La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
J’ai un exemple d’exposition dans laquelle étaient diffusées à fond des musiques populaires des années 60, comme si aujourd’hui on entrait à Beaubourg et qu’on était accueilli par un tube de Pascal Obispo.
Hiver 67-68, Paris tremble et le Musée des Arts Décoratifs se jette dans la culture pop et les utopies psychédéliques.
“Nous allons aujourd’hui écouter une partie de la Bande-Sonore de l’exposition Science-Ficton par Harald Szeemann, qui a eu lieu au Musée des Arts Décoratifs pendant cet hiver 1967-1968, au Pavillon de Marsan, une aile du Louvre. J’ai retrouvé toute la playslit dans les archives du Musée des Arts Décoratifs. La bande sonore fait un peu plus de 30 minutes. Elle commence avec un lancement de fusée qui vient de Radio Berne.”
Une émission proposée par Damien Airault, enregistrée le 10 octobre 2020 à Bétonsalon dans le cadre de Bivouac #3 / *DUUU, *Up Up Down Up Down Up Up, un programme de deux soirées de lectures, performances et concerts, en compagnie d’artistes invité.e.s et de correspondant.e.s de la radio.
Si tu penses que le monde de l’art est stupide, alors il me semble que tu refuses d’admettre son pouvoir et les causes de sa persistance.
En 1984, le critique d’art et théoricien Craig Owens a donné une longue interview à Lyn Blumenthal et Kate Horsfield à l’occasion de leur série de vidéos intitulée On art and Artists.
A la fois personnel, politique et visionnaire, Craig Owens revient sur ses expériences avec Rosalind Krauss et la fondation du journal October, les artistes et les critiques de la génération Pictures, les changements dans sa compréhension du marché de l’art, et comment le marché modifie l’art lui-même. Au passage, il parle de son parcours de l’Ouest d’une petite ville de Pennsylvanie à l’univers du théatre Off-Broadway de New York dans les années 70, et expose ses combats contre l’esthétique et les contradictions politiques qui hantent l’art contemporain - lesquelles sont encore d’actualité.
Craig Owens (1950-1990) était critique d’art et maître de conférence en art contemporain, avec pour centres d’intérêt la photographie, le postmodernisme, le féminisme et la pensée marxiste. Il a fait partie du comité éditorial de la revue October et a été plus tard rédacteur en chef de la revue Art in America. Il était professeur d’histoire de l’art à l’Université de Yale et au Barnard College. Il est décédé des suites du sida en 1990.
Une émission proposée par Damien Airault (traduction et lecture).
Bravo, et merci.
Merci.
À l’époque ou Éléonore Saintagnan tournait le duel final d’un western à Dunkerque avec douze collégiens (Le cercle, 2009), je passais des après-midis entiers dans ma chambre avec Stéphanie Guerville à faire de la musique de western (justement !) avec une pince coupante pour frotter la petite corde de ma guitare et imiter une baleine. Parallèlement, Gaëtan Campos était chez lui à faire de la musique de danse avec son ordinateur. Comme il sortait avec Stéphanie, il passait la chercher chez moi le soir. C’est un de ces soirs-là que j’ai rencontré Éléonore, sur le trottoir du bar tenu par Edouard Lernoux. Rapidement, la musique de western de chambre fut collée sur le duel de salle de classe.
Bientôt, Éléonore m’offre mon premier rôle au cinéma, celui d’un jeune joueur de quilles du Pas-de-Calais remplaçant au pied levé un senior fraîchement décédé, dans Les Malchanceux (2013). Elle me commande aussi la musique qui accompagnera l’arrivée de mon équipe sur le terrain pour le grand tournoi final. Stéphanie est partie depuis un moment s’installer sur la côte d’opale avec Edouard, qui a vendu son café. Paniqué par cette commande que je dois désormais honorer seul, j’appelle Gaëtan à la rescousse. Éléonore confie le reste de la musique du film à sa vieille amie Rosemary Standley et son père Wayne, qui sont tous deux de vrais joueurs de country américains…
Lors d’un rêve, resurgit l’histoire de renards qui prêtaient main forte à des trafiquants de drogue dans les années 90. Un troupeau d’hippopotames colombiens et des perruches vertes rejoignent les renards dans un nouveau film (Les Bêtes sauvages, 2015) qu’Éléonore et moi réalisons ensemble. Nous confions la musique à Gaëtan, qui y jouera aussi un petit rôle de douanier. Entre la new-beat belge et un requiem pour la mort d’un vieil hippopotame, il reprend le thème musical du Méli Park, dans une version psychédélique.
La même année, Éléonore tourne Une fille de Ouessant dans lequel je refais une apparition, derrière un buisson cette fois, sous les traits d’un saint lépreux. Pour la musique, elle choisit des morceaux du nouveau disque de Rosemary. Elle confie toutefois à Gaëtan la commande la plus délicate : une musique chinoise et bretonne à la fois…
– La Baleine, motteandguerville (2009, 9mn04) - Éléonore Saintagnan, Le Cercle, 2009
– Nine Pines Baby, Gaëtan Campos et Grégoire Motte (2013, 1mn56) - Éléonore Saintagnan, Les Malchanceux, 2013
– Jambalaya, Rosemary et Wayne Standley (2013, 2mn49) - Éléonore Saintagnan, Les Malchanceux, 2013
– Tom Sawyer, Billy Hill and the Hillbillies (Wayne Standley), (1982, 2mn33) - Éléonore Saintagnan, Les Malchanceux, 2013
– MeliPark Theme, Gaëtan Campos (2015, 6mn02) - Grégoire Motte et Éléonore Saintagnan, Les Bêtes Sauvages, 2015
– Requiem pour Pepe, Gaëtan Campos (2015, 4mn02) - Grégoire Motte et Éléonore Saintagnan, Les Bêtes Sauvages, 2015
– Extatic, Gaëtan Campos (2015, 3mn58) - Grégoire Motte et Éléonore Saintagnan, Les Bêtes Sauvages, 2015
– Ô Solitude, Birds on the Wire (Rosemary Standley et Dom la Nena), (2014, 6mn19) - Éléonore Saintagnan, Une fille de Ouessant, 2018
– All the world is green, Birds on the Wire (Rosemary Standley et Dom la Nena), (2014, 6mn46) - Éléonore Saintagnan, Une fille de Ouessant, 2018
– Air sino-breton, Gaëtan Campos (2017, 1mn30) - Éléonore Saintagnan, Une fille de Ouessant, 2018
– Extatic –version écartée, Gaëtan Campos (2015, 1mn32)
Une sélection musicale par Eléonore Saintagnan et Grégoire Motte.
On lui avait confié le fait d’écrire sur la pièce. Il a été très poli concernant la collection, la décrivant comme une “belle fleur en papier japonais, seulement à moitié éclose” Eurk, c’était le meilleur papier qu’on ait eu.
En 1984, le critique d’art et théoricien Craig Owens a donné une longue interview à Lyn Blumenthal et Kate Horsfield à l’occasion de leur série de vidéos intitulée On art and Artists. A la fois personnel, politique et visionnaire, Craig Owens revient sur ses expériences avec Rosalind Krauss et la fondation du journal October, les artistes et les critiques de la génération Pictures, les changements dans sa compréhension du marché de l’art, et comment le marché modifie l’art lui-même. Au passage, il parle de son parcours de l’Ouest d’une petite ville de Pennsylvanie à l’univers du théatre Off-Broadway de New York dans les années 70, et expose ses combats contre l’esthétique et les contradictions politiques qui hantent l’art contemporain - lesquelles sont encore d’actualité. Craig Owens (1950-1990) était critique d’art et maître de conférence en art contemporain, avec pour centres d’intérêt la photographie, le postmodernisme, le féminisme et la pensée marxiste. Il a fait partie du comité éditorial de la revue October et a été plus tard rédacteur en chef de la revue Art in America. Il était professeur d’histoire de l’art à l’Université de Yale et au Barnard College. Il est décédé des suites du sida en 1990.
Une émission proposée par Damien Airault (traduction et lecture).
Craig : Tu recherches le pouvoir pour être en mesure de l’exercer d’une manière différente, différente de celle que tu perçois autour de toi
Line : Quelqu’un une fois m’a décrit ça comme étant un bon capitalisme…
En 1984, le critique d’art et théoricien Craig Owens a donné une longue interview à Lyn Blumenthal et Kate Horsfield à l’occasion de leur série de vidéos intitulée On art and Artists.
A la fois personnel, politique et visionnaire, Craig Owens revient sur ses expériences avec Rosalind Krauss et la fondation du journal October, les artistes et les critiques de la génération Pictures, les changements dans sa compréhension du marché de l’art, et comment le marché modifie l’art lui-même. Au passage, il parle de son parcours de l’Ouest d’une petite ville de Pennsylvanie à l’univers du théatre Off-Broadway de New York dans les années 70, et expose ses combats contre l’esthétique et les contradictions politiques qui hantent l’art contemporain - lesquelles sont encore d’actualité.
Craig Owens (1950-1990) était critique d’art et maître de conférence en art contemporain, avec pour centres d’intérêt la photographie, le postmodernisme, le féminisme et la pensée marxiste. Il a fait partie du comité éditorial de la revue October et a été plus tard rédacteur en chef de la revue Art in America. Il était professeur d’histoire de l’art à l’Université de Yale et au Barnard College. Il est décédé des suites du sida en 1990.
Une émission proposée par Damien Airault (traduction et lecture).
Continuer à trainer dans les ruisseaux et boire boire boire boire tout le sirop.
On fait juste une sorte d’émission de variétés pour les petits et les grands comme il y en avait à la télé, avec une actualité culturelle autour d’un bouquin et de la musique sans playback.
pour la sortie du roman de Grégoire Motte : BABY, aux éditions Grandiose
avec Jean-Philippe Convert (mots), Gabriel Mattei (musique syncrétique), Grégoire Motte (chant et paroles), Mathilde Sauzet (mots) et Damien Airault (claviers et MC).
Extrait :
“Je fouille longtemps dans ce bain clignotant, pour retrouver un visage que je ne suis même plus certain d’avoir vu. Je la reconnais de justesse alors qu’elle dépose un grand plateau de verres vides sur le bar, à juste deux tabourets de moi. Je m’avance et elle me sourit parce qu’elle pense que je vais lui commander quelque chose à boire. À la place, je lui raconte — nous ne communiquerons jamais que dans un anglais assez pauvre — que j’ai noté le numéro d’une cabine téléphonique dans un village qui s’appelle Baby et que je voudrais la photographier pour faire un portrait d’elle avec un tampon encreur qui imprime « le numéro de Baby ». Tout ça la laisse un peu interdite et même agacée je pense, mais elle est vite sauvée par le grand plateau noir qui a déjà fait peau neuve : un magnum d’Absolut Vodka, du jus de pomme, des verres propres à gros cul, un cendrier, des glaçons dans un seau, un ananas en tranches. Tout ça doit bien peser une tonne, mais une fois dans ses mains, ça se met à tintinnabuler comme les étagères de la boutique de cristal de Bohême à l’aéroport de Budapest à chaque décollage d’avion.”
Le roman de Grégoire Motte, Baby, est édité par Grandiose et produit par ESAAA éditions – École supérieure d’art Annecy Alpes dans le cadre du D S R A
Une émission réalisée en direct au studio *Duuu /FOLIE N4 le 13 septembre 2019.
Soulevez vos jupons, déchaussez vos nylons,
Déposez-les ensuite dans tous ces gros bidons.…
Mesdames ne riez pas, c’est pour les militaires !
J’ai besoin de vos bas c’est l’effort de guerre !
un drame lyrique sur celle qui inventa les bas de chicorée
Grégoire Motte & Gabriel Mattei
Blanche Endive est une opérette troubadour pour récitants, chœurs d’enfants, accordéon, dessertine et épinette des Vosges.
Blanche Endive a été écrit par le compositeur et chef d’orchestre Gabriel Mattei à partir d’un livret de l’artiste Grégoire Motte rédigé en parallèle à la composition musicale et en vers libres. Reprenant des thèmes centraux à l’imaginaire de Motte, la composition s’articule autour de quatre histoires entremêlées : l’invention des bas en chicorée (1942), l’histoire du troubadour Jaufré Rudel et de la Princesse lointaine, la transformations des bas de nylons en parachutes et le moulage ratée d’une jambe de miss valenciennois.
Le premier enregistrement de Blanche Endive a eu lieu en mai 2019 avec la participation des choeurs d’école primaire de l’école de musique Lille Centre.
Sur une proposition de Damien Airault.
Je pense que la mission du curating aujourd’hui c’est aussi de parvenir à réunir l’archive nécessaire pour donner les outils de compréhension, et une ouverture à l’Histoire de l’Art que nous n’avons pas forcément en France.
Damien Airault s’entretient Chlöe Bonnie More de Zamân Books.
OFFPRINT 2018
En collaboration avec Offprint, le Centre national des arts plastiques (Cnap) accueille la webradio *Duuu, fondée en 2012 par des artistes et dédiée à la création contemporaine, pour un programme diffusé en direct au cœur du salon, avec des émissions et interviews avec des éditeurs, graphistes et artistes. Durant les 4 jours du salon, un programme d’émissions est réalisé en live et en public.
Une émission enregistrée le 10.11.2018 dans le cadre du Salon Offprint à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, en partenariat avec le Cnap et la Fondation Luma.
La bibliophilie c’est une nouvelle tendance du graphisme, qui a été combattue longtemps par le livre d’artiste qui était anti-bibliophile, et qu’il y a une forme de bibliophilie sensible au livre d’artiste qui est ramenée par les graphistes.
Damien Airault, critique d’art et commissaire d’expositions, invite LeMégot éditions, Lendroit éditions, 369 éditions et Tombolo Presses en compagnie d’artistes et de graphistes, pour une série d’entretiens au sein du salon Offprint.
Partie 1 - Lendroit éditions, avec Thibaut Vaillant-Champion et Thibaut Kinder
(26’23)
Partie 2 - Tombolo Press, avec Thierry Chancogne accompagné de Christophe Jacquet et Léna Araguas.
(47’15)
Partie 3 - 369 éditions, avec Clémence Seurat, accompagnée de Gwenola Wagon et Stéphanie Degoutin.
(32’16)
Partie 4 - LeMégot éditions, avec Matthieu Becker
(23’25)
OFFPRINT 2018
En collaboration avec Offprint, le Centre national des arts plastiques (Cnap) accueille la webradio *Duuu, fondée en 2012 par des artistes et dédiée à la création contemporaine, pour un programme diffusé en direct au cœur du salon, avec des émissions et interviews avec des éditeurs, graphistes et artistes.
Durant les 4 jours du salon, un programme d’émissions est réalisé en live et en public.
Une émission enregistrée le 08.11.2018 dans le cadre du Salon Offprint à l’École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris, en partenariat avec le Cnap et la Fondation Luma
Une proposition de Damien Airault.
Par exemple le Jardin des Bambous c’est une séquence faite de trois cadrages, et, lorsque Buren intervient, il reprend le thème de ses bandes de 8 centimètres mais il les matérialise en utilisant des pavés, des pierres.
Ouverture avant chantier (1/5)
À l’occasion de son installation dans la Folie N4 du Parc de la Villette, *Duuu reçoit Bernard Tschumi pour un entretien mené par Damien Airault et Eric Stéphany.
Architecte et professeur de l’Université Columbia, Bernard Tschumi a réalisé la conception architecturale du Parc de la Villette en 1983 à la suite d’un concours international lancé en 1982. À partir des 55 hectares du Parc de la Villette, Bernard Tschumi a pensé un aménagement en trois systèmes superposés : les points, matérialisés en Folies, les axes de circulation et les pelouses.
Les 25 Folies du Parc de la Villette sont réparties tous les 120 mètres selon une grille qui fait penser à une bataille navale englobant le Parc entier. Leurs noms (N4, L5…) évoquent également ce jeu grandeur nature. Chaque Folie est née d’un principe de déclinaison d’un cube rouge de 10,8 mètre de côté.
Damien Airault est un critique d’art et commissaire d’exposition très engagé sur la scène parisienne. Il a organisé depuis 2002 une trentaine d’expositions et manifestations artistiques, notamment dans le cadre de l’association Le Commissariat, qu’il a dirigée de 2008 à 2011, principalement avec de jeunes artistes. Il contribue régulièrement à *Duuu en tant que correspondant.
Eric Stephany est formé en droit, en histoire de l’art et en architecture. Il développe un travail de photographie et de sculpture, qui, suivant les traces du concept romantique allemand d’Einfühlung (empathie), cherche à souligner la manière dont nous projetons sur ces architectures qui nous entoure l’émotion qu’elles nous font ressentir.
Ouverture avant chantier, une émission réalisée le 24 mars 2018 dans la Folie N4 du Parc de la Villette.
En ce moment on passe un temps fou à aller chercher des téléphones cassés et des écrans en banlieue.
Parler : une courte conversation improvisée et en direct entre Damien Airault et ses invité(e)s.
Parler #2 : Avec Émilie Brout & Maxime Marion. Invitée surprise : Carine Klonowski
Musique : Le vertigo de Pancrace Royer par Christophe Rousset “Premier Livre de pièces pour Clavecin, 1746” (2007).
Emission enregistrée en direct le 21 octobre 2016 depuis le studio installé au 16 rue Debelleyme, Paris 3e, dans le cadre de la programmation radiophonique de *Duuu en écho à l’exposition ‘Faisons de l’Inconnu un allié’ organisée par Lafayette Anticipation (11-23 octobre 2016). Session #9 @ Lafayette Anticipation (part 2).
Mais comme j’ai besoin d’avoir un vice particulier pour perdre de l’argent, j’ai décidé de me consacrer exclusivement aux paris sportifs comme hobby dans la vie.
Parler : une courte conversation improvisée et en direct entre Damien Airault et son invité(e).
Parler #1 : Azzedine Saleck
Emission enregistrée en direct le 3 septembre 2016 à Lafayette Anticipation.