Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
On s’est dit qu’il fallait qu’on avertisse sur ce qui pouvait arriver à toutes les autres écoles.
Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.
Septembre 2024. L’école supérieure d’art et design de Valenciennes, école bicentenaire, vient d’effectuer sa dernière rentrée. La mission semble claire : il s’agit dorénavant de conduire le projet à sa fin. Cessation par achèvement. Mais comment achever une école d’art ? Une école faite de vies, de projets, de possibles, de travail, de liberté, de contraintes, d’alternatives, de rêves, de pensées, de sueur, de transgression, de luttes (trop de luttes, pas assez de luttes), de fêtes, d’audace, d’autonomie, d’amitiés.
La meilleure manière de se tromper sur nous, sur notre sort, ce serait de penser que ce qu’il se trame ici – cette fermeture imminente – est une problématique locale, qu’on imputerait à notre gestion municipale. Plus le temps passe, plus il semble évident que notre situation est un modèle dont il faut s’inquiéter, car il crée un précédent qui pèse sur nous tou·te·s.
Dans ce 5e épisode, c’est avec Lucile Bataille, Jérôme Dupeyrat et Xavier de Jarcy que nous faisons un point sur la situation à l’échelle nationale qui est plus que préoccupante. Nous nous attardons sur des cas concrets, présents dans les écoles territoriales françaises, qui doivent être mis en lumière. Les mesures austéritaires et la gestion prédatrice de nos politiques publiques culturelles exercent des pressions délétères qui reconfigurent le champ artistique, dynamisent un militantisme qu’on pouvait penser moribond en restructurant le corps social artistique. Nous discutons des mobilisations et des revendications qui travaillent actuellement nos écoles d’art en questionnant leurs influences sur les nouvelles pratiques en art et en design.
Lucile Bataille est designer graphique au sein de Structure Bâtons qu’elle a fondé en 2014 avec Sébastien Biniek, militante syndicale au Snéad-CGT (Syndicat national des écoles d’art et de design) et enseignante. Elle a enseigné à l’ésad Valenciennes de 2020 à 2023, au moment de l’annonce de fermeture de l’école. Elle enseigne aujourd’hui à L’ÉSAC Cambrai.
Jérôme Dupeyrat est critique d’art, chercheur, éditeur, enseignant à l’isdaT (Toulouse) et militant syndical au Snéad-CGT (Syndicat national des écoles d’art et de design), dont il est co-trésorier. Ses activités de travailleur de l’art et son engagement pour et depuis les écoles d’art en lutte s’articulent étroitement.
Xavier de Jarcy est un journaliste et auteur. Il écrit surtout sur l’architecture, l’urbanisme, le design et le graphisme. Il a écrit Le Corbusier, un fascisme français (2015) et Les Abandonnés : Histoire des “cités de banlieue” (2019). Son dernier livre Maurice Calka, le sculpteur du design est paru en 2022 chez Albin Michel. Il a en partie couvert les mouvements sociaux qui agitent les écoles d’arts territoriales.
Réalisation et enregistrement : Arthur Bécart
Mixage et post-production : Sampson Staples
Dans les tâtonnements des enfants résident souvent, à l’état embryonnaire, des choix esthétiques réels.
« Pratiques sonores dans la pédagogie Freinet », une chronique de Stéphane Daubilly suivi d’un set de Vincent Epplay
La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions (4/4)
À partir de son expérience de musicien et d’enseignant (Pantin, 93), Stéphane Daubilly resitue dans cette chronique l’approche de la musique et du son au sein du mouvement Freinet. Il présente la structuration de cette pédagogie autour de l’expérience des enfants, et explicite l’un de ses fondements, la « méthode naturelle ». En musique, les apprentissages se concrétisent par le chant libre et la construction d’instruments, en lien avec les développements techniques et esthétiques contemporains. Stéphane Daubilly revient également sur l’importance pour cette pédagogie de parvenir à la constitution d’un espace collectif, par un enseignement fondé sur l’expression-création, par un travail de renforcement des acquis individualisé par l’auto-correction, et en favorisant une gestion coopérative de la classe dans laquelle l’adulte n’est qu’une des composantes du temps et de l’espace d’apprentissage.
Ancien élève Freinet, artiste et musicien, Vincent Epplay nous plonge dans les expérimentations sonores de cette pédagogie au cours d’un set musical composé de chansons enfantines, d’expérimentations électro-acoustiques et de musiques du monde éditées au tournant des années 1960-70 sur vinyles 45t par l’ICEM Freinet - Institut Coopératif de l’École Moderne.
Cette proposition a été diffusée dans le cadre de l’émission « La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions », le 21 septembre 2019. À travers des entretiens, des lectures et un moment d’écoute sonore… depuis une classe d’école, une vigne, autour d’un four à pain… en mettant en relation les expériences et les points de vue d’un vigneron, d’artistes, d’auteurs, d’enseignants et de chercheurs… ce programme constituait la première occurrence sonore de La Bibliothèque grise et proposait d’explorer plusieurs situations de construction et de circulation des savoirs.
Co-production *Duuu
Réalisation : Gaspard Collin pour *Duuu
Première diffusion le 21 septembre 2019 à l’occasion de ‘La Bibliothèque grise — ch. 3 : radiotransmissions’, une proposition de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar au studio Duuu, Folie N4 au parc de la Villette.
Dans la société néolibérale, le travailleur doit être à la fois actif, créatif et réactif.
« Économie néolibérale et éducation », entretien avec Jean-Yves Mas
La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions (3/4)
Jean-Yves Mas est chercheur en sociologie et professeur de sciences économiques et sociales (Montreuil).
Ses recherches portent sur les liens entre le monde de l’éducation et la sphère de l’économie.
Nous évoquons avec lui l’histoire de ces liens et l’articulation actuelle de ces deux domaines, notamment à partir du constat d’un intérêt croissant du monde entrepreneurial pour les pédagogies dites « alternatives ». Autonomie, esprit critique, émancipation, collaboration : ces notions et méthodes apparemment communes à certaines pédagogies et à la pensée néolibérale ont-elles la même signification et les mêmes enjeux dans les deux cas ?
Cet entretien a été réalisé dans le cadre de l’émission « La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions », le 21 septembre 2019. À travers des entretiens, des lectures et un moment d’écoute sonore… depuis une classe d’école, une vigne, autour d’un four à pain… en mettant en relation les expériences et les points de vue d’un vigneron, d’artistes, d’auteurs, d’enseignants et de chercheurs… ce programme constituait la première occurrence sonore de La Bibliothèque grise et proposait d’explorer plusieurs situations de construction et de circulation des savoirs.
Co-production *Duuu
Réalisation : Gaspard Collin pour *Duuu
Première diffusion le 21 septembre 2019 à l’occasion de ‘La Bibliothèque grise — ch. 3 : radiotransmissions’, une proposition de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar au studio Duuu, Folie N4 au parc de la Villette.
Une critique du pain tel que l’on considère aujourd’hui qu’il est bon : blanc, bien gonflé, avec des additifs…
Lectures et atelier boulanger par le collectif Pain Commun
La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions (2/4)
Sur le parvis du Pavillon 4, studio de *DUUU radio situé dans le parc de la Villette, un groupe de boulangères amatrices pétrissent du pain. Les boulangères prennent la pâte, la ramassent sur elle-même, la retournent, la frappent, réitèrent ces gestes sur une table qui conserve quelques traces des opérations précédentes.
Le groupe a été réuni à l’initiative de l’artiste et chercheuse Marie Preston. Sa démarche s’apparente à une exploration ethnographique, qui engage des activités coopératives et des partages réciproques de savoir-faire. Depuis 2018, avec Pain Commun, Samia Achoui, Aranka Cadene, Line Gigot, Martine Guitton, Loyce Kragba, Marie Preston et Graziella Semerciyan boulangent du pain ensemble. Parfois, elles lisent aussi des textes.
Cet atelier a été réalisé dans le cadre de l’émission « La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions », le 21 septembre 2019. À travers des entretiens, des lectures et un moment d’écoute sonore… depuis une classe d’école, une vigne, autour d’un four à pain… en mettant en relation les expériences et les points de vue d’un vigneron, d’artistes, d’auteurs, d’enseignants et de chercheurs… ce programme constituait la première occurrence sonore de La Bibliothèque grise et proposait d’explorer plusieurs situations de construction et de circulation des savoirs.
Co-production *Duuu
Réalisation : Gaspard Collin pour *Duuu
Première diffusion le 21 septembre 2019 à l’occasion de ‘La Bibliothèque grise — ch. 3 : radiotransmissions’, une proposition de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar au studio Duuu, Folie N4 au parc de la Villette.
- Les vignerons ont comme animal domestique des levures, c’est quand même des gens bizarres, hein, je tiens à le signaler.
- Oui, et je suis sûr qu’elles m’aiment ! … J’espère !
« Les Ignorants », une rencontre entre vin et bande-dessinée, avec Étienne Davodeau et Richard Leroy
La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions (1/4)
En 2011 paraissait “Les ignorants, récit d’une initiation croisée”, une bande-dessinée d’Étienne Davodeau transcrivant le récit vivant et joyeux d’un apprentissage mutuel entre le dessinateur et le vigneron Richard Leroy. Durant cette année ces deux ignorants de leur pratique respective échangent leurs connaissances et savoirs-faire, et mettent en évidence les points communs de leur activité. Étienne Davodeau s’initie au goût des vins et découvre la taille, le décavaillonage, la tonnellerie, la vinification, la biodynamie. Le vigneron de son côté lit des bandes-dessinées, rencontre des auteurs, un imprimeurs, parcourt des festivals. Huit ans plus tard, qu’en est-il de ces connaissances et de cette connivence ? Récit des sédimentations de cette initiation croisée lors d’une rencontre avec Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar. Nous sommes en mai 2019 à Rablay-sur-Layon en Anjou sur le domaine de Richard Leroy.
Cet entretien a été diffusé dans le cadre de l’émission « La Bibliothèque grise, ch. 3 : Radiotransmissions », le 21 septembre 2019. À travers des entretiens, des lectures et un moment d’écoute sonore… depuis une classe d’école, une vigne, autour d’un four à pain… en mettant en relation les expériences et les points de vue d’un vigneron, d’artistes, d’auteurs, d’enseignants et de chercheurs… ce programme constituait la première occurrence sonore de La Bibliothèque grise <www.labibliothequegrise.net> et proposait d’explorer plusieurs situations de construction et de circulation des savoirs.
Rencontre avec Étienne Davodeau et Richard Leroy, La Bibliothèque grise (Jérôme Dupeyrat & Laurent Sfar)
Co-production *Duuu
Réalisation : Gaspard Collin pour *Duuu
Première diffusion le 21 septembre 2019 à l’occasion de ‘La Bibliothèque grise — ch. 3 : radiotransmissions’, une proposition de Jérôme Dupeyrat et Laurent Sfar au studio Duuu, Folie N4 au parc de la Villette.
On voit beaucoup d’art en ligne, plutôt Tumblr qu’Instagram à l’époque, et on s’est dit il faut qu’on en fasse quelque chose, que l’on fasse une exposition, qu’on expérimente à partir de cette banque d’image.
AVEC :
Bibliomania
Thierry Chancogne
Jérôme Dupeyrat
Exposer Publier
It’s Our Playground
Radio L’Innommable
Roxane Jubert
Claire Le Restif
Sophie T. Lvoff
Roxanne Maillet
Cette journée d’étude vise à interroger les temps et les pratiques de collaboration entre les différent.e.s acteurs.trices dans le champ de l’art contemporain. Les commissaires, les artistes, et les designers graphiques travaillent ensemble à la réalisation et à la diffusion de l’art contemporain sous toutes ses formes.
Les pratiques s’entrecroisent et génèrent des figures aux multiples casquettes : commissaire-éditeur/éditrice, artiste-designer, designer-performeur/performeuse, etc. Les formats se mélangent également et laissent place à de nouvelles pratiques de l’exposition et de l’édition.
Enregistrement et réalisation : Gaspard Collin et Julien Brulé
Montage : Gaspard Collin et Martin Fauret
Journée d’étude le samedi 29 juin 2019 à DOC!
Organisée par milo, association de douze jeunes commissaires internationales.
Avec le soutien d’Isabelle Ewig, Claire Le Restif et Valérie Mavridorakis (Sorbonne Université), d’Alexandru Balgiu et Olivier Lebrun (Ensba Lyon).
En partenariat avec le Centre André Chastel, Sorbonne Université, l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon et *Duuu.
Je sais pas si j’ai vraiment réussi à accéder au bonheur, mais en tous cas j’ai un petit peu honte d’être heureuse.
Avec Lois Lajarretie, Thierry Madiot, Ekaterina Bunits, Brice Dellsperger, Philippe Decrauzat, Will Guthrie, Christian Bernard, Mélodie Bajo, Charlie Jeffery.
Le Printemps de Septembre réactive sa radio, un projet né en 2009 du désir d’ouvrir un espace qui soit à la fois un lieu de rencontre et de création. Avec l’artiste Alain Bublex au micro et *Duuu aux manettes, cette radio nouvelle formule émet, en direct et en public, lors des quatre Nocturnes du festival.
La Radio *Duuu bout de la nuit est une émission animée par Alain Bublex, Frédérique Mehdi et Jérôme Dupeyrat, réalisée par *Duuu Radio, dans le cadre du Printemps de Septembre 2018.
08:48 – Lois Lajarretie, Ma maison d’enfance, performance.
17:50 – Charlie Jeffery, Live
19:30 – Thierry Madiot, Conversation et live
36:00 – Charlie Jeffery, Live
36:50 – Ekaterina Bunits, Lecture
38:53 – Brice Dellsperger, Conversation
- Telescope, Pino Donaggio (Body Double Soundtrack, 1984)
- Born to Have it All, Katie Irving (Carrie Soundtrack, 1976)
55:33 – Charlie Jeffery, Live et Set musical
79:26 – Philippe Decrauzat et Will Guthrie avec Christian Bernard, Conversation
95:27 – Charlie Jeffery Live
96:43 – Mélodie Bajo, Le contentement, Performance
105:50 – Charlie Jeffery, Live
106:24 – Alain Bublex et Christian Bernard, Conversation
Les jingles et ponctuations sonores de l’émission sont réalisées par Charlie Jeffery.
L’émission est suivie d’un concert de Larry Gus programmé par les Siestes électroniques.
Diffusion en direct samedi 29 septembre 2018 sur *Duuu radio et sur RADIO RADIO Toulouse (106.8 fm), depuis la cour de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse.
Une émission conçue par *Duuu Radio dans le cadre de l’édition 2018 du Printemps de septembre, coproduit par le Jeu de Paume et en partenariat avec l’isdaT.
Réalisation et programmation : Loraine Baud en collaboration avec Jérôme Dupeyrat pour *Duuu.
Technique : Théo Gayet
I have become a silent movie,
The hero killed the clown,
Can’t make a sound,
Can’t make a sound,
Can’t make a sound.
Avec Elodie Lesourd, Yvan Salomone, Jill Gasparina, Grégory Chatonsky, Lauren Huret, Samir Mougas, Camille Llobet, Ivan Basso et Cédric Schönwald avec Nicolas Cadet pour The Gertrud Bing Band, Christian Bernard, Romain Gandolphe, Lina Hentgen et Gaëlle Hippolyte, Florent Dubois.
La Radio *Duuu bout de la nuit est une émission animée par Alain Bublex, Frédérique Mehdi et Jérôme Dupeyrat, réalisée par *Duuu Radio, dans le cadre du Printemps de Septembre 2018.
Le Printemps de Septembre réactive sa radio, un projet né en 2009 du désir d’ouvrir un espace qui soit à la fois un lieu de rencontre et de création. Avec l’artiste Alain Bublex au micro et *Duuu aux manettes, cette radio nouvelle formule émet, en direct et en public, lors des quatre Nocturnes du festival.
01:40 – Elodie Lesourd, Sélection musicale :
- Can’t Make a Sound, Elliott Smith, (album Figure 8, Dreamworks Records, 2000)
- Salighet & Ekstase, Stabwound Empire (album Salighet & Ekstase, Fleshgod records, 2016)
- Dominus Sathanas, Burzum, (album Aske, Deathlike Silence Productions, 1993)
- 振りきれた風景, Boris ((Red), album Dronevil, Misanthropic Agenda, 2005)
- My Neighbor Satan, Boris (album Smile, Diwphalanx, 2008)
- Libation, Saåad (album Présence Absente, Hands in the Dark Records, 2018)
15:40 – Yvan Salomone Lecture : [sansypenser], suivi d’un extrait du film “Cassandro The Exotico!” de Marie Losier
20:20 – Jill Gasparina avec Grégory Chatonsky, Lauren Huret et Samir Mougas Conversation autour de l’exposition “France Electronique”
[25:25-27:25] – Duplex en direct des Halles de la Cartoucherie pour le match de catch Los Exoticos vs Los Luchadores, avec Frédérique Mehdi
40:45 – Camille Llobet Conversation (babillée) avec Alain Bublex
52:33 – The Gertrud Bing Band : Ivan Basso & Cédric Schönwald, avec Nicolas Cadet
– Set musical –
68:08 – Yvan Salomone Lecture par Christian Bernard : [etantdonnes]
71:11 – Romain Gandolphe Performance
85:00 – Lina Hentgen et Gaëlle Hippolyte Conversation
102:30 – Florent Dubois Conversation
110:10 – Yvan Salomone Lecture : [ultimaratio]
Les jingles et ponctuations sonores de l’émission sont réalisées par Cédric Schönwald et Ivan Basso pour The Gertrud Bing Band.
Diffusion en direct samedi 22 septembre 2018 sur *Duuu radio et sur RADIO RADIO Toulouse (106.8 fm), depuis la cour de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse.
Une émission conçue par *Duuu Radio dans le cadre de l’édition 2018 du Printemps de septembre, coproduit par le Jeu de Paume et en partenariat avec l’isdaT.Réalisation et programmation : Loraine Baud en collaboration avec Jérôme Dupeyrat pour *Duuu.
Technique : Julien Brulé
C’est pas que j’aime Bowie, hein, il est un peu maigrichon.
Avec Christian Bernard, Marc Bembekoff, Garance Chabert, Maxime Lamarche, Nina Childress, Virginie Yassef, Sylvain Azam, Lina Hentgen et Gaëlle Hippolyte pour Shrouded & The Dinner, Laurent Mareschal, Béatrice Cussol, Cédric Schönwald et Ivan Basso pour The Gertrud Bing Band.
Le Printemps de Septembre réactive sa radio, un projet né en 2009 du désir d’ouvrir un espace qui soit à la fois un lieu de rencontre et de création. Avec l’artiste Alain Bublex au micro et *Duuu aux manettes, cette radio nouvelle formule émet, en direct et en public, lors des quatre Nocturnes du festival.
La Radio *Duuu bout de la nuit est une émission animée par Alain Bublex, Frédérique Mehdi et Jérôme Dupeyrat, réalisée par *Duuu Radio, dans le cadre du Printemps de Septembre 2018.
Christian Bernard : ouverture avec Alain Bublex, Jérôme Dupeyrat, Frédérique Mehdi
03:00 – Marc Bembekoff, Garance Chabert et Maxime Lamarche Conversation autour de l’exposition “Eloge du carburateur”
Rhythm, Len Lye (1957)
24:50 – Nina Childress, Sélection musicale (1/2)
- Bad, Michael Jackson (1987)
- Michael Jackson Weds, Lisa Marie Presley (1994)
- All The Young Dudes, Mott the Hoople (1972)
- The Jean Genie, David Bowie (1973)
- Un Jardin Dans Mon Coeur, Sylvie Vartan (1971)
44:20 – Virginie Yassef, Performance : Pour trouver les deux mètres manquant, il faut se retourner vers l’antarctique. Avec Joachim Mallard et Billie Bordron
51:30 – Sylvain Azam et Lina Hentgen avec Gaëlle Hippolyte, pour Shrouded & The Dinner. Set musical
72:25 – Laurent Mareschal & Martine Gindre, présidente du Backgammon Club Toulousain, Conversation
84:00 – Béatrice Cussol, Lecture : Parties
94:10 – Nina Childress, Sélection musicale (2/2)
- We’ve Only Just Begun, The Carpenters (1970)
- Faible femme (face B du 45 tours aimée ou amoureuse), Karen Chéryl (1975)
Les jingles et ponctuations sonores de l’émission sont réalisées par Cédric Schönwald et Ivan Basso pour The Gertrud Bing Band.
L’émission est suivie d’un concert de Za!, programmé par les Siestes électroniques.
Diffusion en direct vendredi 21 septembre 2018 sur *Duuu radio et sur RADIO RADIO Toulouse (106.8 fm), depuis la cour de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse.
Une émission conçue par *Duuu Radio dans le cadre de l’édition 2018 du Printemps de septembre, coproduit par le Jeu de Paume et en partenariat avec l’isdaT.
Réalisation et programmation : Loraine Baud en collaboration avec Jérôme Dupeyrat pour *Duuu.
Technique : Julien Brulé
À l’instant T, la position des fenêtres fait qu’il y a des zones de l’image, du collage qui sont très opaques et d’autres qui deviennent transparentes et l’image disparaît presque dans la visibilité de la fenêtre et de la lumière qui passe à travers.
En son sens le plus ouvert, la bibliologie est la science des livres et de l’écrit. “Bibliologie (radio edit)” est une série de conversations au sujet des pratiques éditoriales actuelles dans le champ élargi de l’art.
Née en 1985 en Allemagne, Maya Rochat vie et travaille à Genève. Son travail se joue des codes traditionnels de la photographie, en se développant à la croisée de plusieurs autres pratiques : vidéo, peinture, collage, installation, édition. Les images abstraites et organiques qui résultent de cette exploration des médiums entrelacent les techniques de production et paraissent avoir muté.
Cette interview a été réalisée en septembre 2017 lors du montage d’une exposition personnelle de Maya Rochat à la médiathèque des Abattoirs, où l’artiste avait déployé dans tous les espaces une installation faisant écho à une édition publiée pour l’occasion.
Une émission préparée par Jérôme Dupeyrat
Bande-son : Maya Rochat & Bermudaa
A savoir qu’il prenait les livres qu’il trouvait, n’importe lesquels, manuels, livres scolaires, romans, journaux également et il les utilisait pour faire part à ses semblables de visions, de type visions chamaniques.
Session live à l’occasion de Florilège 29 avril 2017
avec Virginie Yassef, Angeline Ostinelli, Jérôme Dupeyrat, Nicolas Couturier
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Une émission préparée par Simon Nicaise et Loraine Baud
Abandonné par ses parents, il est elevé par une imprimante qui corrige sa bonne dentition.
Hugo Pernet, Sept preuves d’amour, lecture
Hugo Pernet est né en 1983 à Paris. Il vit et travaille à Dijon. Artiste et poète, il a présenté son travail dans de nombreuses expositions personnelles, notamment en galerie (Triple V à Paris, Super Dakota à Bruxelles, Joy de Rouvre à Genève), mais aussi dans de grandes institutions comme le Mamco à Genève (en 2015) ou encore le Palais de Tokyo à Paris (en 2009).
En tant qu’auteur, il a publié Poésie simplifiée et Flèches aux éditions ENd, ABCD aux éditions Fissile, Je vais simplement m’habiller comme tout le monde aux éditions Série discrète.
Enregistrement le 28 avril 2017.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
La sempiternelle question phénoménologique de la jeune fille. D’ailleurs, à l’instant, c’est amusant, lorsque mon correcteur automatique pointe le mot “fille”, il me propose comme alternative le mot “folle”.
Émilie Pitoiset, Résister, lecture
Émilie Pitoiset produit des œuvres qui “activent” une série de personnages et d’histoires évoluant en un récit ininterrompu qui traite l’exposition comme un format, en y incluant des éléments tels que des films, des performances et des écrits. Son travail est empreint de figures tutélaires tels que Woolf, Ackerman, Robbe-Grillet, Flaubert, Huysmans et Fassbinder, qu’elle s’attache à refléter mais aussi à égarer par un procédé d’érotisation subtil de la vie quotidienne. Par la mise en place d’installations qui occupent la totalité de l’espace ou à travers chacun de ses travaux individuels, elle soulève les questions suivantes : comment peut-on travailler sur la notion de désir, de mécanisme de l’absence, d’inconscient physique et d’actes manqués ? Comment peut-on se saisir à nouveau le langage de l’érotisme ?
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Enregistrement le 27 avril 2017
– JK
– LM
– Q STE
– SFJ
– SDL
Benoît Sanfourche, Relecture en définitive
Sommes-nous condamnés à être tout autant produit et producteur d’obsolescence et d’anticipation plus ou moins conscientes ? Notre existence serait alors de tenter de réduire les écarts, les tensions entre ces quatre pôles, de parvenir à réaliser un présent présentable pour soi et devant les autres, dans un perpétuel présentement pour cause, sans aucune garantie quant à l’effet obtenu ?
Ce qui reviendrait à remettre en jeu, encore et encore, cette double double contrainte sous une forme dérivée et selon une logique et dans l’espérance d’épuiser un peu plus à chaque fois l’écart.
Publier, éditer, c’est donner la possibilité de lire et relire ; enregistrer, c’est donner la possibilité d’écouter et réentendre : publi-enregistrer, c’est donner la possibilité de réentendre une relecture.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Une émission proposée par Benoît Sanfourche, enregistrée le 27 avril 2017.
Chaque plante est une photographie, je veux dire quand je les mets dans cette tisanière, je pense au moment où on les as récoltées.
Hélène Bertin, Réhydratation, sculpture et infusion de plantes cueillies autours du village de Cucuron
Hélène Bertin est née en 1989 dans le Luberon. Elle traverse doucement la France en suivant les cours d’art appliqués au lycée en Avignon, de l’École des beaux-arts de Lyon puis de l’École des beaux-arts de Paris-Cergy. À la fin de ses études, elle s’installe à Paris et à Cucuron, son village natal. Elle développe une pratique qui met en mouvement le travail d’artiste, de curateur et d’historienne. Ses objets de sculptrice ont des qualités usuelles qui se dérobent à l’espace du white cube. Ils se vivent dans l’intimité de la sphère privée, comme l’espace de l’atelier, de la maison, et en extérieur. Hélène Bertin travaille aussi en collectif avec Plafond, avec qui elle partage des moments de réflexion et des expositions. Avec l’aménagement de son atelier à Cucuron, le «workshop culinaire» est l’un de ses terrains d’expérimentation collective où des artistes se regroupent autour de mets qu’ils confectionnent, mangent et digèrent ensemble. Investie dans son village, c’est dans un vignoble de vin naturel qu’elle a récemment organisé sa première exposition collective. Depuis plusieurs années, elle réalise des recherches autour de Valentine Schlegel qui, comme une guide, lui a ouvert sa pratique originale et libre de l’art.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Une émission proposée par Hélène Bertin, enregistrée le 28 avril 2017.
Ça fonctionnait un peu comme un script, comme une partition, ce livret, mais comme ils ont fait appel à des gens ordinaires, les gens ne mémorisaient pas les spams.
Troc d’éditions d’artistes
La troisième édition de Quiproquo s’est déroulée le dimanche 30 avril 2017, dans un atelier situé rue du Moulin Joly, il faisait partie de la programmation de Florilège vol.1, Sangama.
Quiproquo est un dispositif d’échange de publications et de rencontre entre auteurs, éditeurs, auto-éditeurs. C’est aussi une exposition éphémère et collective.
C’est l’enregistrement de ces échanges et discussions sur les projets éditoriaux et leurs réalisations que l’on écoute ici.
On entend les raisons, les papiers choisis, les responsabilités, les assemblages et les négociations de ces objets troqués.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Une émission enregistrée et monté par Cécile Tonizzo, sur une invitation d’Angeline Ostinelli.
C’est pour qui ou par qui ? Quand je dois dire pour qui, je dis par qui. Si je dois dire par qui, je dis pour qui.
Esther Ferrer, performeuse et plasticienne, se joue de toutes les définitions. Célébrée, et pas uniquement dans son pays d’origine, l’Espagne, et son pays d’adoption, la France, elle est de toutes les aventures.
Pour “Florilège”, elle a choisi de piocher dans une série de questions qu’elle s’adresse à elle-même sans en connaître la réponse.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Esther Ferrer, Questions avec réponses, performance enregistrée le 30 avril 2017.
Mes yeux se ferment dans le rouge. Un petit coup de talon pour garder la tête à la surface.
Axelle Stiefel est une artiste Suisse née en 1988. Son travail est cinématique et performatif.
Ancienne résidente du Wiels Centre d’art Contemporain de Bruxelles en 2013, elle présenta dernièrement sa première exposition personnelle à Forde, Genève.
L’émission de radio enregistrée pour l’occasion correspond à la dernière intervention de l’artiste dans le cadre de l’Atelier Recherche Création « Lire dans les Choses » conçu pour les étudiants de l’Ensapc Cergy.
Le script est disponible ici.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Ouvrir avec son corps un espace pour le mot, lecture amplifiée, une émission proposée par Axelle Stiefel, enregistrée le 27 avril 2017.
En It-a-lie
Par la fa-ta-li-té
Fu-gi-tif.
Oliver Augst, compositeur, chanteur, performer, est actif dans l’art sonore électronique depuis le début des années 1990.
Pour “Florilège”, il a répondu à la proposition de Raffaella della Olga d’interpréter “Tessere”, traduction visuelle d’un extrait de L’Enéide dans la version de Pierre Klossowski avec la collaboration de Jimmy Anjoure Apourou, écrivain.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Oliver Augst et Jimmy Anjoure Apourou, Modèle Klossowski pour rhythm composer TR-707, enregistré le 28 avril 2017.
C’est une prise en plusieurs temps. C’est une prise de parole. Un piège, un siège. Il y a la maison, il y a Genève.
Le travail de Laurence Cathala s’articule autour des rapports entre dessin et écriture, art et littérature, texte et image, original et copie. Dans ces intervalles habitent des figures réelles ou fictives, un peu archétypales (d’artistes, de collectionneurs, d’écrivains, d’éditeurs…) dont la présence-absence est évoquée dans des objets ou dans des dessins. Il peut s’agir d’objets-livres ou d’images-textes, de dessins ou de maquettes décrivant un espace d’atelier ou d’appartement… le décor ou les objets d’une narration qui est au travail… un travail qui convoque aussi archives et documents, et dans lequel l’écriture elle-même occupe une place de plus en plus importante.
Florilège vol.1, Sangama. Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Laurence Cathala, Les Exergues, lecture-projection, enregistré le 29 avril 2017.