Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
We eat kebap three times a week because it’s cheap and it’s good.
*Duuu Radio s’associe à Radio Vilnius le temps de la Saison de la Lituanie en France 2024.
Lietuvos Balsai #4 - Agnietė Lisičkinaitė
Lietuvos balsai est un cycle radiophonique enregistrée dans les studios et les espaces de travail d’artistes en Lituanie. Chaque semaine, à partir du 19 septembre, un portrait sonore d’un artiste participant à la Saison est diffusé sur *Duuu et Radio Vilnius.
En 2014, Agnietė Lisičkinaitė a obtenu une licence en danse contemporaine à l’Académie lituanienne de musique et de théâtre, et en 2015, un master en chorégraphie à l’Académie lituanienne de musique et de théâtre. Depuis 2016, elle est membre de l’Association de danse contemporaine (Lituanie). Ses débuts en tant que chorégraphe ont eu lieu en 2014. Depuis lors, elle travaille en Lituanie non seulement en tant qu’interprète, mais aussi en tant que chorégraphe, dansant actuellement au AIROS Dance Theatre, au Vilnius City Dance Theatre LOW AIR, au National Opera and Ballet Theatre, et à l’opéra “Idomenēos”. Cette année, elle a créé l’ONG “Without Company”, qui mène des activités artistiques et éducatives.
Le nom Les Voix de la Lituanie (Lietuvos balsai) fait écho à l’émission radio historique La Voix de l’Amérique (Amerikos balsas), qui, durant les décennies d’occupation soviétique, incarnait la voix de l’Occident libre transmise à travers le rideau de fer. Malgré les efforts des autorités soviétiques pour brouiller les émissions, Amerikos balsas restait une source précieuse d’informations pour les Lituaniens, alors privés du droit d’exprimer leur propre voix.
Aujourd’hui, Lietuvos balsai reprend ce symbole, mais dans un tout autre contexte. Ce nom ne fait plus référence à une voix extérieure, mais à une multitude de voix libres qui s’expriment désormais en Lituanie. Ces voix, qui résonnent à travers une grande diversité de personnalités et d’opinions, incluent à la fois ceux qui ont lutté pour la liberté et ceux qui sont nés dans un pays déjà libre.
C’est par la culture et les personnalités culturelles issues de disciplines variées que l’on peut véritablement percevoir la richesse de cette Lituanie diverse et unie dans la création. Les artistes, écrivains, musiciens et autres acteurs culturels lituaniens collaborent régulièrement dans des œuvres collectives et interdisciplinaires, révélant ainsi un pays où la diversité des perspectives se conjugue à une solidarité artistique. Les Voix de la Lituanie incarne donc cette pluralité culturelle, où chaque voix individuelle participe à un dialogue collectif, forgeant une identité culturelle riche et collaborative. Ces entretiens ont été menés avec un intérêt particulier pour les espaces de travail des artistes, leurs outils, leurs habitudes, et tous les sons qui résonnent dans leurs environnements.
Une série produite par Simon Ripoll-Hurier en collaboration avec Akvilė Kabašinskaitė pour *Duuu
Montage : Simon Ripoll-Hurier. Mixage : Sampson Staples
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la Saison de la Lituanie en France 2024.
Ce projet a été partiellement financé par l’Institut de la Culture Lituanienne et l’Institut Français.
Petits pas avec main cache les yeux droite puis gauche. Comme un crabe jambes écartées, massue côté, descends brutalement au sol.
«Les yeux élastiques» est un projet proposé par Lina Schlageter s’inscrivant dans ses recherches autour de l’écriture des mouvements du corps, du regard et de la voix. Quelle musicalité produit le parcours de l’attention et du regard d’un.e gymnaste durant un enchaînement de figures, s’il est transcrit sous forme de partition vocale ou sonore ?
En 2023/2024, *Duuu, radio d’art dédiée à la création contemporaine, invite l’artiste en résidence pour ce projet dans le cadre du dispositif Artistes & Sportifs Associés. L’artiste travaille en compagnie du club de gymnastique rythmique les Demoiselles des Lilas, afin de questionner la place du plaisir, du jeu et de l’impulsivité dans le mouvement en général et dans cette pratique sportive en particulier.
Cette année de résidence, ponctuée par des temps d’observation, de notation et d’échanges avec les gymnastes, à permis à Lina Schlageter de produire des partitions hybrides entre texte, dessins et notation Laban, qui mettent en regard le corps et la voix des sportives. La technique Laban est un système de notation du mouvement des corps humains sur une partition, conceptualisé par Rudolf Laban en 1928. Elle permet d’interroger les mutations possibles du corps et les enjeux de propriété d’un geste rythmique, d’un langage et de sa traduction écrite. L’artiste s’est appuyé sur des enregistrements sonores réalisés en compagnie de *Duuu Radio et avec les sportives, qui permettent de recomposer la musicalité de leurs gestes et de retranscrire le langage spontané des gymnastes.
Lina Schlageter a réalisé une édition regroupant les partitions écrites, et composé une pièce sonore qui donne à entendre les mouvements et sonorités des enchaînements sportifs. Cette pièce sonore, diffusée et archivée sur *Duuu Radio, a donné lieu à une performance artistique des gymnastes à l’occasion du gala des Demoiselles des Lilas en juin 2024.
Conception : Lina Schlageter
Avec la participation des Demoiselles des Lilas : Mélodie, Nataljia, Alice, Tamara, Nawel, Carmen, Manon, Ana, Noa, Kahina, Lisa, Melyna, Selena, Mayssane, Margot, Leïa et Elisa.
Voix : Helena De Laurens
Montage et mixage : Romain Hamard
Prise de son et technique : Elen Huynh et Sampson Staples / Duuu Radio
Coordination : Sarah Banville / Duuu Radio
Ce projet a reçu l’attribution du label Olympiade Culturelle, et est soutenu par la Ville de Paris, le Département de la Seine-Saint-Denis et la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture.
Je soulève son bras, je le traîne au sol, je l’amène sur plusieurs mètres traîné au sol, je le dépose, je regarde la forme qu’il trace au sol. Et je m’installe en symétrie de son corps au sol, allongé, et on reste comme ça quelque temps.
The Collective Laboratory est un projet du Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, développé par Line Ajan et Clémentine Proby de novembre 2023 à janvier 2024 pour aborder, questionner et repenser pratiques artistiques collectives et méthodologies institutionnelles. Six collectifs européens évoluant dans les champs de l’édition et de la performance ont été invités à occuper les espaces d’exposition du musée, les transformant temporairement en résidence d’artiste. Le temps de deux semaines, leurs membres ont fait des galeries vides leur espace de production, de répétition et d’expérimentation.
Dans le cadre de ce projet, Théo Robine-Langlois réalise un format radiophonique pour *Duuu en six épisodes, diffusés les lundis et mardis du 22 avril au 7 mai 2024 à 18:00.
Episode 3 : crème soleil - en résidence du 11.12 au 23.12
crème soleil est un collectif créé à Paris en 2021 par les chorégraphes, danseur·euse·s et artistes Tilhenn Klapper, Félix Touzalin et Anaïs Barras. Formé à la danse par Emmanuelle Huynh et nourri par les traditions de la danse postmoderne et contemporaine telle que la non-danse, le collectif crème soleil se distingue par une approche expérimentale qui articule la chorégraphie avec l’utilisation de voix, de musique, la construction et la manipulation d’objets plastiques et l’interaction avec le public, de manière à convoquer des réalités passées, imaginées ou fantasmées.
Au cours de leur résidence au Mudam, crème soleil se propose d’adapter une performance existante intitulée Horse Pill (2022) à un contexte muséal. Se conformant aux murs blancs de l’institution, aux contraintes techniques et aux flux des visiteur·euse·s, crème soleil investit la galerie comme un espace de répétition ouvert et un atelier pour perfectionner leurs éléments de scénographie avant de faire de la galerie une véritable scène de performance.
Réalisation : Théo Robine-Langlois
Production : *Duuu radio
Montage : Théo Robine-Langlois et Noé Mignard
Prise de son et mixage : Noé Mignard
C’est OK pour le KO.
DON’T LET YOUR IMAGINATION CATCH YOU
Une série originale proposée par Victoire Le Bars, réalisée autour du studio *Duuu les 24 et 25 juin 2022.
« DON’T LET YOUR IMAGINATION CATCH YOU » prononce d’une voix réconfortante le soigneur de Mike Tyson, Teddy Atlas, lorsqu’avant de monter sur le ring, le boxeur qu’on surnomme Kid Dynamite, s’effondre en larmes, pris par la peur. Ce jour-là, comme presque tous les autres, il gagnera son combat.
Avec ANTHONY PINELLI ET LA VOIX D’AMINA ZIDANI, RÉGINE CHOPINOT, CÉLINE LORIENTE, PASCAL DEUX, DOR x NEVES, BOB SLEIGH, JAMEL DU CLUB DE BOXE PARIS XI.
L’évènement s’est déroulé les 24 et 25 juin 2022, mettant à l’honneur la boxe anglaise. Une première documentation radiophonique du noble art au cinéma, proposée par Victoire Le Bars, boxeuse, designer et contributrice de la radio *Duuu. Durant ces deux jours, concert, dj set et atelier d’initiation à la boxe ont participé au rythme de ce week-end.
Ce programme a réuni les projections de quatre films (pièce chorégraphique, série, long et court-métrages documentaires), dont la rencontre naît d’un thème commun et transversal, celui d’un sport de combat : la boxe anglaise. La pratique professionnelle et amateur, la résignation ou la résilience, la motivation inconditionnelle, le collectif, la chorégraphie, la colère, l’apprentissage et la rigueur arpentent les contours de ce sport davantage associé à la violence physique qu’à son caractère esthétique et bienfaiteur.
Ce projet a reçu le soutien de la Ville de Paris dans le cadre du festival « Formes Olympiques » et de la Direction des Affaires Culturelles d’Île-de-France, Ministère de la culture, dans le cadre de l’Été Culturel 2022.
Création originale et animation : Victoire Le Bars
Réalisation : Paul Castillon
Remerciements : Loraine Baud & Juliette Hage
Anthony Pinelli, Amina Zidani, Régine Chopinot, Céline Loriente, Pascal Deux, DOR & Neves, Bob Sleigh, Jamel Club de Boxe Paris XI.
Les Films de l’instant, Les Ateliers Varan
Stephane Caroff, CN D.
Dans le fonctionnement du vivant, l’étre vivant est toujours au prise avec des énergies qui le dépassent, comme le froid, la chaleur, la gravité, l’eau, par exemple aller sous l’eau pour un être qui n’est pas aquatique.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
2 moments de danse #6 : Louis, Jacques et Brigitte, une pièce sonore proposée par Esther Laurent-Barroux.
Oui donc le Rock c’est une danse que m’a transmise mon papa. Il arrivait d’Algérie, c’était en pleine guerre d’Algérie et il était très content de partir de là-bas et encore plus content de découvrir la joie de vivre en France.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
4 moments de danse #9 : Pietro et Paola, Geneviève, Anaïs, Patricia et Amélie, une pièce de Esther Laurent-Baroux.
Rose a commencé le yoga ce matin, et j’aime bien quand les enfants m’apprenent des choses, ça renverse la hiérarchie parentale.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
4 moments de danse #8 : Joël et Rose, Yémendja, Hanna, Christine, une pièce de Esther Laurent-Baroux.
J’aime bien répondre complètement à côté de la plaque, puis recentrer au fur et à mesure. Du coup c’est ce que je vais faire là.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
2 moments de danse #7 : Antonio et Clément, une pièce de Esther Laurent-Baroux.
La danse que j’ai choisi, c’est du rap. Avec ma soeur quand on était petit, à peu près en primaire, on découvrait le rap. Du coup cette danse elle nous semblait hyper stylée, c’était ce qui se faisait le mieux à l’époque, de notre regard.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
2 moments de danse #5 : Emmanuel, Les Majestés (Jonas, Luis, Mikaël, Mahmadou), une pièce de Esther Laurent-Baroux.
La manière qu’elles avaient de danser, notamment de bouger leurs hanches, leurs fesses, je trouvais pas ça grossier mais j’arrivais pas à me l’approprier sans me sentir comme un objet sexuel.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
4 moments de danse #4 : Dubi, Gaëtan, Moriane, Eilin, une pièce de Esther Laurent-Baroux.
Alors cette danse. Elle est née au mois de juillet. Voilà, j’ai passé dix jours chez mes parents, c’était, enfin c’est maintenant pratiquement les dix derniers jours où mon père à vécu chez lui. Une semaine après, il parait en EPHAD.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
2 moments de danse #2 : Catherine, Hélène, une pièce de Esther Laurent-Baroux
La valse avec Simone, avec Renée au féminin. Le tango avec Jean-Paul. Le Brise-Pied, le folklore, c’est une danse qui se danse avec cent personnes à la fois, mais il faut que tous on soit synchronisés pour faire exactement au même moment.
Comme l’envers d’un film, ces moments de danse sont des paroles récoltées au gré des tournages du film 7 moments de danse, composé de 7 séquences de danse avec musique, sans parole. Des personnes de divers horizons racontent une danse qu’ils/elles viennent d’effectuer devant ma caméra, souvent reliée à des souvenirs, ou à des morceaux de vie quotidienne.
2 moments de danse #1 : Marie-Jo, Bocar, une pièce de Esther Laurent-Baroux
Dès le début du XXème siècle, il ouvre le temps. On parle toujours de l’espace, mais jamais on ne parle de ce qu’il a fait au niveau du temps, c’est encore plus énorme en fait.
STATION DEBOUT est un projet de radio proposé par la Cie Greffe et l’ADC.
Sur le thème des ACCÉLÉRATIONS, la dramaturge Michèle Pralong accueille des personnes de disciplines différentes pour réfléchir aux temporalités et disruptions qui s’appliquent à nos existences aujourd’hui, et instituent de nouveaux styles de vie. Une heure à bâtons rompus. En gardant l’œil sur l’art et la création, tant du point de vue de la production que de la réception. Que nous fait le temps ?
Très engagée dans la réinvention constante du corps et du mouvement, Myriam Gourfink est danseuse, chorégraphe, chercheuse et curatrice. Son travail, inspiré de la pratique du yoga et du système de notation du mouvement de Laban, opère des fusions profondes entre techniques somatiques et dispositifs technologiques.
Pédagogue, metteur en scène et comédien, Robert Cantarella explore le multiple des écritures scéniques. Il a notamment dirigé le Centre dramatique National de Dijon, fondé le Festival Frictions en mai et codirigé le CENTQUATRE à Paris. Il est actuellement responsable de la filière Master Théâtre de la Manufacture – Haute Ecole des arts de la scène de Suisse romande.
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La thématique 2019/2020 – ACCÉLÉRATIONS
accélérer / gober une série TV à 1,5x la vitesse de défilement normal / surfer sur un torrent de mails au retour du week-end / encaisser une accélération / rêver malgré tout de l’instantanéité de la 5G / encaisser plusieurs accélérations / apprendre qu’avec une recherche Google, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique que celle ayant permis d’envoyer Armstrong sur la Lune / penser à son prochain film avant même d’avoir terminé d’écrire l’actuel / vouloir décélérer / vouloir décélérer / vouloir décélérer / avoir à peine commencé une série de représentations d’un spectacle qu’elle est déjà terminée / tailler dans les temps de recherche / penser que nos capacités cognitives elles aussi gobent, encaissent, surfent, taillent / savoir tout sur tout et tous à chaque moment / examiner les rythmes esthétiques actuels, de la poésie, du cinéma, de la scène / se demander si l’oralité / pourquoi la production / quand le decrescendo /
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine.
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept: Cindy Van Acker
Programme: Michèle Pralong et Vincent Barras
Technicien son: Denis Rollet
Scénographie plateau: Victor Roy Radio
Un portugais. Un chef de file. Un délégué général. Un bouc émissaire. Un prof d’art appliqué. Un agresseur. Un militant. Des jeunes du quartier. Un acteur de Londres. Un successeur. Un secrétaire général. Un porte parole. Un pape.
STATION DEBOUT est un projet de radio proposé par la Cie Greffe et l’ADC.
Sur le thème des ACCÉLÉRATIONS, la dramaturge Michèle Pralong accueille des personnes de disciplines différentes pour réfléchir aux temporalités et disruptions qui s’appliquent à nos existences aujourd’hui, et instituent de nouveaux styles de vie. Une heure à bâtons rompus. En gardant l’œil sur l’art et la création, tant du point de vue de la production que de la réception. Que nous fait le temps ?
Spécialiste des arts de la scène, Hortense Archambault a codirigé le Festival d’Avignon avec Vincent Baudriller de 2004 à 2013, avant de prendre la direction de la Maison de la Culture de Seine-Saint- Denis (MC93). Elle conçoit le théâtre comme lieu de rencontre par excellence.
Danseuse, chorégraphe, réalisatrice et artiste visuelle, La Ribot part du corps, du mouvement, de la danse pour occuper toutes les pratiques, utiliser tous les matériaux, tous les formats, avec des professionnels ou des amateurs. Elle développe notamment depuis plus de vingt ans une série de soli nommés Pièces distinguées.
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La thématique 2019/2020 – ACCÉLÉRATIONS
accélérer / gober une série TV à 1,5x la vitesse de défilement normal / surfer sur un torrent de mails au retour du week-end / encaisser une accélération / rêver malgré tout de l’instantanéité de la 5G / encaisser plusieurs accélérations / apprendre qu’avec une recherche Google, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique que celle ayant permis d’envoyer Armstrong sur la Lune / penser à son prochain film avant même d’avoir terminé d’écrire l’actuel / vouloir décélérer / vouloir décélérer / vouloir décélérer / avoir à peine commencé une série de représentations d’un spectacle qu’elle est déjà terminée / tailler dans les temps de recherche / penser que nos capacités cognitives elles aussi gobent, encaissent, surfent, taillent / savoir tout sur tout et tous à chaque moment / examiner les rythmes esthétiques actuels, de la poésie, du cinéma, de la scène / se demander si l’oralité / pourquoi la production / quand le decrescendo /
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine.
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept: Cindy Van Acker
Programme: Michèle Pralong et Vincent Barras
Technicien son: Denis Rollet
Scénographie plateau: Victor Roy Radio
Dans le vaudou, une des premières choses qui m’a surprise c’est que les gens gardent généralement leurs chaussures et restent debout. Alors qu’à Zanzibar, en général, quand les esprits arrivent, ils descendent à terre.
STATION DEBOUT est un projet de radio proposé par la Cie Greffe et l’ADC.
Cette année, la dramaturge Michèle Pralong accueille deux personnes de disciplines différentes pour réfléchir aux temporalités et disruptions qui s’appliquent à nos existences aujourd’hui, et instituent de nouveaux styles de vie. Une heure à bâtons rompus. En gardant l’œil sur l’art et la création, tant du point de vue de la production que de la réception. Que nous fait le temps ?
Danseur et chorégraphe, Loïc Touzé crée des pièces de danse, réalise des films, invente avec d’autres artistes des objets protéiformes. Il travaille depuis 2010 avec l’artiste et chercheur Mathieu Bouvier autour de la notion de Figure(s).
Docteur en anthropologie, Marco Motta est actuellement postdoctorant à l’Université de Johns Hopkins à Baltimore. Il vient de publier Esprits fragiles. Réparer les liens ordinaires à Zanzibar,sur le compagnonnage difficile entre les esprits et les habitants de quartiers défavorisés.
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La thématique 2019 – ACCÉLÉRATIONS
accélérer / gober une série TV à 1,5x la vitesse de défilement normal / surfer sur un torrent de mails au retour du week-end / encaisser une accélération / rêver malgré tout de l’instantanéité de la 5G / encaisser plusieurs accélérations / apprendre qu’avec une recherche Google, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique que celle ayant permis d’envoyer Armstrong sur la Lune / penser à son prochain film avant même d’avoir terminé d’écrire l’actuel / vouloir décélérer / vouloir décélérer / vouloir décélérer / avoir à peine commencé une série de représentations d’un spectacle qu’elle est déjà terminée / tailler dans les temps de recherche / penser que nos capacités cognitives elles aussi gobent, encaissent, surfent, taillent / savoir tout sur tout et tous à chaque moment / examiner les rythmes esthétiques actuels, de la poésie, du cinéma, de la scène / se demander si l’oralité / pourquoi la production / quand le decrescendo /
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept : Cindy Van Acker
Programme : Michèle Pralong, Cindy Van Acker et Anne Davier
Son : Denis Rollet
Scénographie : Victor Roy
Je m’interdis de lire de la fiction. Voilà c’est mon coming-out.
STATION DEBOUT est un projet de radio proposé par la Cie Greffe et l’ADC.
Cette année, la dramaturge Michèle Pralong accueille deux personnes de disciplines différentes pour réfléchir aux temporalités et disruptions qui s’appliquent à nos existences aujourd’hui, et instituent de nouveaux styles de vie. Une heure à bâtons rompus. En gardant l’œil sur l’art et la création, tant du point de vue de la production que de la réception. Que nous fait le temps ?
Les invités de cette seconde émission de 2019
Lors de son doctorat en anthropologie à l’Université de Stanford, Jeremy Narby a passé deux ans avec les Asháninka dans la forêt amazonienne péruvienne. Depuis 1989, il travaille sur mandat pour l’ONG suisse Nouvelle Planète, à la défense des peuples indigènes.
Autrice et dramaturge, Barbara Métais-Chastanier est aussi enseignante-chercheuse et artiste associée à l’Empreinte – Scène nationale de Brive-Tulle. Elle a porté cet été, dans le Journal Libération,une charge contre les arts et la culture en tant que secteur peu éco-responsable. Elle y décrit les secousses fondamentales qui ébranlent aujourd’hui les arts vivants, transformant tout : les modes de production, les formats, les sensibilités, les esthétiques, la notion d’œuvre et la notion même d’artiste.
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La thématique 2019 – ACCÉLÉRATIONS
accélérer / gober une série TV à 1,5x la vitesse de défilement normal / surfer sur un torrent de mails au retour du week-end / encaisser une accélération / rêver malgré tout de l’instantanéité de la 5G / encaisser plusieurs accélérations / apprendre qu’avec une recherche Google, on met en mouvement la même quantité de puissance informatique que celle ayant permis d’envoyer Armstrong sur la Lune / penser à son prochain film avant même d’avoir terminé d’écrire l’actuel / vouloir décélérer / vouloir décélérer / vouloir décélérer / avoir à peine commencé une série de représentations d’un spectacle qu’elle est déjà terminée / tailler dans les temps de recherche / penser que nos capacités cognitives elles aussi gobent, encaissent, surfent, taillent / savoir tout sur tout et tous à chaque moment / examiner les rythmes esthétiques actuels, de la poésie, du cinéma, de la scène / se demander si l’oralité / pourquoi la production / quand le decrescendo /
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept : Cindy Van Acker
Programme : Michèle Pralong, Cindy Van Acker et Anne Davier
Son : Denis Rollet
Scénographie : Victor Roy
Ce qu’habituellement on négligerait de conserver parce que on pourrait se dire, c’est une mauvaise idée, c’est un geste pas très intéressant, c’est une histoire trop faible, c’est une chanson pop qu’on n’a pas envie d’entendre ou je sais pas quoi.
Le choix de réaliser cette série audio est lié à la manière dont le travail s’engage toujours à partir d’une poétique de la parole, indissociable du processus d’apparition d’une pièce.
Dans ces huit séquences Loïc Touzé revient sur les enjeux de son travail chorégraphique relatifs à la question du récit, de l’interprétation, au processus d’apparition d’un geste différencié dans chacune des pièces et aux collaborations engagées.
D’autres séquences viendront compléter l’ensemble.
- un cavalier endormi sur un cheval au galop (4’15)
- la grâce d’une maladresse (9’13)
- La distance se mesure en désir de voir (10’05)
- pas vraiment un physique de danseur (11’04)
- une petite pente insensible pour passer du monde réel au monde invisible (9’02)
- la danse de quelqu’un d’autre que soi (9’43)
- fermer les yeux et plonger (12’31)
- quelque chose qui s’affole un peu au début (7’59)
Une émission proposée par Cécile Tonizzo, ces enregistrements ont été réalisés le 21 septembre 2018 dans les locaux de la radio D.U.U.U et en présence d’Anne Lenglet.
Cette série d’entretiens avec Loïc Touzé s’inscrit dans un projet de transmission de son travail conçu par le collectif g-u-i (Nicolas Couturier, Julien Gargot, Benoît Verjat).
Réalisation-montage : Cécile Tonizzo,
Avec des extraits de la musique de Henri Bertrand Lesguiller et du travail sonore d’Eric Yvelin,
Avec des sons additionnels issus du Yellowstone National Park Service et de l’étude Op. 10 n° 5 de Frédéric Chopin, interprété par Chiara Bertoglio (CC BY 3.0)
Mixage : Gaspar Colin et Marine Angé
Performativity is one of these very difficult terms because it is so widely use. It’s so extended it almost looses its meaning. Like everything is performative, it’s all performativity. I’m thinking of it in a very specific way.
on Tuesday 28, May 2019 at 7.30 pm
at Καφενειο « H Μουριά » Charilaou Trikoupi 87, Athens
In the spirit of La Bohème and following the tradition of Kafeneio talks, A Conversation with Athens is an intend to organize a new series of meetings gathering voices of the local art scene in Athens.
The conversations are held in English and host by Florent Frizet & Eric Stephany, two french artists currently living in Athens
Macklin Kowal is a curator and academic based in Athens.
A PhD candidate in Political Theory at Aristotle University of Thessaloniki, his thesis analyzes contemporary far-right nationalisms of the Euro-Atlantic through the frame of discourse theory and through theories of performativity. He is additionally Founding Director of Sub Rosa Space, an independent platform for performance art located in central Athens.
His academic and curatorial work convene around the politics of testimony and cultures of public opinion, with particular focus on queer perspectives. Kowal has presented his research throughout Europe and North America, in both conventional and performative lecture form. Previously a dance artist, he held the danceWEB scholarship at ImPulsTanz International Dance Festival (Vienna) and was choreographer-in-residence at the Meridian Gallery (San Francisco)
On peut toucher deux endroits du sol qui ne se rencontre jamais en imaginant que, on les rassemble entre nos mains, et qu’on met beaucoup d’espace, et beaucoup d’air, et beaucoup de sensibilité entre ces deux endroits du sol.
La danse de quelqu’un d’autre que soi (live) / Loïc Touzé
sur une proposition de Cécile Tonizzo et du collectif g-u-i
avec Stéphane Bouquet, Mathieu Bouvier, Madeleine Fournier, Rémy Héritier
pour une émission live,
pour parler du travail à partir de morceaux choisis,
pour lire des pièces de danse qui n’existent que sur le papier,
pour jouer quelques musiques et paroles.
Une émission réalisée en direct au studio *Duuu / Folie N4 le 11 octobre 2019
Réalisation : Julien Brulé, Martin Faure et Léo Roche
La frontière n’est pas une réalité préexistante, mais elle est tout le temps renforcée ou transgressée par à la fois par des discours, des représentation, des corps, des performances, des pratiques spatiales…
SIXIÈME VOLET : ELENA BISERNA
Elena Biserna est chercheuse et curatrice indépendante. Sa recherche porte sur l’écoute, les arts sonores et les pratiques contextuelles liées aux dynamiques urbaines, aux processus socio-culturels et à la sphère du quotidien. Pour cette dernière émission de STATION DEBOUT, dans la série oreilles, on évoque avec elle l’histoire et les réalités actuelles des promenades sonores, notamment au travers de son projet Walking from Scores ; la manière dont la voix, le son, permettent d’ausculter certaines relations de domination liées au genre; et les frontières telles que le son vient les traverser, les dématérialiser, les transformer.
STATION DEBOUT est un projet de radio piloté par la dramaturge et metteure en scène Michèle Pralong. L’interlocuteur permanent de la saison 18/19 est Vincent Barras, historien de la médecine et des sciences, théoricien du son, traducteur et performeur. A chaque rencontre, un.e invité.e entre en dialogue avec eux sur une thématique donnée. Chambres d’écho de la saison de danse de l’ADC, ces émissions ouvrent un espace de réflexion, de critique, d’émulation et de stimulation entre chercheurs, professionnels de la scène et public.
Un projet de la CIE GREFFE et de l’ADC, association pour la danse contemporaine
La cie Greffe est la compagnie de la chorégraphe et interprète Cindy Van Acker, artiste associée à la programmation de l’ADC (l’association pour la danse contemporaine), lieu de créations et d’accueils de spectacles de danse à Genève.
Concept: Cindy Van Acker
Programme: Michèle Pralong et Vincent Barras
Technicien son: Denis Rollet
Scénographie plateau: Victor Roy
Radio Partenaires: Radio Vostok et *Duuu