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Écouter sans les yeux - workshops et partage de pratiques
02.06.25
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Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Tania Gheebrant, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 2 juin 2025

Tania Gheerbrant propose un arpentage sous forme de lectures de poèmes, récits chorals et autres jeux de montage à partir d’une collection de fanzines antipsychiatriques des années 70. Par le relais de leurs larynx, pharynx et autres organes phonateurs, le groupe deviendra ainsi le véhicule de ces voix oubliées.

Réuni autour d’une table circulaire, le groupe ressuscitera ensemble les mots et les rimes de ces anciens collectifs de patient·es militant·es. Cinquante ans plus tard, leurs révélations oubliées, cris étouffés et autres braises de luttes reviendront hanter le réel. Depuis leurs bouches-micros, les textes People Behind Walls, No More Genocide, Plante Me ou Life ricocheront jusqu’aux oreilles des auditeur·ices. Façon de murmurer ensemble la sempiternelle question : est-ce un bon signe d’être bien adapté·e dans une société profondément malade ?

Enregistrement : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris

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02.06.25
Ça commence souvent par des problèmes #1 : Les luttes des TDS dans les années 1970
Lilian Mathieu, Julie Portier, Camille Richert, Carole Roussopoulos
74'33"
Ça commence souvent par des problèmes (1)
Ça commence souvent par des problèmes (1)
02.06.25
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Retour sur une série de rencontres au sujet du travail du sexe, des luttes passées et présentes et de la pensée féministes pute.

Épisode #1 - Les luttes des TDS dans les années 1970 : conférence de Lilian Mathieu, directeur de recherche au CNRS (Centre Max-Weber, ENS de Lyon), spécialiste de l’étude de la prostitution et des mouvements sociaux.

“Ça commence souvent par des problèmes”, exposition et programme imaginés par Julie Portier et Camille Richert pour la Salle de bains (Lyon) du 6 mars au 26 avril 2025, prend pour point de départ le film “Les Prostituées de Lyon parlent” réalisé par Carole Roussopoulos à Lyon en juin 1975 avec des travailleuses du sexe occupant une église pour faire valoir leurs droits. L’exposition est une rétrospective qui tient sur une étagère de garage, les 19 autres mètres carrés de la Salle de bains restant disponibles pour accueillir des rencontres à l’invitation de chercheureuses, artistes et personnes concernées.

Ça commence par un chèque de licenciement échangé contre une caméra Sony Portapak qui contient la promesse d’une vie « sans patron ». C’est ainsi que Carole Roussopoulos racontait le début de cette aventure derrière la caméra pour documenter les engagements individuels et les luttes collectives portées par l’espoir d’un monde plus juste. Dans l’ébullition des années 1970, elle s’aperçoit immédiatement des possibilités offertes par ce petit matériel pour enregistrer celles et ceux qu’on ne laisse pas parler en public ou que l’on n’entend pas, en particulier les femmes. Avec elle, la vidéo devient un outil de militantisme féministe qui, attelé au collectif, lui permet une autonomie de production et de diffusion.

Extraits de Carole Roussopoulos, Les prostituées de Lyon parlent, 1975 : Tous droits réservés, Centre audiovisuel Simone de Beauvoir.
Chants de Saint-Nizier par la chorale de l’ENSBA Lyon
Montage : Maxime Naudet / La Salle de bains
Mixage : Morgane Charles / *Duuu

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