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Volume
(3)
17.03.25
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Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.

Septembre 2024. L’école supérieure d’art et design de Valenciennes, école bicentenaire, vient d’effectuer sa dernière rentrée. La mission semble claire : il s’agit dorénavant de conduire le projet à sa fin. Cessation par achèvement. Mais comment achever une école d’art ? Une école faite de vies, de projets, de possibles, de travail, de liberté, de contraintes, d’alternatives, de rêves, de pensées, de sueur, de transgression, de luttes (trop de luttes, pas assez de luttes), de fêtes, d’audace, d’autonomie, d’amitiés.


En direct depuis l’ésad Valenciennes le mardi 18 mars à 18:00 sur *Duuu : Comment bien fermer une école d’art #3 : Chacun·e·x cherche son deuil

Félixe Kazi-Tani en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale Abstract.

Nous ne pouvons pas dire que cette perte est soudaine. Sa menace plane sur l’ésad depuis plus d’un décennie. Sa certitude nous côtoie depuis deux ans. Chaque jour, au sein de l’école, nous la vivons à des échelles variables. Les petites piqûres de rappel qui se vivent comme des micro-deuils du quotidien. Les derniers concours d’entrée, les derniers DNSEP et la fermeture du deuxième cycle, les départs, la dernière rentrée, la dernière promo, le dernier semestre. Une école qui se vide mais une volonté féroce de poursuivre jusqu’au bout du bout, de “tout finir”.

Un deuil s’annonce suite à la perte, à la disparition, de quelqu’un·e·x ou quelque chose, un élément clef de nos vies, un repère, aux valeurs affectives, symboliques voire même matérielles. Pouvons-nous faire le deuil de cette école ? Et comment ? On dit « faire son deuil » ; cela a-t-il du sens de le « faire » ? Cela se fabrique un deuil ? Cela se travaille peut-être. Avec Félixe Kazi-Tani nous tenterons de répondre à ces questions, nous parlerons des étapes du deuil, il y en aurait quatre, sept, parfois cinq ; on ne sait plus. Nous nous questionnerons sur la fabrique des totems et des rituels, seul(s) ou à plusieurs, conservant nos singularités, nos individualités.

Enregistrement en direct : Sampson Staples

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07.05.24
The Collective Laboratory #6 : Éditions Burn~Août
Théo Robine-Langlois, Mudam, Éditions Burn~Août
19'04"
The Collective Laboratory (6)
The Collective Laboratory (6)
07.05.24
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The Collective Laboratory est un projet du Mudam Luxembourg – Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean, développé par Line Ajan et Clémentine Proby de novembre 2023 à janvier 2024 pour aborder, questionner et repenser pratiques artistiques collectives et méthodologies institutionnelles. Six collectifs européens évoluant dans les champs de l’édition et de la performance ont été invités à occuper les espaces d’exposition du musée, les transformant temporairement en résidence d’artiste. Le temps de deux semaines, leurs membres ont fait des galeries vides leur espace de production, de répétition et d’expérimentation.

Dans le cadre de ce projet, Théo Robine-Langlois réalise un format radiophonique pour *Duuu en six épisodes, diffusés les lundis et mardis du 22 avril au 7 mai 2024 à 18:00.

Les Éditions Burn~Août sont une maison d’édition à but non lucratif dont le nom émane d’un jeu de mots combinant le mois d’août et la notion de « burn-out ». Résolument politique et adoptant une perspective transversale sur les pratiques éditoriales, le collectif se définit comme une plateforme et un outil de diffusion de la pensée et des idées. Il publie, réédite et traduit des livres, des fanzines, des pamphlets et des affiches, conçus à chaque fois en réaction à une urgence sociale et diffusés gratuitement.

Lors de leur résidence au Mudam, les Éditions Burn~Août s’intéressent au lien entre leur production imprimée et leur existence en ligne, poursuivant une réflexion sur les questions de distribution à travers différents supports, et sur la façon dont leur travail éditorial peut être transposé sous version numérique d’une manière plus pérenne. À partir de leurs recherches sur les licences Creative Commons, qui offrent un cadre pour la libre distribution des textes, les éditions rattachent leurs conclusions à des réflexions sur leur propre site web, qu’elles considèrent comme un véritable outil artistique de diffusion.

Réalisation : Théo Robine-Langlois
Production : *Duuu radio
Montage : Théo Robine-Langlois et Noé Mignard
Prise de son et mixage : Noé Mignard

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