans laquelle elle articule des théories et des contextes économiques, socio-culturels et politiques afin d’évaluer la viabilité, l’efficacité et la sincérité de la démarche de ces designers qui s’opposent au système économique dominant.
Catherine Geel est historienne du design, commissaire d’exposition et éditrice, directrice artistique et directrice de projet. Professeure titulaire des écoles nationales supérieures d’art (France), elle enseigne l’histoire et la théorie du design à l’ENSAD Nancy, l’ENS Paris-Saclay, et Sciences Po Paris.
Une proposition de Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale.
Enregistrement : Sampson Staples & Morgane Charles
Post-production : Sampson Staples & Aurore Portales
C’est plus bankable et ça attire pas le même type de publics de dire qu’on va faire une soirée qui ressemble à Berlin, que de dire qu’on va faire une soirée qui ressemble à la free-party de Redon.
Introspecson est une introspection du son et par le son. Elle interroge des chercheur·euse·s et/ou artistes sur leurs objets d’étude en lien avec les récits intimes et activités non-académiques. Chaque épisode souhaite tracer les lignes qui composent la construction de savoirs sur la musique, estimant que « dans la politique et l’épistémologie des perspectives partielles […] réside la possibilité d’un questionnement soutenu, rationnel, objectif »*.
Introspecson souhaite questionner le poids social et politique de la musique et du son, les discours et valeurs qui s’y rattachent, la recherche et la pratique artistique, et fait entendre les productions qui accompagnent les chercheur·euse·s interrogé·e·s. Parcellaire, elle veut faire dialoguer celles et ceux qui parlent du sonore et saisir leurs manières de le faire.
Myrtille Picaud est sociologue au CNRS. Ses recherches initiales portaient sur les scènes musicales et les transformations urbaines à Paris et Berlin. Elle travaille aujourd’hui sur les politiques de sécurité dédiées à l’événementiel (festivals, Jeux olympiques) et sur le développement d’outils numériques pour la sécurité urbaine.
Tracklist :
- Nina Hagen - Naturträne
- Astéréotypie - Cheese bad girl
- Kiddy Smile - Sugar feat. Catz’n’Dogz
- PNL - Sur Paname
- INFERNAL - From Paris to Berlin
- Orchestre National de Barbès - Sidi Yahia-Bnet Paris
- Joëlle Léandre - Taxi
*Haraway, Donna, « Savoirs situés : questions de la science dans le féminisme et privilège de la perspective partielle », dans Manifeste cyborg et autres essais : Sciences - Fictions - Féminismes, anthologie établie par Laurence Allard, Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Éditions Exils, 2007.
Réalisation : Pierre Henry
Prise de son : Morgane Charles
Une émission enregistrée au studio *Duuu à la Folie N4/Parc de la Villette le 14 mai 2025
AAAaaah comment mais jeEEEuuuHHH aaAAAaAhh.
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
VOIX-CONTACT- un atelier proposé par Violaine Lochu le 12 mai 2025.
Dans la lignée des projets Système Berceuse, Signal Mouvement et Faire signe, l’artiste performeuse, visuelle et sonore Violaine Lochu poursuit sa recherche autour de la vibration vocale perçue autant auditivement que tactilement par cellui qui l’émet ou la reçoit. Envisageant la voix comme outil de soin, le groupe est invité à entrer en relation sans les yeux, par le chant et le geste. Voix contre voix, peau contre peau, les participant.es se mêlent les un.es aux autres pour ne former plus qu’un seul chœur.
Violaine Lochu est performeuse, artiste visuelle et sonore. Née en 1987, elle vit et travaille entre Montreuil (France) et Cotonou (Bénin). Son travail est une exploration de la voix comme vecteur de rencontre et de métamorphose. Lors de longues périodes d’immersion dans des milieux spécifiques, elle collecte différents matériaux sonores et visuels à partir desquels elle crée des performances, des installations sonores, des vidéos et des éditions. Sa pratique est transdisciplinaire ; évoluant dans le champ de l’art contemporain, de la musique expérimentale et de la poésie sonore ; créant des passerelles entre des univers contemporains et anciens, savants et populaires ; se nourrissant de rencontres mais aussi de lectures d’ouvrages appartenant au champ des sciences humaines (anthropologie, sociologie, psychanalyse).
Enregistrement : Arthur Bécart
Post-production : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris.
Trop bizarre ce couloir, et pourquoi les chiottes sont super loin ?! Heureusement que j’ai entraîné mon périnée quand j’avais dix ans à la swimming school de l’Iowa.
Au printemps 2025, *Duuu propose un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct à la radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.
A GHOST RADIO CAMP - un atelier proposé par Louise Siffert & Reem Saleh le 11 juillet 2025.
B.O.O.
Broadcasting Otherworldly Oscillations
Presents
A Ghost Radio Camp
À travers une session d’écriture collective, de tests vocaux et de bruitages artisanaux, les participant·es explorent les sons du frisson et de l’horreur. Qu’est-ce qu’une voix monstrueuse ? Comment faire parler les fantômes queer ? Comment bruiter un corps qui se transforme ? On écrit, on teste, on bruite et on enregistre. Grognements, cris et chuchotements, les participant·es prêtent leurs voix à des monstres fabuleux·ses pour créer de nouveaux récits hantés.
Louise Siffert se forme à la scénographie avant d’intégrer l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts à Paris. Elle est membre de DOC !, espace artistique autogéré à Paris. Les performances et films de Louise Siffert interrogent les communautés politiques en marge et leurs archives. À travers la fabrication de costumes, d’accessoires, de bandes sonores, Louise Siffert crée et investit des décors visuels qui nous plongent dans un univers bricolé, immersif et grotesque rappelant l’esthétique «camp» et dissidente de l’artifice. Son dernier projet WE HAVE DECIDED NOT TO DIE , a été montré au festival Actoral, à la Ménagerie de Verre, au Centre Pompidou, et au Belluard Bollwerk (Suisse). Avec son nouveau projet Lavender Nightmare, elle entame une recherche autour de la représentation de la vampire lesbienne dans différents corpus d’œuvres filmiques et littéraires.
Reem Saleh est artiste et designer, baséx entre Beyrouth et Paris. Iel a co-fondé Gross Encounters, une plateforme de recherche et d’éducation consacrée aux politiques de la monstruosité et de l’abjection dans les productions d’horreur et de science-fiction basse définition et à petit budget. Sa pratique s’ancre dans une exploration des images pauvres, des cultures visuelles subalternes, de l’histoire des peurs et de l’archéologie des médias, dans une tentative de reconstitution des lignées de communautés marginalisées. Reem développe actuellement un projet d’exposition autour des maisons hantées, envisagées comme prisme critique des infrastructures technologiques défaillantes.
Enregistrement et post-production : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris.
En quelques instants, le couvert est dressé pour le festin flamboyant.
Restitution de la résidence d’écriture recherche-création « Présents épais » de Phœbe Hadjimarkos-Clarke à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche et à l’Université Paris Cité.
Émission radiophonique à l’occasion de la publication de l’anthologie Comment l’Océan s’est illuminé, réalisée à l’occasion de l’atelier d’écriture « Deuiller-avec » de Phoebe Hadjimarkos Clarke. Avec Quentin Baghi, Matisse Crespo, Caroline Derniaux, Xavier Dizambourg, Phoebe Hadjimarkos Clarke, Enora Luce, Pauline Mabit, Elena Maj et Priscila Rosas Martínez.
Comment l’Océan s’est illuminé propose un regard parcellaire mais sensible sur un moment de bascule de notre histoire récente : le « Grand Feu » du 23 juin 2030, dont le 50ème anniversaire est célébré, et qui détruisit le Bois de Vincennes et déclencha une série d’événements aux répercussions profondes, tant écologiques que culturelles et psychiques. Elle revient sur l’apparition de la mystérieuse Conscience B, entité lumineuse encore mal comprise, ainsi que sur les comportements étranges des étourneaux endeuillés, dont les chants imitaient le feu et dont les corps donnèrent naissance à d’étranges champignons mi-végétaux, mi-oiseaux. Ces champignons, comme les cendres du bois, furent ingérés par les humain·es, ouvrant la voie à de nouvelles perceptions, de nouvelles sensibilités, voire peut-être à une forme de communication interespèce — ou d’hallucination collective.
L’anthologie ne s’essaie pas à dresser une approche scientifique exhaustive de l’évènement, mais préfère explorer les conséquences intimes, émotionnelles et symboliques de cette catastrophe fondatrice, en donnant notamment la parole aux « enfants du feu », cette génération marquée à jamais par la perte, la transformation des sens, et l’émergence d’une conscience autre. Elle cherche à rendre compte, par fragments, de ce moment qui redéfinit à jamais nos manières de voir et d’habiter le monde.
Une émission enregistrée en direct le lundi 26 mai 2025 à Bétonsalon - Centre d’Art et de Recherche.
C’est un peu flottant, c’est toujours présent.
Choeur Corps Care fait partie d’un ensemble d’œuvre présenté dans l’exposition personnelle de Violaine Lochu “Pharmakon / Reboot” au centre d’art contemporain La Criée à Rennes.
Cette pièce sonore a été composée à partir des paroles d’une quarantaine de personnes à qui Violaine Lochu a demandé de quoi elles aimeraient guérir. Invitées à chuchoter au micro, elles ont livré leurs maux sans hierarchie (graves / bénins) ni catégorisation (psychologiques / physiques). Par des analogies de sens et de formes (rythme, hauteur, timbre), les voix chuchotées se relient les unes aux autres formant un choeur dont les membres semblent s’écouter, partager, se révolter ensemble. Par fragments, la douleur se fait entendre tant dans le verbe que dans la nature même des voix qui soupirent, balbutient, sanglotent, rient, s’éteignent…
Choeur Corps Care approche la notion de maladie par les dessous du langage ; ses manques, ses creux, ses hésitations. Fragmentée, la pièce sonore expose autant qu’elle protège celleux qui se sont confié*es, invitant l’auditeurice dans un safe-space sonore où l’écoute flottante règne.
Choeur Corps Care
Pièce sonore stéréo, 17min, 2025
Avec les voix de 43 habitant.es de Rennes et de ses environs
Production La Criée, centre d’art contemporain, Rennes