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03.06.23
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𝙳𝚎 𝚖𝚊𝚒 𝚊̀ 𝚜𝚎𝚙𝚝𝚎𝚖𝚋𝚛𝚎 *𝙳𝚞𝚞𝚞 𝚘𝚛𝚐𝚊𝚗𝚒𝚜𝚎 𝚍𝚎𝚜 𝚎́𝚟𝚎́𝚗𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝𝚜 𝚊𝚞𝚡 𝚊𝚋𝚘𝚛𝚍𝚜 𝚍𝚎 𝚜𝚘𝚗 𝚜𝚝𝚞𝚍𝚒𝚘 𝚜𝚒𝚝𝚞𝚎́ 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕𝚊 𝙵𝚘𝚕𝚒𝚎 𝙽𝟺 𝚊𝚞 𝙿𝚊𝚛𝚌 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚅𝚒𝚕𝚕𝚎𝚝𝚝𝚎 (𝙿𝚊𝚛𝚒𝚜 𝟷𝟿𝚎).

À l’occasion de Nuit Blanche 2023 ce samedi 3 juin de 20h à 00h, *Duuu s’associe au Bureau des Heures Invisibles et invite Bocar Niang à programmer une soirée de lectures, entretien et concert pour présenter son vinyle LGMN “Loo gëm,mu nekk”.

Avec :
Séphora Shebabo https://www.instagram.com/sephorashebabo/
François Durif https://www.instagram.com/francois.durif/
Nathan kmkm https://www.instagram.com/nathan.kmkm/
Théo Robine Langlois https://www.instagram.com/clamartinealien/
Louis Lecorban https://www.instagram.com/lecorbane_/

Ñun, en Wolof, veut dire “Nous” en Français, Ñun - (NOUS), en référence au titre du deuxième recueil de Bocar Niang dans lequel il partage ses poèmes, contes d’enfance, manifestes et récits plurilingues autour du langage et de la technologie de la parole. Autant de thématiques qui seront abordées lors de cette Nuit Blanche, par Bocar et ses invité.es.

Bocar Niang est né griot d’une famille de griot.te.s, à Tambacounda au Sénégal. Diplômé de l’Université Cheikh Anta Diop (Dakar) et de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, il développe actuellement une thèse de recherche et création artistique au au sein du programme doctoral RADIAN.

📆 Samedi 3 juin 2023
⏰ De 20h à minuit
☀️ Evénement en plein air, ouvert et gratuit
🍺 Bar sur place
📡 En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
📌 *Duuu Radio, Folie N4, Parc de la Villette, Paris 19e
https://g.page/duuu-radio-folie-n4
M7 - Corentin Cariou / Porte de la Villette
M5 - Porte de Pantin
T3b – Porte de la Villette

Crédits vinyle
Textes et voix : Bocar Niang aka Bocar Freeman
Beat: Khalil Diougue, Adama Diagne, Florian della Gortiglia
Réalisation : Studio *Duuu / La Villette
Prise de son et mixage : Mathis Ouidir / *Duuu
Mastering : Paul Castillon / *Duuu
Production : Loraine Baud et Simon Nicaise / *Duuu
Co-production : le bureau des heures invisibles
Dessin : Pierre Grandclaude
Graphisme : Alice Bourdelon

Écouter
30.04.20
Matthieu Saladin. Précipités de lenteur : Gavin Bryars, The Sinking of the Titanic
Matthieu Saladin, Émile Ouroumov
60'59"
Pièce (156)
Pièce (156)
30.04.20
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Matthieu Saladin Précipités de lenteur, 2019
Précipités de lenteur Le projet Précipités de lenteur de Matthieu Saladin existe sous la forme d’une playlist d’œuvres musicales accompagnée d’un essai d’économie politique de la musique. Il interroge l’idéologie de l’accélération qui gouverne aujourd’hui notre société, à travers l’analyse de diverses expérimentations sonores menées sur le ralentissement. À l’heure du trading à haute fréquence, de l’occupation 24/7 du temps de vie, de l’apologie de la mobilité et de l’augmentation généralisée du rythme des changements sociaux, ces expériences constituent autant de critiques en acte, de tentatives de temporisation, sinon de replis face aux impératifs de l’accélération.

Gavin Bryars, The Sinking of the Titanic (1969-72), composition musicale, 60’13
The Sinking of the Titanic L’œuvre expérimentale The Sinking of the Titanic [Le naufrage du Titanic, 1969-72] du compositeur minimaliste anglais Gavin Bryars est l’une des pièces qui font partie de Précipités de lenteur. Écrite alors qu’il enseigne à l’Art College de Portsmouth, Bryars tâche de traduire sous forme de partition le naufrage du Titanic. L’histoire est connue : ayant heurté un iceberg le 14 avril 1912 à 23h40, le navire considéré à l’époque comme une prouesse technologique sombre lentement mais sûrement au fond de l’océan, ayant totalement disparu de la surface des eaux quelques heures après la collision. La légende dit que l’orchestre aurait continué à jouer de la musique jusqu’à l’engloutissement complet du paquebot. À partir d’une importante recherche documentaire, Bryars recompose, à travers une série de variations d’un thème joué lors du naufrage, la transformation acoustique de l’environnement sonore inhérente à l’immersion progressive du transatlantique. Comme l’écrit le compositeur : « la musique passe par différents états, donnant à entendre une lente descente vers le fond de l’océan, où se déploie une gamme de phénomènes d’écho et de diffraction, mélangés à une atténuation considérable des hautes fréquences. » Mais peut-être peut-on plus largement entendre dans les langueurs de son orchestration le devenir englouti de l’accélération. Elle qui n’avait connu que fulgurance fait à présent l’expérience d’une agonie dont le rythme même contrarie sa nature. L’accélération stoppée nette dans sa course s’engouffre inexorablement.

PROGRAMME DIFFUSÉ DANS LE CADRE DE « CHANSONS POUR MÉNAGE SEUL. UNE EXPOSITION RADIOPHONIQUE ET PANDÉMIQUE » (CUR. ÉMILE OUROUMOV)