La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
Obligatoire pour pouvoir se mettre en débardeur en public, dans le cas de la plupart des patrimoines génétiques.
Long Play #5 : Sous Le Rayon de Dustan
une émission proposée par Laurence Wagner avec la complicité des étudiant.e.x.s des Master Mise en Scène et Scénographie de La Manufacture à Lausanne.
*Duuu radio a récemment acquis un graveur de vinyles afin de réaliser des micro-éditions de projets sonores. Cet outil permet de graver des disques vinyles à l’unité, à vitesse réelle.
À l’occasion de ses 10 ans, *Duuu propose l’édition de 10 vinyles de 10 exemplaires chacun, issus des archives de la radio, ainsi qu’un projet inédit réalisé à l’occasion de l’exposition.
Mars 2021, dans le cadre d’un workshop autour des littératures féministes et queer contemporaines, nous passons une journée entière dans l’exposition dédiée à Guillaume Dustan à la Kunsthalle Fri Art à Fribourg en Suisse. Nous nous immergeons dans ses films, dans sa voix, dans ses textes, dans son regard. Nous piochons des extraits que nous lisons et enregistrons en une prise, tourné-monté à la Guillaume. Nous écoutons de la musique sur nos téléphones portables, buvons des cafés, rions et pour un temps nous nous laissons ventriloquer et déplacer par la puissance de ce souffle.
Avec : Charline Curtelin, Nikolett Ildiko, Mathilde Morel, Giulia Rumasuglia, Gaëlle Cherix, Alexandra Lapierre, Antonie Oberson, Jeanne Kleinman, Jérémie Lebreton, Melissa Rouvinet, Ludovic Vial et Laurence Wagner.
I’m in a container. Ich bin a container.
Nous avons vécu un mois en résidence dans onze petits contenairs dans la forêt à Düdingen en Suisse. Nous avons reçu les clés d’un club que nous aimons beaucoup (le Bad Bonn) et nous avons eu la possibilité d’y vivre et d’y travailler durant tout le mois de septembre 2022.
Inventant une communauté temporaire, cherchant de nouveaux repères et en célébrant la vie dans toute sa splendeur. Nous avons programmé, chanté, cuisiné, créé et fêté sans fin.
Nous avons chargé le paysage de nos histoires et de nos espérances. Nous avons insufflé et dilaté les potentialités de nos vies dans le lieu et sommes reparti·es chargé·es des potentialités du lieu dans nos vies.
Alors voilà nos voix entremêlées qui vous racontent le mois, la veille de notre départ.
Une émission proposée par FC BB : Cedric Blaser, Ivanna Crmaric, Margaux Huber, Margaretha Jüngling, Veronica Mercado, Alice Oechslin, Janosch Perler, Emanuel Signer, Rebecca Solari, Thibault Villard, Laurence Wagner.
Montage sonore : Veronica Mercado.
Remerciements : Daniel Fontana, Bad Bonn, Belluard Bollwerk.
Avancer en écoutant le vent, en l’auscultant, en le défiant, en composant avec ce qu’il a à nous offrir, ou pas.
MY LOVE HAS GOT NO MONEY
HE’S GOT THE STROMBOLI
Octobre 2021, un groupe d’artistes embarque à bord de Bise Noire, voilier de résidence en Méditerranée. My love has got no money, he’s got the Stromboli est le récit radiophonique de cette traversée. Un assemblage d’écrits, d’impressions, d’anecdotes et de sons qui racontent cette diagonale de l’utopie de Palerme au Stromboli.
Musique (par ordre d’apparition) :
- Frédéric Favre, composition originale, Bise Noire, septembre 2021
- Children, Robert Miles
- Ancora tu, Lucio Battisti
- Frédéric Favre, composition originale, Bise Noire, septembre 2021
- Sienteme, Alan Sorrenti
- Freed From Desire, Gala
Une émission écrite et réalisée par Laurence Wagner
Montage sonore et mixage : Emilie Weibel
Remerciements : Lucas Verheij, Nourya White Khaldi, Noémie Saga Hirt, Laure Jolissaint, Antoine Fischer.
Obligatoire pour pouvoir se mettre en débardeur en public, dans le cas de la plupart des patrimoines génétiques.
Mars 2021, dans le cadre d’un workshop autour des littératures féministes et queer contemporaines, nous passons une journée entière dans l’exposition dédiée à Guillaume Dustan à la Kunsthalle Fri Art à Fribourg en Suisse. Nous nous immergeons dans ses films, dans sa voix, dans ses textes, dans son regard. Nous piochons des extraits que nous lisons et enregistrons en une prise, tourné-monté à la Guillaume. Nous écoutons de la musique sur nos téléphones portables, buvons des cafés, rions et pour un temps nous nous laissons ventriloquer et déplacer par la puissance de ce souffle.
Avec : Charline Curtelin, Nikolett Ildiko, Mathilde Morel, Giulia Rumasuglia, Gaëlle Cherix, Alexandra Lapierre, Antonie Oberson, Jeanne Kleinman, Jérémie Lebreton, Melissa Rouvinet, Ludovic Vial et Laurence Wagner.
Une émission proposée par Laurence Wagner avec la complicité des étudiant.e.x.s des Master Mise en Scène et Scénographie de La Manufacture à Lausanne.
Montage: Charline Curtelin et Mathilde Morel.
Remerciements : Jonas Beausire, Nicolas Brulhart.
Dénouez-nous
Dénouez-vous
Dévouez-nous
Dévouez-vous
Vouez-vous à nous
Vouez-nous à vous.
Du 25 juin au 4 juillet 2020 aurait dû avoir lieu la 37ème édition du Belluard Bollwerk, un festival pluridisciplinaire dédié aux formes artistiques contemporaines dans la petite ville de Fribourg en Suisse. Suite à l’impossibilité de maintenir le festival dans son format habituel, il prend cette année la forme d’une édition nomade. Certaines des créations initialement programmées sont déclinées et redéployées cet automne dans différents lieux, ainsi que dans des situations inédites. Cette playlist en est une. Pour briser le silence, pour faire danser les imaginaires et résonner les voix, de Montreuil à Genève, sur des accords de harpes électriques et de synthétiseurs mélancoliques.
Tracklist :
– Vous et nous, Lafawndah feat. Bonnie Banane
– Gamine, Pearly feat. L4lgerin4
– Summer Day, Ange Halliwell
– Visage Espiègle, Reymour
– Digital Love And Analog Hate, Septentrio
– Tu dances, dj clope
– Waterworks, Lafawndah
– Freefall, Amina feat. Mathilde
– Tomber, Reymour
– Dans mon bed, crème solaire
– Sirius, Turtle White
– Blueprint, Lafawndah (Cõvco rework)
– Autumn Day, Ange Halliwell
– dmg, Yatoni
– Melancholia, Reymour
– Manifest, Fels
– Six pieds, crème solaire
– stupéfiant crescendo, dj clope
– Faux, Jaï
– Astral, Anna Sound
– Higher soundtrack, Lorenzo Senni
– Oblivion, Amina feat. Mathilde
Une playlist de Clara Chavan regroupant des morceaux d’artistes programmé·es par Laurence Wagner et qui auraient dû performer au Belluard Bollwerk 2020.
Comment le poème va parler d’amour ? C’est vrai que l’amour, moi ça m’intéresse bien. Plus que l’amour, je dirai le désir. Qu’est ce que c’est que ce rapport entre l’amour contemporain et la vitesse.
STATION DEBOUT est un projet de radio proposé par la Cie Greffe et l’ADC.
Cette année, la dramaturge Michèle Pralong accueille deux personnes de disciplines différentes pour réfléchir aux temporalités et disruptions qui s’appliquent à nos existences aujourd’hui, et instituent de nouveaux styles de vie. Une heure à bâtons rompus. En gardant l’œil sur l’art et la création, tant du point de vue de la production que de la réception. Que nous fait le temps ?
Les invités de cette première émission de 2019
Curatrice et auteure, Laurence Wagner a notamment été programmatrice du Théâtre de l’Usine à Genève : elle va programmer les trois prochaines éditions du Festival Belluard à Fribourg.
Essentiellement poète et traducteur, Stéphane Bouquet est aussi danseur, scénariste, critique de cinéma et enseignant. Il intervient régulièrement à La Manufacture, Haute école des arts de la scène à Lausanne.
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La thématique 2019 – ACCÉLÉRATIONS
accélérer / gober une série TV à 1,5x la vitesse de défilement normal / surfer sur un torrent de mails au retour du week-end / encaisser une accélération / rêver malgré tout de l’instantanéité de la 5G / encaisser plusieurs accélérations / apprendre qu’avec une recherche Google, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique que celle ayant permis d’envoyer Armstrong sur la Lune / penser à son prochain film avant même d’avoir terminé d’écrire l’actuel / vouloir décélérer / vouloir décélérer / vouloir décélérer / avoir à peine commencé une série de représentations d’un spectacle qu’elle est déjà terminée / tailler dans les temps de recherche / penser que nos capacités cognitives elles aussi gobent, encaissent, surfent, taillent / savoir tout sur tout et tous à chaque moment / examiner les rythmes esthétiques actuels, de la poésie, du cinéma, de la scène / se demander si l’oralité / pourquoi la production / quand le decrescendo /
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept: Cindy Van Acker
Programme: Michèle Pralong, Cindy Van Acker et Anne Davier
Son: Denis Rollet
Scénographie: Victor Roy
Faire avec ce qu’on a chaque jour c’est vraiment une manière de vivre, en tout cas pour Jony. Le fait de mettre son réchaud devant son bus, et puis de faire à manger, c’est quelque chose qu’il conçoit comme un moment de sa pratique.
Elles sont seules contre tous, ils fabriquent du pain, elles remuent l’espace, elle raconte des histoires, il chante à genoux. Telles sont les invité·e·s de notre soirée au CAN et forment une communauté temporaire affectant l’espace de nouveaux récits. Ces derniers permettent la rescénarisation du spectaculaire, la révolution par le levain, la rencontre des corps et des objets, la multiplicité des subjectivités et des gargarismes de mélancolie.
Michèle Graf & Selina Grüter, Antoine Guay & Jony Valado, Sonia Kacem – Bea McMahon, Sophie Jung, Dany Digler sont nos invité·e·s et le temps de cette première nuit de décembre, les spectres des émissions de télévision italiennes deviendront tartines, les matériaux, des supports chorégraphiques et les tropismes, des forces obscures et inconscientes que nous danserons.
Partie 7 - Carte Blanche Madeleine Amsler & Laurence Wagner : conversation / Antoine Guay et Jony Valado
(21:00)
Partie 8 - Lecture-performance / Sophie Jung
(13:24)
Partie 9 - live @ CAN : TRASH MANTRA (Sacred Hood Records / Projet solo de Dany Digler) Cold wave psyché tropicale.
(21:13)
Une émission réalisée par Massimiliano Baldassarri dans le cadre de l’exposition Sympathie / CAN, Centre d’art Neuchâtel
Exposition d’ouverture de la nouvelle équipe du CAN, Centre d’art Neuchâtel.
Enregistré le 1 décembre 2018
La périphérie a une odeur, celle d’un parking humide.
La périphérie a une forme, celle d’un corps étendu sous une voiture.
La périphérie a une matière, celle d’une capote usagée ratatinée sur son emballage.
L’homme qui marche est la chronique d’une marche effectuée à Rome le 15 septembre 2018 avec le collectif DOM- dans le cadre du Short Theatre Festival.
De septembre 2018 à juillet 2019, je suis résidente à l’Institut Suisse de Rome. A côté de mon travail de lecture et d’écriture, j’essaie d’appréhender par fragments et de manière non linéaire, la ville de Rome.
Les chroniques romaines sont un format que j’ai imaginé pour raconter ces traversées et donner une spatialité sonore et une dimension sensorielle à l’écriture. Du centre à la marge, sur les traces des promenades de Stendhal, des résidences d’Hervé Guibert et de la mémoire contestataire, les chroniques romaines ne sont rien qu’un bout de temps, un carnet de route, une manière de partager la mémoire perceptive et de donner un espace aux récits.
Musique / Sons (par ordre d’apparition) :
- Recovery, Rival Consoles
- Shame, Young Fathers
- Take my Breath Away, Klimt 1918
- Stil (feat. Cem Yildiz), Acid Arab
- No Harm, Editors
- Mio fratello è figlio unico, Rino Gaetano
- Blob su Roma, DOM-
- Stupenda e misera città, Klimt 1918
Une émission proposée par Laurence Wagner.
Crédits choix musicaux et sons : Valerio Sirna
Montage sonore : Robin Meier & Laurence Wagner
Mixage : Julien Brulé pour *Duuu
Remerciements : Lou Colombani, Robin Meier, Marco Cignarella, DOM; Valerio Sirna & Leonardo Delogu
“Nous” désigne le commun. Du coup si nous cherchons ce qu’il y a de commun à tout, et bien, ce qu’il y a de commun à tout sera plus faible de ce qu’il y a de commun à une partie déterminée de tout. Plus un “nous” s’étend plus il perd en intensité.
Dans son dernier essai philosophique intitulé Nous, Tristan Garcia entreprend de rendre lisible la condition brouillée de notre « nous » ou de nos « nous ». Ces affirmations de nous-mêmes paraissent désormais correspondre à différents plans identitaires, sur lesquels nous revendiquons successivement notre appartenance à une ethnie, à une communauté de croyance, à une classe sociale ou professionnelle, à une orientation sexuelle, à une génération, sans savoir comment nous représenter le « nous des nous », dont nous relevons tous en définitive.
En ayant recours à toutes sortes de documents qui nous renseignent sur ce que nous appelons « nous », pamphlets, manifestes, journaux, textes théoriques ou chansons, l’auteur donne à entendre les mille voix qui ont prétendu parler au nom de nous.
Tristan Garcia se montre attentif à toutes les traditions, et suspend tout jugement moral sur les contenus politiques, pour s’intéresser à la constitution d’une subjectivité politique : la détermination d’un « nous », d’un « vous », d’un « eux », le tracé de lignes entre amis et ennemis, la formation de solidarités et le creusement de fossés entre les camps.
Né en 1981 à Toulouse, Tristan Garcia est entré en 2000 à l’École Normale Supérieure. Il a soutenu sa thèse sous la direction de Sandra Laugier sur la représentation dans les arts humains, avant de mener une double vie d’auteur de fictions et d’idées. Il a publié des nouvelles (En l’absence de classement final, 2011) et plusieurs romans aux éditions Gallimard, en changeant sans cesse de genre (La Meilleure part des hommes, 2008), d’espèce (Mémoires de la Jungle, 2008) ou d’univers (Les Cordelettes de Browser, 2012), avant de s’inventer une biographie de démon de province (Faber. Le destructeur, 2013).
Ses recherches en ontologie et en métaphysique l’ont conduit à la publication de Forme et objet. Un traité des choses (Puf, 2011, traduit en anglais par Jon Cogburn et Mark A. Ohm, Edinburgh UP, 2014), ainsi qu’à une série d’essais sur L’Image (Atlande, 2008), la souffrance animale (Nous, animaux et humains, 2011) ou l’existence en série (Six feet under. Nos vies sans destin, 2012).
Il enseigne aujourd’hui à l’école d’art de Lausanne et co-dirige la collection consacrée aux séries télévisées par les Puf.
Une conférence de Tristan Garcia, sur une proposition de Laurence Wagner, enregistrée le 30 novembre 2017 au TU - Théâtre de l’Usine