Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
Je n’avais pas attendu de lire Aristote pour découvrir la sagesse des anciennes.
Ñun (NOUS)
Bocar Niang aka Bocar Freeman, Eden Tinto Collins, Kéliane Gnali, Nathan Komé Komé, Amadou Ly, Théo Robine-Langlois
Lectures collectives, discussions, concert, djset
Ñun (NOUS), nouveau recueil de texte de Bocar Niang, entre prises de position, liste de prénoms, une démission d’un job et des considérations griottes sur la ville de Paris.
Fondateur de l’Association Sénégalaise Free label, Bocar Niang a commencé son parcours depuis son enfance dans sa ville natale à Tambacounda au Sénégal. Né des parents de griots, Bocar Niang a.k.a Bocar Freeman, est à la fois écrivain, musicien et plasticien. Il vient de publier son deuxième recueil de texte intitulé Ñun - (NOUS) !
Ñun, en Wolof, veut dire “Nous” en Français : il y partage ses poèmes, contes d’enfance, manifestes et récits plurilingues autour du langage et de la technologie de la parole. Il est diplômé des beaux-arts de Paris - Cergy, mène une Thèse au Doctorat-RADIAN et Pensionnaire de l’Académie de France à Rome - villa médici 2022-2023
Une émission proposée par Bocar Niang, organisée à la Folie N4/La Villette le 01.07.22
Imaginons : nous sommes en 2042. Il fait déjà un peu trop chaud. Nous sommes réuni.es pour parler des 20 dernières années de ce qu’on appelait alors le Palais de Tokyo.
C’était mieux avant
Avec :
Tomoko Sauvage, musique en continu
- 00:02:04, Vava Dudu, artiste
- 00:05:13, Laurence Rassel, directrice de l’école de recherche graphique de Bruxelles
- 00:13:03, Eden Tinto Collins, artiste
- 00:20:58, Rim Battal, autrice
- 00:36:38, Benoît Piéron, artiste
- 00:47:22, Emmanuelle Pireyre, autrice
- 00:58:47, Youri Johnson, artiste
- 01:10:16, Claire Finch, écrivain*e
- 01:23:12, Béatrice Josse, curatrice
- 01:33:20, Maya Mihindou, artiste & Dorothée Munyaneza, metteuse en scène
- 01:47:52, Jay Ramier, artiste
- 01:59:51, Josèfa Ntjam, artiste
- 02:06:04, Ghita Skali, artiste
- 02:16:16, Joëlle Sambi, autrice
- 02:22:26, Mathis Collins, artiste
Pour ce premier rendez-vous de célébration des 20 ans, Le Palais de Tokyo invite les artistes et le grand public à prendre le contrepied de l’expression « C’était mieux avant ! », nostalgique d’un âge d’or révolu, pour imaginer, pendant une soirée, ce que pourrait être le futur de l’institution. Plutôt qu’un anniversaire tourné vers le passé, l’événement propose une vision prospective à rebours, au futur antérieur, et laisse la parole aux artistes, autrices et auteurs, activistes, philosophes, chercheurs et chercheuses afin qu’ils livrent leur vision et fassent part de leurs projections.
Imaginons : nous sommes en 2042. Il fait déjà un peu trop chaud. Dans le respect des gestes sanitaires, nous sommes réuni.es pour parler des vingt dernières années de ce qu’on appelait alors le Palais de Tokyo. De ce que nous y avons vu et vécu. De ce dont nous avons ri, de ce qui nous a ému, réjoui, interrogé, mis en colère, manqué, transformé. De ce qui nous a fait changer d’avis. De ce qui nous habite encore. De ce qui nous rachâche, comme disait Marguerite Duras au siècle dernier. De ce que nous attendions d’un centre d’art contemporain implanté dans le 16e arrondissement de Paris dans la première moitié du 21e siècle.
Au sein d’un environnement texturé par l’artiste Vava Dudu et la musicienne Tomoko Sauvage, une vingtaine d’intervenant.es partagent dans un format bref d’une dizaine de minutes, leurs regards subjectifs sur leurs relations et leurs attentes vis-à-vis des institutions, notamment culturelles, leurs désirs et leurs doutes, leur optimisme ou leur pessimisme. Autant de voix et de tonalités pour se livrer, ensemble, à une séance de fiction spéculative.
Émission diffusée en direct depuis le Palais de Tokyo le 12 mars 2022.
Réalisation : Léo Roche
Montage : William Maurice