05.09.25
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Depuis 2016, *Duuu co-réalise des émissions avec Radio Sans Nom, un projet issu de la Colifata, la radio des internes et externes de l’hôpital Borda de Buenos Aires, la première radio au monde à émettre depuis un hôpital psychiatrique. Sur ce même modèle, la Radio Sans Nom rassemble les patient·es du Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel d’Asnières pour une émission hebdomadaire, animée par Alfredo Oliviera.

Depuis 2018, *Duuu accueille chaque année la Radio Sans Nom en résidence à la Villette. Une fois par semaine, les patient·es du CATTP d’Asnières et les soignant·es se retrouvent autour d’un dispositif radiophonique de groupe, réalisant collectivement des émissions en direct.

Le 5 septembre 2025, après avoir passé un nouvel été en résidence à *Duuu, les participant·es de la Radio Sans Nom investissent une nouvelle fois le studio pour proposer une émission inédite, autour des 10 ans de création de la radio.

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📆 Vendredi 5 septembre 2025
⏰ De 15h à 17h30
☀️ Émission en plein air, ouvert et gratuit
📡 En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
📌 Plan d'accès - Folie N4, Parc de la Villette

Enregistrement : Alfredo Oliviera & Aurore Portales

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05.06.25
Ça commence souvent par des problèmes #2 : Les TDS décoloniales parlent
Lola Lévy, Julie Portier, Camille Richert, Carole Roussopoulos
27'57"
Ça commence souvent par des problèmes (2)
Ça commence souvent par des problèmes (2)
05.06.25
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Retour sur une série de rencontres au sujet du travail du sexe, des luttes passées et présentes et de la pensée féministes pute.

Épisode #2 - Les TDS décoloniales parlent : rencontre avec Lola Lévy, membre fondatrice du groupe les TDS contre Les Guerres.

“Ça commence souvent par des problèmes”, exposition et programme imaginés par Julie Portier et Camille Richert pour la Salle de bains (Lyon) du 6 mars au 26 avril 2025, prend pour point de départ le film “Les Prostituées de Lyon parlent” réalisé par Carole Roussopoulos à Lyon en juin 1975 avec des travailleuses du sexe occupant une église pour faire valoir leurs droits. L’exposition est une rétrospective qui tient sur une étagère de garage, les 19 autres mètres carrés de la Salle de bains restant disponibles pour accueillir des rencontres à l’invitation de chercheureuses, artistes et personnes concernées.

Ça commence par un chèque de licenciement échangé contre une caméra Sony Portapak qui contient la promesse d’une vie « sans patron ». C’est ainsi que Carole Roussopoulos racontait le début de cette aventure derrière la caméra pour documenter les engagements individuels et les luttes collectives portées par l’espoir d’un monde plus juste. Dans l’ébullition des années 1970, elle s’aperçoit immédiatement des possibilités offertes par ce petit matériel pour enregistrer celles et ceux qu’on ne laisse pas parler en public ou que l’on n’entend pas, en particulier les femmes. Avec elle, la vidéo devient un outil de militantisme féministe qui, attelé au collectif, lui permet une autonomie de production et de diffusion.

Extraits de Carole Roussopoulos, Les prostituées de Lyon parlent, 1975 : Tous droits réservés, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Chants de Saint-Nizier par la chorale de l’ENSBA Lyon
Montage : Maxime Naudet / La Salle de bains
Mixage : Morgane Charles / *Duuu

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