Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
Pour amener des polysémies, ce qui m’intéresse ce n’est pas d’être sur une continuité de sens. C’est souvent dans la perte de cette continuité qu’on se met à écouter la musique et pas les paroles.
Zone Vocale est un cycle d’émissions développé par Chantal Latour, activiste et chanteuse, et Violaine Lochu, performeuse, artiste visuelle et sonore. Dans une démarche qui articule création artistique et réflexion politique, Zone Vocale cherche à faire entendre et à promouvoir une diversité de voix singulières, parfois inaudibles en raison de la place particulière des personnes qui les portent – genre, âge, origine géographique, milieu, handicap, pathologie… – et à développer des pistes de réflexion sur ces questions.
Les invité.es ont la possibilité d’aborder librement leur rapport à la voix comme outil - chanteur.euses, soignant.es, poètes –, comme objet - compositeur.ices, penseur.euses, pédagogues, artistes sonores –, et plus largement, les thèmes liés aux différents usages de la voix : articulation vie privée / vie publique, micro-politique des démarches (causes, conséquences, impact…), singularité des parcours, etc.
Pour le sixième épisode de Zone Vocale, Chantal Latour et Violaine Lochu invitent l’artiste Valérie Philippin.
Formée au théâtre, à la danse et au chant lyrique, sa rencontre avec la musique contemporaine a confirmé sa passion pour les langages tissant poésie, musique, espace. Sillonnant les scènes de France et d’ailleurs depuis des années en tant que qu’interprète soliste, improvisatrice, autrice, compositrice, metteuse en scène et pédagogue, elle développe et partage un langage personnel qui cherche la plus grande virtuosité dans des dispositifs de création simples où l’oralité et l’improvisation tiennent la plus grande place. Directrice artistique de Singulière Compagnie à Paris de 1995 à 2012, elle a fondé l’ensemble instrumental Kiosk salué en 2011 par le Grand Prix de l’Académie Charles Cros pour le CD-DVD À Portée de Voix sur la musique de Georges Aperghis. Ses œuvres vocales et scéniques ont été distinguées notamment par la Médaille d’Or de la Biennale d’Art Moderne d’Alexandrie, la Fondation Beaumarchais, le Prix Coupleux-Lassalle.
Elle a bénéficié ces dernières années de plusieurs résidences d’écriture de la Sacem pour des projets de création mêlant artistes professionnels et amateurs. Elle a publié aux éditions Symétrie le recueil de partitions Kit-Musique (2024), le poster pédagogique Compositrices et compositeurs dans l’histoire de la Musique de tradition écrite occidentale qui offre un regard nouveau sur la place des femmes dans l’histoire de la musique (2022), les livres La voix soliste contemporaine - repères, techniques et répertoire de musique de chambre (2017) et Le corps chantant sur l’anatomie et la technique vocale fondamentale (2018). Elle dirige depuis 2019 la compagnie Territoires de la Voix à Bordeaux. Elle enseigne actuellement aux comédiens des écoles supérieures du TNB-Théâtre National de Bretagne et du TNBA–Théâtre National Bordeaux Aquitaine.
Une émission enregistrée le 28 octobre 2024 au studio *Duuu avec Valérie Philippin, Chantal Latour et Violaine Lochu.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des résidences Babel, soutenues par le département de la Seine-Saint-Denis.
Enregistrement : Sampson Staples
Post-production : Morgane Charles
Il y a quelque chose, de voir toutes ces femmes se débattre, avec leurs corps, chacune son étape… qui est très bouleversant.
9:15-10:00, la matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, en direct tous les mercredis à 9:15 sur *Duuu Radio.
Episode 8 : Victoire Le Bars en conversation avec Julie Duval, comédienne, auteure et boxeuse, et Juliette Bayi, co-metteuse en scène de la pièce “L’odeur de la guerre”. Une émission enregistrée au studio *Duuu le 24 avril 2024.
Un création originale de Victoire Le Bars
Réalisation et habillage sonore : Elen Huynh et Noé Mignard
Mixage : Sampson Staples
Le bourgeois peut écouter du rap, et c’est plus considéré comme étant un objet dégradé.
Que l’on pense au livre Postcritique paru en 2019, au podcast de Médiapart « L’esprit critique » depuis septembre, au livre Cantique de la critique paru cet automne, il y a aujourd’hui une actualité autour de la critique. C’est une actualité qui entend renouer avec une exigence du regard, elle raconte d’abord un désir d’intelligence de nos objets et de l’époque.
Revue Incise (éditée par le T2G) a aussi été conçue dans cet esprit, à partir du constat que quelque chose de la critique laissait à désirer aujourd’hui. Que nous ne disposions pas d’un concept de critique à même de nous aider à penser à la hauteur exigée par les événements. Aussi c’est autour de ce qui fait obstacle à l’exercice de la critique que nous voudrions ouvrir cette rencontre. Partir concrètement de ce qui, dans nos vies d’intellectuel·les, de spectateur·trices, de lecteur·trices, nous entrave pour déployer ce que nous pourrions commencer à imaginer comme étant une pensée critique. Et, pour ce faire, échanger entre praticiennes et praticiens, à partir du théâtre et d’autres champs.
Une émission enregistrée le 11 mars 2022 au Théâtre de Gennevilliers.
Enregistrement : Léo Roche
Montage et Mixage : Oscar Berger
– Ah on peut commencer à chanter même si on n’est pas assis ?
– Alors euh ça c’est jamais arrivé
Pendant la création au T2G-Théâtre de Gennevilliers de “Young Yellow Years”, de Mickaël Phelippeau, l’équipe de *Duuu a enregistré des temps de répétition de cette pièce, et propose une écoute de la trame du travail en amont de la représentation.
– Il s’agirait d’inventer une tribu. 9 jeunes êtres habitant un paysage. Sans autres moyens d’expression que leurs corps et leur capacité de mouvement. Comment remplir toute une étendue de leurs présences ? Comment révéler par des indices les civilisations qu’ils ont en eux ? Combinatoire de gestes, de courses, de fuites et de rassemblements, d’aguets et d’impulsions. Un spectacle furtif, mutique et haletant. Des cœurs battant dans les broussailles. Des humains observés qui nous observent, avant de nous prendre dans les filets de leurs rêves.
Réalisation : *Duuu
Prise de son : Aline Gorisse
Montage et mixage : Valentin Fleury
Habillage : Léo Roche
Production : T2G-Théâtre de Gennevilliers
– J’ai oublié de m’en prendre une, là
– C’est pas grave, t’as la tête dans le vide là ?
– Hop.
Pendant la création au T2G-Théâtre de Gennevilliers de “Aguets, partition pour un cirque ensauvagé”, de Daniel Jeanneteau, Ann Williams, Mammar Benranou, et l’Académie Fratellini, l’équipe de *Duuu a enregistré des temps de répétition de cette pièce, et propose une écoute de la trame du travail en amont de la représentation.
– Il s’agirait d’inventer une tribu. 9 jeunes êtres habitant un paysage. Sans autres moyens d’expression que leurs corps et leur capacité de mouvement. Comment remplir toute une étendue de leurs présences ? Comment révéler par des indices les civilisations qu’ils ont en eux ? Combinatoire de gestes, de courses, de fuites et de rassemblements, d’aguets et d’impulsions. Un spectacle furtif, mutique et haletant. Des cœurs battant dans les broussailles. Des humains observés qui nous observent, avant de nous prendre dans les filets de leurs rêves.
Réalisation : *Duuu
Prise de son : Aline Gorisse
Montage et mixage : Valentin Fleury
Habillage : Léo Roche
Production : T2G-Théâtre de Gennevilliers
On va peut-être essayer la même chose mais autrement. Tu vois, elle recule, et elle se remet à marcher.
Pendant la création au T2G-Théâtre de Gennevilliers de “Et la Terre se transmet comme la langue”, un poème de Mahmoud Darwich interprété par Stéphanie Béghain et Olivier Derousseau, l’équipe de *Duuu a enregistré des temps de répétition de cette pièce, et propose une écoute de la trame du travail en amont de la représentation.
– Dans le monde arabe, on ne lisait pas Mahmoud Darwich : on venait l’entendre. Depuis 2011, Stéphanie Béghain (artiste associée au T2G) et Olivier Derousseau, lectrice et lecteur de Darwich, donnent voix au lyrisme épique de celui qui se disait « heureux qu’en arabe on désigne par un même mot, bayt, aussi bien la maison que le vers en poésie ». Dans un dispositif d’une ampleur exceptionnelle, le duo déploie sur les scènes et dans les espaces du théâtre ce poème vaste comme un paysage.
Réalisation : *Duuu
Prise de son : Aline Gorisse
Montage et mixage : Valentin Fleury
Habillage : Léo Roche
Production : T2G-Théâtre de Gennevilliers
Je voulais vous demander, à votre avis la rue elle est à qui ?
LE CHOEUR est un projet scénique de Fanny de Chaillé crée dans le cadre du dispositif “Talents Adami Théâtre” au Festival d’Automne à Paris.
Le dispositif Talents Adami Théâtre et le Festival d’Automne à Paris invitent un metteur en scène à travailler avec de jeunes comédiens et comédiennes. Cette année, avec LE CHOEUR, Fanny de Chaillé leur propose une expérience chorale, qui repense le statut de l’acteur, à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Avec ce projet il s’agit aussi de trouver formellement des réponses possibles aux contraintes qu’impose aujourd’hui la pandémie, Fanny de Chaillé a proposé à l’équipe de créer d’autres modalités d’adresses publiques, en fabriquant non seulement un spectacle mais aussi un journal et des podcasts radiophoniques. Quoi qu’il se passe, continuer à fabriquer ensemble en repensant d’autres formes qui n’impliquent pas forcément la co-présence dans leur finalité, écrire et réaliser la même pièce mais sous plusieurs formats différents.
et la rue
le choeur
la radio
Cette radio en 4 épisodes est une extension du projet scénique.
Mise en scène Fanny de Chaillé, d’après “Et la rue” extrait de l’ouvrage Divers chaos de Pierre Alferi (P.O.L.)
Interprétation / rédaction : La promotion 2020 des “Talents Adami Théâtre” Marius Barthaux, Marie-Fleur Behlow, Rémy Bret, Adrien Ciambarella, Maud Cosset-Chéneau, Malo Martin, Polina Panassenko, Tom Verschueren, Margot Viala et Valentine Vittoz
Assistant : Christophe Ives
Rédaction journal : Grégoire Monsaingeon
Réalisation son et radio : Manuel Coursin
Direction technique et lumières : Willy Cessa
Production Association Display ; Adami ; Festival d’Automne à Paris Coproduction et accueil en résidence CN D Centre National de la Danse
En collaboration avec l’Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national et l’aide de la Cité Internationale des Arts
Podcasts en 4 épisodes conçus entre l’Atelier de Paris et le CND Pantin.
La rue était drôle parce qu’elle était très mélangée. Maintenant, non. On est plus mélangés, on est classés.
LE CHOEUR est un projet scénique de Fanny de Chaillé crée dans le cadre du dispositif “Talents Adami Théâtre” au Festival d’Automne à Paris
Le dispositif Talents Adami Théâtre et le Festival d’Automne à Paris invitent un metteur en scène à travailler avec de jeunes comédiens et comédiennes. Cette année, avec LE CHOEUR, Fanny de Chaillé leur propose une expérience chorale, qui repense le statut de l’acteur, à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Avec ce projet il s’agit aussi de trouver formellement des réponses possibles aux contraintes qu’impose aujourd’hui la pandémie, Fanny de Chaillé a proposé à l’équipe de créer d’autres modalités d’adresses publiques, en fabriquant non seulement un spectacle mais aussi un journal et des podcasts radiophoniques. Quoi qu’il se passe, continuer à fabriquer ensemble en repensant d’autres formes qui n’impliquent pas forcément la co-présence dans leur finalité, écrire et réaliser la même pièce mais sous plusieurs formats différents.
et la rue
le choeur
la radio
Cette radio en 4 épisodes est une extension du projet scénique.
Mise en scène Fanny de Chaillé, d’après “Et la rue” extrait de l’ouvrage Divers chaos de Pierre Alferi (P.O.L.)
Interprétation / rédaction : La promotion 2020 des “Talents Adami Théâtre” Marius Barthaux, Marie-Fleur Behlow, Rémy Bret, Adrien Ciambarella, Maud Cosset-Chéneau, Malo Martin, Polina Panassenko, Tom Verschueren, Margot Viala et Valentine Vittoz
Assistant : Christophe Ives
Rédaction journal : Grégoire Monsaingeon
Réalisation son et radio : Manuel Coursin
Direction technique et lumières : Willy Cessa
Production Association Display ; Adami ; Festival d’Automne à Paris Coproduction et accueil en résidence CN D Centre National de la Danse
En collaboration avec l’Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national et l’aide de la Cité Internationale des Arts
Podcasts en 4 épisodes conçus entre l’Atelier de Paris et le CN D Pantin.
Des fois je suis énervée, je me dis je vais écrire au Préfet ou au Ministre de l’Intérieur. Nous, en voiture, on dépasse de cinq minutes de parcmètre, boum on est alignés. Eux, les adultes hein, c’est interdit les adultes sur le trottoir.
LE CHOEUR est un projet scénique de Fanny de Chaillé crée dans le cadre du dispositif “Talents Adami Théâtre” au Festival d’Automne à Paris
Le dispositif Talents Adami Théâtre et le Festival d’Automne à Paris invitent un metteur en scène à travailler avec de jeunes comédiens et comédiennes. Cette année, avec LE CHOEUR, Fanny de Chaillé leur propose une expérience chorale, qui repense le statut de l’acteur, à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Avec ce projet il s’agit aussi de trouver formellement des réponses possibles aux contraintes qu’impose aujourd’hui la pandémie, Fanny de Chaillé a proposé à l’équipe de créer d’autres modalités d’adresses publiques, en fabriquant non seulement un spectacle mais aussi un journal et des podcasts radiophoniques. Quoi qu’il se passe, continuer à fabriquer ensemble en repensant d’autres formes qui n’impliquent pas forcément la co-présence dans leur finalité, écrire et réaliser la même pièce mais sous plusieurs formats différents.
et la rue
le choeur
la radio
Cette radio en 4 épisodes est une extension du projet scénique.
Mise en scène Fanny de Chaillé, d’après “Et la rue” extrait de l’ouvrage Divers chaos de Pierre Alferi (P.O.L.)
Interprétation / rédaction : La promotion 2020 des “Talents Adami Théâtre” Marius Barthaux, Marie-Fleur Behlow, Rémy Bret, Adrien Ciambarella, Maud Cosset-Chéneau, Malo Martin, Polina Panassenko, Tom Verschueren, Margot Viala et Valentine Vittoz
Assistant : Christophe Ives
Rédaction journal : Grégoire Monsaingeon
Réalisation son et radio : Manuel Coursin
Direction technique et lumières : Willy Cessa
Production Association Display ; Adami ; Festival d’Automne à Paris Coproduction et accueil en résidence CN D Centre National de la Danse
En collaboration avec l’Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national et l’aide de la Cité Internationale des Arts
Podcasts en 4 épisodes conçus entre l’Atelier de Paris et le CN D Pantin.
– On dit une heure,
– Et alors ???
– T’arrives à l’heure !
LE CHOEUR est un projet scénique de Fanny de Chaillé crée dans le cadre du dispositif “Talents Adami Théâtre” au Festival d’Automne à Paris.
Le dispositif Talents Adami Théâtre et le Festival d’Automne à Paris invitent un metteur en scène à travailler avec de jeunes comédiens et comédiennes. Cette année, avec LE CHOEUR, Fanny de Chaillé leur propose une expérience chorale, qui repense le statut de l’acteur, à partir de l’écriture du poète Pierre Alferi.
Avec ce projet il s’agit aussi de trouver formellement des réponses possibles aux contraintes qu’impose aujourd’hui la pandémie, Fanny de Chaillé a proposé à l’équipe de créer d’autres modalités d’adresses publiques, en fabriquant non seulement un spectacle mais aussi un journal et des podcasts radiophoniques. Quoi qu’il se passe, continuer à fabriquer ensemble en repensant d’autres formes qui n’impliquent pas forcément la co-présence dans leur finalité, écrire et réaliser la même pièce mais sous plusieurs formats différents.
et la rue
le choeur
la radio
Cette radio en 4 épisodes est une extension du projet scénique.
Mise en scène Fanny de Chaillé, d’après “Et la rue” extrait de l’ouvrage Divers chaos de Pierre Alferi (P.O.L.)
Interprétation / rédaction : La promotion 2020 des “Talents Adami Théâtre” Marius Barthaux, Marie-Fleur Behlow, Rémy Bret, Adrien Ciambarella, Maud Cosset-Chéneau, Malo Martin, Polina Panassenko, Tom Verschueren, Margot Viala et Valentine Vittoz
Assistant : Christophe Ives
Rédaction journal : Grégoire Monsaingeon
Réalisation son et radio : Manuel Coursin
Direction technique et lumières : Willy Cessa
Production Association Display ; Adami ; Festival d’Automne à Paris Coproduction et accueil en résidence CN D Centre National de la Danse
En collaboration avec l’Atelier de Paris / Centre de développement chorégraphique national et l’aide de la Cité Internationale des Arts
Podcasts en 4 épisodes conçus entre l’Atelier de Paris et le CN D Pantin.
RER B Zone 5 Orsay Ville, bus zéro 03 direction Carrefour Les Ulis, durant des années j’n’ai fait que des allers-retours. Crois-moi t’es bien loin du mouv’ quand t’habites à Mondétour.
Meudh racine indo-européenne du mot mythe, évoque le souvenir et la pensée et fait référence à la remémoration.
Meudh est un atelier réalisé autour du spectacle “Le reste vous le connaissez par le cinéma” de Martin Crimp mis en scène par Daniel Jeanneteau, au T2G-Théatre de Gennevilliers en janvier 2020.
L’atelier se construit au fil de discussions ayant pour point de départ le rapport contemporain à la notion de mythe. Chacun amène son matériel affectif, issu de liens ou de filiations entre divers univers de mythologie personnelle en résonance avec la pièce “Le reste vous le connaissez par le cinéma”.
Le groupe sélectionne de passages retranscrits par le suite en matière textuelle. Par l’utilisation de la technique du Cut up, processus de rédaction plastique à partir de textes préexistants, les participants désorganisent les échanges, font se rencontrer les références et produisent une nouvelle narration poétique. L’écriture vise à rejouer une certaine tradition de l’oralité comme celle d’usage pour transmettre les mythes.
Avec Adam, Anissa, Cécile, Lucie, Oussama, Ulysse et Sarah.
Une émission proposée par Cécile Sotty & Anissa Zidna pour *Duuu.
Montage : Claire Garrouste
Trois caches pour tubes fluorescent. Quatre enceintes de monitoring, une enceinte de retour.
Les participants sont invités à lister les éléments de décor et accessoires qui composent le paysage scénique en évolution constante au fil de la pièce. Chacun s’attribue une catégorie d’objets à répertorier d’après les rôles définis par un générique : chef décorateur, costumier, accessoiriste. Le travail de description sonore s’appuie sur une recherche méthodique de dénomination des éléments.
Avec Adam, Anissa, Cécile, Clara, Lucie, Martin et Sarah.
Une émission réalisée par l’équipe de *Duuu autour du spectacle “Le reste vous le connaissez par le cinéma” de Martin Crimp mis en scène par Daniel Jeanneteau, au T2G-Théatre de Gennevilliers en janvier 2020.
Réalisation : *Duuu
Montage : Julien Brulé
Je suis allée me cacher de honte. Ensuite, je me suis habituée. Mais on tournait toujours un peu loin de mon village. Pour ce qui est de manger, nous mangions peu ou rien.
REVUE INCISE 2018
L’écrivain et partisan piémontais Nuto Revelli réalisa des entretiens dans les années 1960-1970 avec des femmes du Piémont — magnifique travail de récolte paru en Italie en 1985 et jamais traduit : L’anello forte. Les femmes dont on va entendre les vies sont nées au tournant du siècle, quand le « populaire » prend la consistance imaginaire qu’on lui connaît aujourd’hui et dont elles témoignent après coup. Car ces hommes et ces femmes des montagnes au début du XXe siècle ont eu des existences d’une âpreté que nous avons du mal à imaginer aujourd’hui, nous qui vivons après la grande modernisation des années 1950-1960. Et les femmes en particulier, comme on l’entendra.
#1 Anna (11’27)
#2 Caterina (8’36)
#3 Paola (10’20)
Revue Incise est une revue de pensée critique qui prend la parole depuis le théâtre, qui est éditée par le Théâtre de Gennevilliers, et qui travaille depuis sa création sur les catégories de la culture, et donc sur cette notion si complexe de « populaire ». La revue ouvre aujourd’hui le chantier de traduction de ce recueil sur plusieurs numéros. Les premiers entretiens traduits viennent de paraître dans le numéro 5 – en septembre 2018. *Duuu, camarades de Gennevilliers, ont invité Revue Incise à en lire quelques-uns. Voici les paroles de Anna, Caterina et Paola, lues respectivement par Constance Chlore, écrivain, Diletta Mansela, philosophe, traductrice et metteur en scène, et Diane Scott, critique et traductrice.
Émission enregistrée et réalisée au studio *Duuu par Julien Brulé et Gaspard Collin le mardi 6 novembre 2018
C’était vraiment qu’on ne devait pas mourir. Oui, oui, nos vieux croyaient aux sorcières, et nous aussi.
REVUE INCISE 2018
L’écrivain et partisan piémontais Nuto Revelli réalisa des entretiens dans les années 1960-1970 avec des femmes du Piémont — magnifique travail de récolte paru en Italie en 1985 et jamais traduit : L’anello forte. Les femmes dont on va entendre les vies sont nées au tournant du siècle, quand le « populaire » prend la consistance imaginaire qu’on lui connaît aujourd’hui et dont elles témoignent après coup. Car ces hommes et ces femmes des montagnes au début du XXe siècle ont eu des existences d’une âpreté que nous avons du mal à imaginer aujourd’hui, nous qui vivons après la grande modernisation des années 1950-1960. Et les femmes en particulier, comme on l’entendra.
#1 Anna (11’27)
#2 Caterina (8’36)
#3 Paola (10’20)
Revue Incise est une revue de pensée critique qui prend la parole depuis le théâtre, qui est éditée par le Théâtre de Gennevilliers, et qui travaille depuis sa création sur les catégories de la culture, et donc sur cette notion si complexe de « populaire ». La revue ouvre aujourd’hui le chantier de traduction de ce recueil sur plusieurs numéros. Les premiers entretiens traduits viennent de paraître dans le numéro 5 – en septembre 2018. *Duuu, camarades de Gennevilliers, ont invité Revue Incise à en lire quelques-uns. Voici les paroles de Anna, Caterina et Paola, lues respectivement par Constance Chlore, écrivain, Diletta Mansela, philosophe, traductrice et metteur en scène, et Diane Scott, critique et traductrice.
Émission enregistrée et réalisée au studio *Duuu par Julien Brulé et Gaspard Collin le mardi 6 novembre 2018
Notre mère a fait une mauvaise vie. Elle est morte à quarante-deux ans. Ah c’était une personne peu chanceuse.
REVUE INCISE 2018
L’écrivain et partisan piémontais Nuto Revelli réalisa des entretiens dans les années 1960-1970 avec des femmes du Piémont — magnifique travail de récolte paru en Italie en 1985 et jamais traduit : L’anello forte. Les femmes dont on va entendre les vies sont nées au tournant du siècle, quand le « populaire » prend la consistance imaginaire qu’on lui connaît aujourd’hui et dont elles témoignent après coup. Car ces hommes et ces femmes des montagnes au début du XXe siècle ont eu des existences d’une âpreté que nous avons du mal à imaginer aujourd’hui, nous qui vivons après la grande modernisation des années 1950-1960. Et les femmes en particulier, comme on l’entendra.
#1 Anna (11’27)
#2 Caterina (8’36)
#3 Paola (10’20)
Revue Incise est une revue de pensée critique qui prend la parole depuis le théâtre, qui est éditée par le Théâtre de Gennevilliers, et qui travaille depuis sa création sur les catégories de la culture, et donc sur cette notion si complexe de « populaire ». La revue ouvre aujourd’hui le chantier de traduction de ce recueil sur plusieurs numéros. Les premiers entretiens traduits viennent de paraître dans le numéro 5 – en septembre 2018. *Duuu, camarades de Gennevilliers, ont invité Revue Incise à en lire quelques-uns. Voici les paroles de Anna, Caterina et Paola, lues respectivement par Constance Chlore, écrivain, Diletta Mansela, philosophe, traductrice et metteur en scène, et Diane Scott, critique et traductrice.
Émission enregistrée et réalisée au studio *Duuu par Julien Brulé et Gaspard Collin le mardi 6 novembre 2018
Cette question pour moi devient fondamentale : comment la technologie nous permet de réorganiser notre corps dans l’espace.
DEUXIÈME VOLET : Enrico Pitozzi
Chercheur pluridisciplinaire en arts de la scène, Enrico Pitozzi, enseigne à l’Université de Venise. Il a obtenu un doctorat en études théâtrales sur la corporéité et la présence du performeur en scène. Ses méthodes de recherche inscrivent la perception aux croisements de disciplines telles que la neurophysiologie, la philosophie ainsi que la danse, les arts plastiques et la musique.
STATION DEBOUT est un projet de radio piloté par la dramaturge et metteure en scène Michèle Pralong. L’interlocuteur permanent de la saison 18/19 est Vincent Barras, historien de la médecine et des sciences, théoricien du son, traducteur et performeur. A chaque rencontre, un.e invité.e entre en dialogue avec eux sur une thématique donnée. Chambres d’écho de la saison de danse de l’ADC, ces émissions ouvrent un espace de réflexion, de critique, d’émulation et de stimulation entre chercheurs, professionnels de la scène et public.
EN 2018, TROIS ÉMISSIONS À L’ENSEIGNE DU CORPS
lu 15.10 — 19h — avec Georges Vigarello
lu 12.11 — 19h — avec Enrico Pitozzi
lu 10.12 — 19h — avec Christine Roquet
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Musique : Talkin like you de Connie Converse // Come together de Hive Mind
Concept: Cindy Van Acker
Programme: Michèle Pralong et Vincent Barras
Technicien son: Denis Rollet
Scénographie plateau: Victor Roy
Radio Partenaires: Radio Vostok et *Duuu
Après, c’est des jeux de mots un peu crétin, mais moi Iliade, j’entend il y a de…, il y a de la baston, il y a de la baguare. C’est une proposition très large, en effet, moi je raconte une histoire des guerres, de l’Iliade jusqu’au 6 août 1945.
Carte blanche autour de “Déjà la nuit tombait (fragments de l’Iliade)”
*Duuu propose une conversation libre autour du texte de l’Illiade, et des intérêts que partagent ces deux invités.
JEAN-YVES JOUANNAIS
Critique d’art et commissaire d’exposition, Jean-Yves Jouannais choisit en 2008 de se consacrer à un unique projet : élaborer une Encyclopédie des Guerres qui fait le pari de raconter, sous forme d’abécédaire, l’intégralité des conflits et de chacun de leurs aspects, depuis l’Iliade jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
DANIEL JEANNETEAU
Metteur en scène et scénographe, Daniel Jeanneteau a étudié aux Arts Décoratifs et à l’école du Théâtre National de Strasbourg, où il rencontre le metteur en scène Claude Régy avec lequel il a collaboré en tant que scénographe pendant presque quinze ans. Il a été directeur artistique du Studio-Théâtre de Vitry et est actuellement à la direction du T2G – Théâtre de Gennevilliers.
Une soirée proposée par *Duuu à l’issue de la dernière représentation du spectacle ‘Déjà la nuit tombait (Fragments de l’Iliade)’ au T2G - Théâtre de Gennevilliers, enregistrée le samedi 23 juin à 19h.
Modération : Loraine Baud
Réalisation : *Duuu
Technique : Julien Brulé, avec l’aide de Julien Vitale
Remerciements : Margaux Luchet, Aurélie Massa
Et un but ! Un but ! Un but, tout simplement.
Le Terrain, le joueur et le consultant
par GONGLE et Cuesta
Samedi 23 juin 2018, 10h- 13h
Gymnase Aimée Lallement à Saint-Denis
Depuis novembre 2016, ceux qui habitent et traversent le quartier Pleyel épaulent le groupe d’artistes et de chercheurs GONGLE et la coopérative culturelle Cuesta dans une série d’expérimentations urbaines, sportives et artistiques sur le quartier.
Onze équipes se sont constituées pour développer leur style et faire entendre leur voix autour du projet urbain qui se met en place avec l’arrivée des JO et du Grand Paris Express.
Samedi 23 juin, un grand tournoi de To But or not To But, jeu mêlant football et théâtre, réunit les 11 équipes du quartier. Habitants, salariés, sportifs, étudiants et curieux se rassemblent pour s’exprimer sur l’histoire du quartier Pleyel et ses transformations à venir. Chacun défend son hymne et son blason et rivalise d’invention sur le terrain sportif comme artistique.
Le Terrain, le joueur et le consultant est une démarche de GONGLE et Cuesta initiée par Plaine Commune et la Ville de Saint-Denis qui mêle théâtre, sport et arts visuels pour penser les transformations urbaines du quartier Pleyel à St Denis.
Diffusion en direct sur *Duuu
Réalisation et technique : Julien Brulé
C’est aussi devenu une forme de temple en fait, avec des gardiens, qu’il faut pas déranger.
La fiction est morte. Vive l’imagination !
Inventer de nouvelles fictions pour avoir la peau du “there is no alternative” de Margaret Thatcher, balancer nos sociétés dans un futur proche ou des réalités parallèles pour en pointer les disfonctionnement. Et si faire du théâtre politique, c’était aussi (surtout ?) imaginer d’autres mondes ? Pour sa cinquième séance, QPLS se penche sur les politiques fictions et le théâtre d’anticipation.
Invités :
- Collectif l’Avantage du doute
- Compagnie Modes d’emploi
Alors que la culture disparaît du débat politique, les pouvoirs publics ne cessent de demander aux artistes d’assumer un rôle social, d’être les artisans du vivre ensemble et de participer à la lutte contre les extrémismes. Dans ce contexte, metteurs en scènes et chorégraphes peuvent-ils revendiquer un rôle politique qui ne soit pas dicté par le haut ? Comment, à travers un geste artistique, dépasser les programmes et idéologies préétablies pour ouvrir les possibles de ce que l’on nomme « politique » ?
Tous les deux mois, le cycle « Que peut la scène ? » explore les enjeux politiques du spectacle vivant contemporain. Centrées sur la pratique, ces rencontres-débats invitent des metteurs en scène, chorégraphes, directeurs de structure et théoriciens à débattre autour d’une question et à mettre en commun leur expérience avec le public.
Cycle de rencontres & débats conçu et proposé par Aïnhoa Jean-Calmettes et Alice Ramond dans le cadre de l’Université libre de DOC, en partenariat avec le Magazine Mouvement et *Duuu
Une émission enregistrée le 14.05.2018
Faut faire du théâtre avec les gens.
En finir avec la fiction ?
La multiplication des pièces documentaires, ces dernières années, laisse entrevoir un désir d’offrir sur scène une “image vraie” de la société. Comédiens non professionnels qui jouent leur propre rôle, témoignages et histoires vécues, travail de terrain qui emprunte aux sciences humaines sont convoqués pour représenter le monde tel qu’il est. Le théâtre en aurait-il fini avec la fiction ?
Invités :
- Elise Chatauret, metteure en scène
- Corine Miret et Stéphane Olry, fondateurs du collectif La revue éclair
- Nil Dinç, metteure en scène et fondatrice de Gongle, Expérimentations sociales et théâtrales.
Alors que la culture disparaît du débat politique, les pouvoirs publics ne cessent de demander aux artistes d’assumer un rôle social, d’être les artisans du vivre ensemble et de participer à la lutte contre les extrémismes. Dans ce contexte, metteurs en scènes et chorégraphes peuvent-ils revendiquer un rôle politique qui ne soit pas dicté par le haut ? Comment, à travers un geste artistique, dépasser les programmes et idéologies préétablies pour ouvrir les possibles de ce que l’on nomme « politique » ?
Tous les deux mois, le cycle « Que peut la scène ? » explore les enjeux politiques du spectacle vivant contemporain. Centrées sur la pratique, ces rencontres-débats invitent des metteurs en scène, chorégraphes, directeurs de structure et théoriciens à débattre autour d’une question et à mettre en commun leur expérience avec le public.
Cycle de rencontres & débats conçu et proposé par Aïnhoa Jean-Calmettes (rédactrice en chef de Mouvement) et Alice Ramond dans le cadre de l’Université libre de DOC, en partenariat avec le Magazine Mouvement et *Duuu
Une émission enregistrée le 09.04.2018