La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
But real desires for what ? For what is real or manufactured ?
TOP STORIES Tape : A Reading Party II
A Reading Party II, s’est déroulée au Sonic à Lyon dans le cadre de l’exposition Anne Turyn: New York City in 1979/1981 organisé par Sophie T. Lvoff à La Salle de Bains. Blagues, chansons et histoires sont partagées dans un moment spécial de boîte de nuit qui ramène le public en 1981 au son de voix contemporaines sur un accompagnement sonore d’Elia David.
TOP STORIES était un périodique de prose publié de 1978 à 1991 par l’artiste Anne Turyn à Buffalo, New York, et à New York City. Au cours de ses vingt-neuf numéros, il a servi de plateforme à la fiction et à l’art expérimental, par le biais de parutions Top Stories mettait principalement en vedette des artistes femmes, bien que, selon Turyn, quelques hommes “s’y soient glissés comme collaborateurs”.
Un live enregistrée au Sonic à Lyon, le 24 juin 2022.
Édition de 13 cassettes
Remerciements à Anne Turyn, La Salle de bains, Giselle’s Books, F.E.P, C.B, E.D
“But when that Look is drest in Words, ‘tis like
The mystick pow’r of Musick’s unison;
Which when the finger doth one Viol strike,
The other’s string heaves to reflection.”
Formes de mimésis musicale : d’autres corps, créatures et objets, d’autres sons et parfois même pas de sons.
Tracklist :
– Les Voix humaines, Jordi Savall, Marin Marais, extrait du Deuxième livre de pièces de viole, publié en 1701. Suite n° 3 en ré majeur pour basse de viole et basse continue. Enregistrement des Voix Humaines : Abel, Bach, Marais, Sainte-Colombe / Jordi Savall, Œuvres pour lyre et basse de viole
– Chuncho (les créatures de la forêt), Yma Sumac, vers 1961
– Musique pour flûte comanche, Doc Tate Nevaquaya (Folkways Records - FE 4328 Ethnic Folkways Library 1979)
– Pipe Imitations, Mary Morrison, tiré de Heather And Glen (Chansons et mélodies des Highlands et des Lowlands d’Écosse), vers 1950
– Song of the Thrush, Calum Johnson, tiré de Heather And Glen (Chansons et mélodies des Highlands et des Lowlands d’Écosse) vers 1950 (voir aussi Scottish Drinking and Pipe Songs, enregistré par Alan Lomax (World Library Of Folk And Primitive Music - Volume VI)
– Deceptions of the Thrush, Robert Love (sifflant Messiaen)(dans We Were Exuberant and Still Had Hope, Marres Centre for Contemporary Culture, Maastricht, Pays-Bas, 2009)
– Petites Esquisses D’Oiseaux 2008 : IV, Louise Bessette, La Grive Musicienne, Olivier Messiaen, Analekta - AN 2 9960
– Enregistrement sur le terrain d’une grive à chanter (Turdus philomelos), Robert Love, 1.1.2013, Stroud Green Londres N8
– Le Merle noir, Olivier Messiaen, pour flûte et piano (1952)
– TEKYAH, Osvaldo Golijov (2004)
– Dell’azzurro silenzio, inquietum, Luigo Nono, 1985 (A Pierre, dell’azzurro silenzio, inquietum ; Quando stanno morendo, diario polacco 2º ; Post-prae-ludium per Donau, 1991, Dischi Ricordi CRMCD 1003)
– Moose and Bear Calls, Sandy Stoddard, enregistré par Helen Creighton (Folk Music From Nova Scotia enregistré par Helen Creighton, Ethnic Folkways, 1956)
– Shika no Tone : The Distant Call of the Deer, Yokoyama Katsuya & Miyata Kohachiro
– Chant des oiseaux / El Cant D’Ocells, Pau Casals, Tipu’s Tiger (Le Tigre de Tipu), Collection du Victoria & Albert Museum, Londres
– Sinister Resonance, Henry Cowell, 1930 (The Piano Music Of Henry Cowell Folkways Records - FM 3349, 1963)
– The Banshee, Henry Cowell, 1925 (The Piano Music Of Henry Cowell Folkways Records - FM 3349, 1963)
– Icefall, Nobukazu Takemura (Scope, Thrill Jockey, 1999)
– The Wind Speaks, Sun Ra (My Brother the Wind Volume II, El Saturn Records, 1971)
– Cornemuses - Musique pour cornemuse jouée sur un piano, Béla Bartók, extrait de Mikrokosmos, Volume V 138
– Black Earth, Belle Chen
Une playlist proposée par Paul Elliman et la Salle de bains.
Citation : Katherine Philips (1631-1664) “À ma Lucasia, pour la défense de l’amitié déclarée”.
Pour en savoir plus : ici
*Up
Down
Down
Up
Repeat.
En lien avec le dernier volet (Salle 3) de l’exposition TAFAA#30 à La Salle de Bains (Lyon), CHINABOT X TAFAA X SETH AYYAZ est une compilation de morceaux choisis par Chloé Delarue en regard d’une première collaboration avec Jaeho Hwang, compositeur et artiste visuel Sud-coréen basé à Londres.
Leur rencontre s’est concrétisée avec un live au Sonic (Lyon) constituant la Salle 2 de l’exposition TAFAA#30, ainsi qu’avec le vinyle TAFAA - RANDOM ACTIVITY (…)* mené en collaboration avec Adeena Mey, commissaire d’exposition, critique d’art, managing editor de la revue Afterall (Central St Martins, Londres) et chercheur-enseignant à l’Ecal (Lausanne).
Cet album réunit Jaeho Hwang et Lafidki, artiste sonore et visuel franco-cambodgien basé à Londres et fondateur du label Chinabot et le compositeur, artiste sonore, théoricien et psychiatre basé à Londres, Seth Ayyaz, dans une volonté de faire se rencontrer des horizons de pensées à la tonalité singulière en résonance avec le cycle TAFAA**.
CHINABOT X TAFAA X SETH AYYAZ
Tracklist :
– TAFAA (intro), Jaeho Hwang
– ReReLiLiGion GMO MURTAD (Gabber Modus Operandi Remix), Pisitakun
– Lafidki, Mount Tv Poison
– DAEBOOK, Jaeho Hwang
– Makharej (excerpt) ت (taa’) to خ (khaa’), Seth Ayyaz
– Prelude, Ayankoko
– Transience, Jaeho Hwang
– Isolated dancer, King Rambo Sound
– Snitchcake, Chloé Delarue
– Tebu Sauyun Doc, Ayankoko
– Chai, Fauxe
– The Remainder (excerpt) breath-santur-electronics, Seth Ayyaz
– Kniom Nahm, Lafidki
– SOSLEEP01, Pisitakun
– the bird ghost at the zaouia (excerpt) Ablutions, Seth Ayyaz
TAFAA#30, Salle 3
Ouverture jeudi 10 septembre à partir de 16h
Exposition du 11 au 19 septembre 2020, du mercredi au samedi de 15h à 21h
La Salle de bains, 1 rue Louis Vitet, 69001 Lyon
- Le vinyle TAFAA - RANDOM ACTIVITY (…) a été produit lors de l’exposition TAFAA - THE CENTURY OF THE SNITCH à la Villa du Parc - Centre d’Art Contemporain d’Annemasse. Sa sortie est prévue fin septembre et sera distribué par la Villa du Parc et Chinabot.
** Chloé Delarue produit ce qu’elle nomme des environnements sous l’influence du système de perception TAFAA, acronyme de Toward A Fully Automated Appearance (Vers une apparence entièrement automatisée), c’est sous cette appellation, indexée d’un numéro ou d’un sous-titre, que se présente chaque occurrence de son travail depuis 2015. Ainsi, elle sonde les relations ambiguës que notre société entretient avec ses multitudes de devenir à l’heure des interconnections permanentes et définitives. Elle soulève des questions relatives aux changements de perceptions et transformations cognitives de nos êtres sous l’autorité visible et invisible de l’hyper-réseau, de l’hyper-connexion et de l’hyper-information.
L’histoire de Radical Praxes peut être comparée à celle de l’histoire d’un parti, mais pour être exacte, cette comparaison devra être recontextualisée.
Radical Praxes 00b (ii) - Laziness is another form of boredom which is another form of fear - 28.10.15
PRINCIPES
1. La radicalité peut être politique, elle peut être physique, chimique et mathématique. Elle peut être éducative. La radicalité peut être architecturale, littéraire, littérale, musicale et même artistique.
2. Radical Praxes est une communauté politiquement active composée de travailleurs et travailleuses de l’art, de diffuseurs, de penseurs et penseuses de l’art.
3. Radical Praxes s’articule autour d’un programme principal d’exposition structuré par cycle. Un cycle dure quatre ans. Mais les gens sont Radical Praxes. Radical Praxes est responsable de son espace d’exposition, et de ses déclarations. Mais les gens sont Radical Praxes.
4. Le leitmotiv de Radical Praxes est de considérer la « radicalité », dans la mesure où toutes les expositions du programme principal sont initialement acceptées comme propositions par la commission d’examen, composé de dix associés principaux de Radical Praxes. La commission d’examen décide si une exposition est suffisamment radicale pour être présentée par Radical Praxes.
5. La radicalité est le leitmotiv du programme d’exposition. Cela ne signifie pas que d’autres sujets soient exclus. Vous pouvez parler radicalement sur le cinéma, par exemple. Ou parler de cinéma radical. Leitmotiv est une francisation de l’allemand pour “motif principal” ou “motif directeur”. On peut la considérer comme la plus petite unité structurelle possédant une identité thématique.
6. Pour chaque exposition du programme principal dont Radical Praxes est responsable, un penseur, une penseuse de l’art sera chargé.e d’écrire un essai. Cette dépense est calculée comme une dépense de base et est absolument au cœur du programme. Le programme va donc générer de la théorie et du discours, même par défaut.
7. Radical Praxes est aussi une expérience de la démocratie, de la solidarité, de la communication et de ses médias. La structure politique de Radical Praxes est délibérément construite pour éclairer le fonctionnement de la démocratie représentative. En tant que tel, l’historien, l’historienne de l’art qui s’intéresse au politique pourra faire de Radical Praxes un cas d’étude. L’histoire de Radical Praxes peut être comparée à celle de l’histoire d’un parti, mais pour être exacte, cette comparaison devra être recontextualisée.
8. Enfin, le fait le plus évident reste que le programme de Radical Praxes, s’il suit simplement son cours, nous fournira la définition la plus réfléchie que le monde de l’art possède de ce terme si important : « radical ». Il ne touchera pas aux définitions des mathématiques, à savoir : Dans la théorie des anneaux commutatifs, une branche des mathématiques, le radical d’un idéal I est un idéal tel qu’un élément x est dans le radical si un certain pouvoir de x est en I. Un idéal radical (ou idéal semi-primaire) est un idéal qui est son propre radical (on peut dire que c’est un point fixe d’une opération sur les idéaux appelée radicalisation), le radical d’un primaire. L’idéal est primordial. Mais l’art étant l’art, nous utiliserons aussi la définition des mathématiques. Pour celle-ci, le radical d’un idéal reflète exactement notre situation.
GOUVERNANCE
1. Il y a 32 associés principaux de Radical Praxes. Chaque associé principal a la responsabilité finale de l’une des 32 expositions du programme principal qui a un cycle de quatre ans.
2. Les associés principaux sont élus à la fin de chaque cycle par le conseil d’administration de l’association. Pour le premier cycle, les premiers associés principaux seront invités par la présidence fondatrice. Chaque nouvel associé ainsi sélectionné a le droit de suggérer d’autres associés, principaux ou non principaux : sous réserve d’un vote favorable de 51% par les membres déjà existants.
3. Le président, la présidente, est un, une, associé.e principal.e et il, elle dispose d’une voix prépondérante.
4. La présidence est d’une durée de 2 ans et elle est soumise à des élections. Outre le président, la présidence se compose de quatre autres rôles : celui de trésorier, de commercialisateur, de gestionnaire et celui de secrétaire.
5. Le facteur le plus important dans tout cela est la commission d’examen. C’est la commission qui produit la quasi-totalité de la bureaucratie. Dix associés sont élus pour chaque année d’exposition, à partir du 1er mai. Chaque membre peut présenter sa candidature à la commission en février, y compris les associés non essentiels.
6. Les associés non essentiels ont le même statut que les associés principaux, mais ils n’ont pas la responsabilité de mettre en place l’une des expositions dans le programme principal. Les associés non principaux ne peuvent pas se présenter à la présidence. Ils sont invités à suggérer que Radical Praxes sponsorise des expositions, des actions médiatiques, des interventions physiques dans l’espace public et autres diffusions artistiques. Sous réserve de l’approbation initiale de la commission d’examen, ces projets sont ensuite soumis au vote de tous les associés : un vote de 51% en faveur d’un projet garantit que Radical Praxes le supporte. Les associés non essentiels sont admis ou refusés (si nécessaire) sur proposition et vote des 32 associés principaux.
7. Le président fondateur est l’auteur de cette liste. Les tâches qui lui incombent consistent à gérer l’espace d’exposition, à représenter Radical Praxes auprès des médias et du monde de l’art en général, et surtout, de faire fonctionner Radical Praxes comme un moteur générateur de théorie. Chaque associé est censé apporter à Radical Praxes la réalité d’une praxis radicale qu’ils incarnent, ou qui est incarnée dans l’œuvre ou la personne de quelqu’un d’autre, jusqu’à l’essentiel à partir de laquelle la théorie sera générée, comme si elle provenait d’un rotor en mouvement.
8. Des modifications de la constitution de Radical Praxes peuvent être apportées à l’assemblée générale annuelle sur la proposition d’un, d’une associé.e. Elles doivent ensuite être entérinées à la majorité des voix de tous les associés.
JUSTIFICATION
1. Radical Praxes est régi par un attachement à la logique inductive, et dans une moindre mesure, à la logique déductive. Vous pouvez en déduire que les artistes et les travailleurs et travailleuses de l’art avec une croyance typiquement médiévale en leur prédestinée immortalité ne sont pas les bienvenus en tant qu’associés. Ces artistes et travailleurs, travailleuses, de l’art peuvent bien sûr être invités par un, une, associé à travailler avec nous dans le cadre d’une proposition radicale qui sera ensuite soumise à la commission d’examen.
2. La radicalité a quelques qualités éthiques essentielles, qui malheureusement, même au 21e siècle, doivent être précisées. Racisme, sexisme ou préjugés envers toute personne sur la base d’un jugement quant à son physique, la façon dont elle apparaît ou dont elle agit en privé, ou bien son origine ou sa classe sociale est absolument taboue : cela tant dans le comportement des associés entre eux autant qu’envers le public ; et cela s’applique bien sûr aussi de manière oblique quant au contenu et à la forme de toute itération de Radical Praxes. Vous ne pouvez pas travailler avec nous si vous êtes sexiste. Malgré cette injonction, qui exclura beaucoup de peintres abstraits masculins, de nombreux thèmes de Radical Praxes porteront sur le racisme, le sexisme et d’autres préjugés ignorants ; en bref, sur les réalités politiques.
3. Car c’est une des façons dont une exposition ou tout autre proposition sera jugée par la commission d’examen : pour sa pertinence politique. La pertinence politique en matière d’art est si rare, qu’une œuvre d’art ou une exposition qui est politiquement pertinente est certainement en voie d’obtenir un statut radical.
4. Un autre aspect de la radicalité est son besoin de précision. La logique inductive, qui est une logique basée sur des probabilités jugées à partir de l’expérience vécue, est préférée à la logique déductive, bien que nous aimions Sherlock Holmes. Mais tout le monde n’est pas aussi capable que Sherlock. L’expérience est la base de toute connaissance vraie. Pour cette raison, il y aura des instruments de collecte de fonds, afin que Radical Praxes puisse soutenir les acteurs du contexte de l’œuvre d’art en dehors des sentiers battus, afin de tirer profit de leur expériences liminaires.
5. Hannah Arendt a fait une distinction dans sa pensée entre ce ou ceux qu’elle appelait le social et ceux et ce qu’elle appelait le politique. Radical Praxes reconnaît la distinction d’Arendt : à travers notre structure, et les projets de nos associés, qu’ils soient principaux ou non, nous avons l’intention de dépasser le social pour entrer ou devenir le politique. C’est la motivation majeure pour devenir un associé de Radical Praxes, une réunion d’égal à égal sur des sujets d’importance dans le contexte de l’art et au-delà. Notre politique devrait fournir des modèles pour des alternatives à l’actuelle stratification de la richesse et du pouvoir dans le monde de l’art, ainsi que dans le monde politique et le monde du commerce. Si la classe politique peut percevoir que la politique arendtienne que nous engendrons est en fait ce qu’ils devraient incarner, alors ce sera une grande victoire pour Radical Praxes.
6. Dans le sillage de deux séries de quatre expositions, chacune d’entre elles étant nommée par un thème, il s’ensuivra une conférence de Radical Praxes à partir de laquelle les associés sont invités à s’orienter. Il y a deux thèmes par an, huit par cycle. Les conférences ont lieu chaque année en avril. Toutefois, la conférence fondatrice aura lieu en février 2017. L’organisation de la conférence annuelle est du ressort du, de la, secrétaire.
7. Les thèmes sont de grands concepts curatoriaux, tels que l’abstraction ou le conceptualisme. Ils peuvent aussi être arrachés à la politique ou à la philosophie, ou toute autre discipline universitaire. Même les sciences du sport.
8. Il est évident que le choix d’un thème est une situation particulièrement litigieuse. Les thèmes peuvent être suggérés par n’importe quel associé, et sont votés par l’ensemble des membres. Premier arrivé, premier servi. 51% des votes sont requis pour la légitimité. Le premier thème du programme de base de Radical Praxes sera choisi par la présidence fondatrice sur avis de tous les associés.
Une émission proposée par Matthew Burbidge et La Salle de Bains.
D’un orchestre de cors, de sitars et de flûtes artisanales est apparue avec passion la chanson-signal d’un troupeau sauvage d’oies, un long chœur de cris dissonants, une sorte de migration raga s’élevant par les fenêtres ouvertes
Face A - 12’55
Face B - 20’06
Prolongeant l’idée qu’une musique puisse être créée par la convergence de signaux et d’appels, Paul Elliman réalise The Heralds, un appel et peut-être une réponse, vinyle édité en lieu et place de la Salle 3 du projet en trois parties The Heralds, ou soixante-dix variations sur un cri de rue de Lyon à La Salle de bains, à Lyon, en 2017. Superposant différentes sources – bruits de fond, enregistrements d’un charivari dans les rues de Lyon, chants d’oiseaux ou rythmes et mélodies de musiciens amateurs ou professionnels – The Heralds, un appel et peut-être une réponse peut être expérimenté comme une forme de flânerie sonore, chaque piste composée par la transformation de différents matériaux audio en des collages musicaux uniques.
“Dans un rêve, je jouais dans un groupe. Je ne suis pas musicien et je me suis dit que peut-être personne ici ne l’était, pourtant nous savions tous jouer. D’un orchestre de cors, de sitars et de flûtes artisanales est apparue avec passion la chanson-signal d’un troupeau sauvage d’oies, un long chœur de cris dissonants, une sorte de migration raga s’élevant par les fenêtres ouvertes dans l’air sombre du soir.”
Chevalier de Pas, Le groupe de signaux.
Production audio : Thibaut de Raymond
Distribution les presses du réel et La Salle de bains