Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
J’allume ma chaine hi-fi dans le rêve pour écouter ce qui en sort.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
——
Lise Barkas joue de la vielle à roue et des cornemuses. Sa pratique instrumentale s’est développée dans les allers-retours entre les parquets de bals et les fêtes bruitistes, à l’écoute de l’héritage du revival des musiques traditionnelles et à travers les rencontres avec des musicien·ne·s de scènes alternatives et d’improvisation. Elle explore les techniques de jeu, et les sons de ces instruments, en solo et au sein de nombreuses collaborations et formations (L’Écluse, Lise et Lisa, Trille(s)…).
Lise Barkas participe également aux activités du label Soleils Bleus et organise des concerts dans différents lieux de Strasbourg. Son approche singulière de la vielle à roue et de la cornemuse rompt avec les traditions et c’est tout naturellement qu’elle sonde ses instruments avec une approche novatrice et audacieuse.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Musique populaire d’espression française - Expression spontanée N° 7 - 1972
Extrait du « Decameron” de Pasolini - Canto delle lavandaie del Vomero, 1971
Railroad sequence - Extrait de « Stalker » d’ Andreï Tarkovsky, 1979
Acétylène - acetyl acetone : diamant d’or, 2023
Lise Barkas - Mars, 2022
Lise Barkas - Coda, 2024
Lise Barkas - Anechoïc, 2024
Je joue d’une situation partagée, et surtout d’une attention collective et conjointe, qui embrasse le paysage sonore pour revenir à quelque chose de plus intentionnel.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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Lauren Tortil est artiste sonore et doctorante au sein de l’EUR CAPS à Rennes. influencée par les sound studies et l’archéologie des médias, elle s’intéresse aux processus d’écoute par le prisme des technologies sonores, et aux interactions existantes entre ces médias, l’humain et leur environnement sonore. Cette démarche se manifeste par une recherche iconographique et théorique qui nourrit sa pratique plastique (objets imprimés, installations, performances) avec le son comme matériau de prédilection.
Son travail a été montré dans plusieurs institutions en France telles que Bétonsalon, le Centre Pompidou, la fondation Louis Vuitton, la fondation Pernod Ricard, l’adagp et la Villa du Parc ; et à l’étranger au musée d’art de Joliette (can), à la Sound gallery (cz) et à la 11e biennale d’architecture de Sao Paulo (br).
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Luther Vandross - Never Too Much, 1981
Lauren Tortil - Please Listen to This, 2024
Pauline Oliveros - Environmental Dialogue (1996 revision)
Archive INA ( - Dangers du walkman (extrait), Le Journal de 20h (Antenne 2), 1984
Jean Baudrillard - Extrait de La civilisation du walkman, entretien avec Dominique Poncet-Martin, 1983
Janet Cardiff - Villa Medici Walk, 2001
Hildegard Westerkamp - Breathing Room, 1990
David Dunn - Nexus 1 — Music, Language and Environment. Environmental Sound Works, 1973-1985
Je me suis arrêté sur des objets ou des formes qui allaient produire du son, et comment je pouvais composer à partir de la matière. C‘est vraiment le principe inversé où je ne pense pas la forme qui va produire du son, mais plutôt l’inverse.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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ALAN AFFICHARD est un artiste multidisciplinaire dont le travail s’articule autour de l’installation et de la performance. S’inspirant de techniques traditionnelles et d’expérimentations scientifiques, il développe des dispositifs sonores et instruments expérimentaux visant à forger de nouvelles méthodes de composition et par conséquent, de nouveaux modes d’écoute. Après l’obtention d’un DNSEP à l’École Supérieure des Beaux-Arts de Nantes, France (2016). Il intègre le Berlin Program for Artists, Berlin (2017) puis un Post- Master sur les pratiques sonores à la Royal Institute of Art, Stockholm (2018- 2019). Il termine actuellement son cursus au Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing (2023-2025).
Son travail a été montré à Experimance (Sarrebruck), Jeune Création (Paris), La Conserverie (Marrakech), Plattform (Stockholm), Hochparterre (Berlin), Between Bridges (Berlin), Treize (Paris), Fieldwork Marfa (Texas). Ses performances, solos comme collectives, ont été présentées à Mudam (Luxembourg), Documenta 15 (Kassel), Sharjah Art Foundation (UAE), Fondation Serralves (Porto), Fridericianum (Kassel), 58e Biennale de Venise, entre autres.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
God Speed You Black Emperor- the Dead Flag Blues
Moondog- Marimba Mambo 2- The German Years
Alan Affichard - Fluid Synth
Christina Kubisch and Trondheim Voices - departure - Stromsanger Lp
The books - S Is For Evrysing
Ça a été le moteur de tout le film où j’associe cette espèce de chute dans la gorge de Baldwin à des images qui sont tournées dans un bâtiment de Fernand Pouillon, à Marseille, un bâtiment construit juste avant la guerre d’Algérie.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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MAÏDER FORTUNÉ étudie la littérature et le théâtre (École Jacques Lecoq à Paris) avant d’entrer au Studio national des arts contemporains du Fresnoy, où elle développe une pratique performative de l’image technologique. Par sa grande rigueur formelle, l’œuvre de Fortuné capte toute l’attention du spectateur pour une véritable expérience de l’image et de ses processus. Récemment, sa pratique s’est tournée vers des préoccupations plus narratives. Des conférences-performances et des films (notamment avec Annie Mac Donell) profondément ancrés dans l’écriture sont les médiums qu’elle utilise pour ouvrir de nouvelles stratégies narratives.
Son travail a été exposé à l’international (Europe, Brésil, Canada, Chine, Japon). En 2010, elle a remporté la bourse Villa Médicis à Rome, en Italie. Des expositions et performances récentes ont eu lieu à la Gallery 44, à Toronto, au Centre Pompidou Paris et au Festival international du film de Toronto.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Winter Family - Europe, You’re the Criminal
Uni Acronym - Alva Noto
Domine, Libra Nos - The Space Lady
Suicide - Che
L’exécution du protocole est toujours conditionnée à des gestes, des manières de faire, du contrôle.
TITANIUM EXPOSÉ est un cycle d’entretiens mené par Guillaume Constantin autour de l’exposition Titanium Exposé, déployée aux Instants Chavirés à Montreuil du 29 mars au 13 avril 2025.
De ce titre d’un morceau* de Sonic Youth, énigmatique à souhait (et pour ne pas dire culte), on retient pour cette exposition, surtout le deuxième terme, « exposé ». Un adjectif courant dans le champ des arts visuels qui s’est déployé aux Instants Chavirés sous différentes acceptions. Une occasion d’aborder certaines des notions et motifs que ce terme dégage.
Via les différentes pratiques des artistes invité.e.s, Alan Affichard, Lise Barkas, Matthieu Saladin et Lauren Tortil, nous naviguons dans différentes dimensions du sonore : visuelles, acoustiques, physiques, conceptuelles. Mais aussi dans l’idée d’une personne trop « exposée », fragilisée qui apparaîtrait ici via le film de Maïder Fortuné & Annie MacDonell, sous l’identité de l’artiste Lee Lozano. Même Thurston Moore, dans la chanson éponyme, semble faire écho à cette notion d’exposé, «Now I see what you might see, it’s pretty clear»**. À moins que l’objet de cette exposition ne soit en définitive que celui d’une exposition au sens photographique du terme, à savoir un rayonnement sur une pellicule sensible.
Guillaume Constantin, commissaire de l’exposition.
- Titanium Exposé, morceau final de l’album « Goo », 1990.
** « Maintenant je vois ce que tu pourrais voir, c’est assez clair »
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MATTHIEU SALADIN, artiste et enseignant-chercheur, vit et travaille à Paris et Rennes. Sa pratique s’inscrit dans une approche conceptuelle de l’art, interrogeant les relations sociales, économiques, politiques et idéologiques qui régissent notre contemporanéité. À travers la transposition d’unités, l’indexation de valeurs ou l’assignation de statistiques à des objets ou des événements, il s’intéresse aux rapports de pouvoir à l’œuvre dans une situation donnée et à l’économie politique qui la gouverne. Son travail prend aussi bien la forme de protocoles, d’installations et de performances que de publications, de vidéos et de créations de logiciels.
Il est représenté par la galerie Salle Principale et présent notamment dans les collections du Fonds national d’art contemporain, du FRAC Franche-Comté, du FRAC Normandie et de la fondation Kadist. Matthieu Saladin est également professeur en arts plastiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’Institut ACTE. Sa recherche théorique porte principalement sur l’art sonore et les musiques expérimentales. Il codirige la collection Ohcetecho aux Presses du réel.
Prise de son et montage : Benjamin Pagier
Post-production : Aurore Portales
Générique : Extrait de Titanium Expose de Sonic Youth
Musiques :
Red Flag Prelude - Cornelius Cardew
Per La Sete Del’orrechio - Walter Marchetti
Couch Piece - Yoko Ono
Evaporation - Matthieu Salladin (edité par Frac Franche Comté)
The Chord Catalogue - Tom Johnson