Émission en direct avec les étudiant·es de l’Ensba Lyon
But real desires for what ? For what is real or manufactured ?
TOP STORIES Tape : A Reading Party II
A Reading Party II, s’est déroulée au Sonic à Lyon dans le cadre de l’exposition Anne Turyn: New York City in 1979/1981 organisé par Sophie T. Lvoff à La Salle de Bains. Blagues, chansons et histoires sont partagées dans un moment spécial de boîte de nuit qui ramène le public en 1981 au son de voix contemporaines sur un accompagnement sonore d’Elia David.
TOP STORIES était un périodique de prose publié de 1978 à 1991 par l’artiste Anne Turyn à Buffalo, New York, et à New York City. Au cours de ses vingt-neuf numéros, il a servi de plateforme à la fiction et à l’art expérimental, par le biais de parutions Top Stories mettait principalement en vedette des artistes femmes, bien que, selon Turyn, quelques hommes “s’y soient glissés comme collaborateurs”.
Un live enregistrée au Sonic à Lyon, le 24 juin 2022.
Édition de 13 cassettes
Remerciements à Anne Turyn, La Salle de bains, Giselle’s Books, F.E.P, C.B, E.D
Je me suis radicalisé dans le sens où, à ce moment-là, c’était inenvisageable que je fasse autre chose que créer.
Brétigny-sur-Orge, 2021, plein soleil, plein été. C’est les vacances. Il reste quelques personnes qui errent sur le terrain de football. C’est dans ce contexte que l’artiste Safouane Ben Slama a commencé sa résidence au Centre d’art contemporain de Brétigny, invité par la commissaire d’exposition Camille Martin. Il est allé chercher celles et ceux qui habitent ce réel-là, il les a photographié·es dans la rue, dans le train, assis·es sur des marches, en étant toujours à la recherche de ce qu’il y a en eux·elles de tendre. C’est comme une direction qu’il a choisie, celle de la tendresse, de la main posée délicatement sur l’épaule, du contact timide et prudent d’un corps à un autre. Je ne peux pas m’empêcher de penser à Alice Diop, à son film Vers la tendresse. Je pense aussi à Louisa Yousfi et à son essai Rester Barbare. Nous en avons déjà parlé ensemble, Safouane et moi. Je sais que c’est un texte qui l’a marqué. Car c’est peut-être de cette barbarie dont il est question dans son travail. Pas celle que l’on voit dans les journaux ou à la télévision. Il s’agit ici de cette barbarie intime et vitale, ce petit feu à l’intérieur de nous, ce foyer silencieux et nécessaire qui semble dire : « C’est la friche en nous. Notre terre vierge. » (1). Celui-là même dont il ne faudrait garder que les braises pour que l’incendie ne prenne pas, la prochaine fois (2), comme le présageait James Baldwin et le rappelle savamment Louisa Yousfi.
Nous nous sommes rencontrés tous les deux plusieurs fois. Le 8 juin 2022, dans un coin du Centre d’art contemporain de Brétigny-sur-Orge, nous avons parlé de son travail, de sa résidence au CAC, de fratries, de sororités et d’amour révolutionnaire.
Juliette Hage
(1) Louisa Yousfi, Rester Barbare, édition La fabrique, p. 21 (2022)
(2) James Baldwin, La prochaine fois, le feu (1963)
dans la surface est une émission radiophonique proposée par Juliette Hage pour *Duuu dont l’objectif n’est pas de rester à la surface mais, au contraire, de prendre le temps d’aller à l’intérieur de celle-ci. dans la surface propose de ralentir le temps, un instant, pour prendre le pouls d’un·e jeune artiste, faire émerger sa pratique à travers une oeuvre précise, une exposition ou lors d’une visite d’atelier
— là où il y a matière.
Réalisation : Juliette Hage
Montage : Paul Castillon
Jingle : Valentin Fleury
It’s summer, and all the kids are on the beach, drinking beers, smoking pot, eating acid and watching for the perfect wave.
TOP STORIES: New York City in 1979/1981, photographs by Anne Turyn and ephemera of the TOP STORIES era.
TOP STORIES était un périodique de prose publié de 1978 à 1991 par l’artiste Anne Turyn à Buffalo, New York, et à New York City. Au cours de ses vingt-neuf numéros, il a servi de plateforme à la fiction et à l’art expérimental, par le biais de parutions Top Stories mettait principalement en vedette des artistes femmes, bien que, selon Turyn, quelques hommes “s’y soient glissés comme collaborateurs”.
Bien qu’il s’agisse avant tout d’un “périodique en prose” (comme l’indique souvent sa signature), les numéros variaient en termes de forme et d’esthétique, repoussant les limites de ce que la prose pouvait être et, de temps à autre, échappant complètement au genre. En fait, les seuls paramètres exigés des participants étaient que le logo et la liste des numéros du périodique figurent respectivement sur les couvertures avant et arrière.
Une émission enregistrée à Giselle’s Books, à Marseille, le 17 avril 2022.
Enregistrement :
Lectures : Fëlix Pap, Bea Bottomey, Madison Bycroft, Brontë Scott, Carisa Bledsoe et Aki Yamouridis.
Musique : Elia David
Montage : Valentin Fleury
When you awoke
sheets had loosed
from arms
lumière en sueur
baignée du matin
Une pièce sonore de Christopher Alexander Kostritsky Gellert, Chloé Devis et Kèr Zarboutan
Christopher, poète, écrit à partir des rêves de Chloé, et pose pour Chloé, photographe. Mais parfois, Chloé écrit aussi, et répond à Christopher, tandis que Christopher rebondit sur les photos de Chloé avec ses propres clichés. Iels se font tour à tour regardeur·euse et regardé·e, artiste et muse, explorent l’un·e et l’autre différents modes d’habiter leur corps et leur imaginaire. Leur dialogue se nourrit aussi de leurs langues différentes, l’anglais pour Christopher, le français pour Chloé. Il s’agit pour chacun de « traduire », de s’approprier l’expérience de l’autre, et de partager ce jeu de miroirs onirique avec le public en espérant qu’il s’y reconnaîtra un peu.
Issue d’une performance sonore et photographique présentée lors du Festival des Féminins au Théâtre de Verre (Paris), la pièce proposée fait abstraction des images, et propose une lecture du texte par ses auteur·rice·s, habillée par le chant et la musique de Kèr Zarboutan.
Coproduction *Duuu Radio et Radio Innommable,
Enregistrement, montage et réalisation : Ferdinand Artur - Studio *Duuu Radio, Folie N4/Villette
Les morceaux de Kèr Zarboutan ont été adaptés pour le projet « Chloé rêve » et enregistrés au Red Moon Studio en version guitare et voix.
On a pointé le sommet plus spectaculaire de Paris, qui n’est pas la Tour Eiffel, mais qui est une autre antenne émettrice, la Tour des Lilas.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Raphaël Dallaporta et Philippe Vasset : Fantasmagorie
Fanstasmagorie est une exploration du Grand Paris par ses sommets. Depuis la tour Utrillo à Clichy-Montfermeil puis, de sommet en sommet, tout autour de la ville, les deux artistes tissent des correspondances télégraphiques entre ces hauteurs : les tours deviennent des sémaphores et les spectateurs sont invités au déchiffrement de ce langage mystérieux. La pièce finale s’articulera autour de trois éléments visuels. L’installation sera composée de photographies et d’une vidéo associés à des textes de l’écrivain Philippe Vasset.
Le projet a reçu le soutien du Conservatoire des Arts et Métiers de Paris.
Raphaël Dallaporta, né en 1980, vit et travaille à Paris. Au cours de sa formation, il intègre l’École de l’image des Gobelins, la Fabrica de Trévise, puis est pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2014-2015. Sa démarche, fondée sur une approche scientifique et un travail d’investigation, interroge l’empathie que peuvent engendrer certains sujets de société, et joue avec les statuts variés d’une photographie qu’il expérimente comme un langage.
Philippe Vasset, journaliste et écrivain né en 1972, est diplômé en géographie, en philosophie et en relations internationales. Il a été pensionnaire de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis en 2014-2015. Explorant les marges et les frontières, ses romans inventent une nouvelle forme de littérature géographique. Son dernier ouvrage, La Légende (Fayard), est paru en 2016.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Ça m’a tout à fait étonné. Sa morphologie, sa démarche.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Chenxin Tang : Murmure
Le photographe Chenxin Tang explore la ville et la forêt, et en particulier Fontainebleau. Les éléments – roches, arbres, eau – forment des paysages dans lesquels se glissent les habitants, les touristes et les promeneurs. Les temps géologique et organique se superposent et laissent deviner les traces silencieuses de l’histoire grandiose du domaine.
Le résultat du travail photographique sera constitué de deux volets thématiques distincts, le premier autour de la forêt, le second explorant les alentours. Une dizaine d’images tirées en grand format seront destinées à une exposition dans l’espace public.
Chenxin Tang, né en 1988 à Fuzhou en Chine, vit et travaille à Paris. Après avoir étudié la peinture et la photographie à l’Université normale du Fujian, il s’installe en France et obtient son diplôme national supérieur d’arts plastiques aux Beaux-arts de Paris. Chenxin Tang s’intéresse en particulier aux paysages, et considère la photographie comme un outil d’observation et de fabrication de l’expérience vécue.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Il y a beaucoup de minéral. Moi j’aime bien ces endroits, qui justement, qui comme ça, quand on les voit pour la première fois, ça paraît un peu violent, un peu inhumain. Et en fait, jtrouve que mine de rien, il y a énormément d’humanité.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Patrizia Di Fiore - Etalements
Le projet de Patrizia Di Fiore s’intéresse aux paysages, à une banlieue qui passe lentement de la périphérie au centre du nouveau projet métropolitain. Dans un format carré qui réinterprète les perspectives de la ville, l’artiste propose d’interroger ce qui unit le paysage et ses habitants, ce qui sépare la sphère publique et la sphère privée, en captant les lieux et les moments où les identités se transforment. Outre les tirages photographiques, ce projet comprendra la réalisation d’un documentaire avec la mise en place d’un jumelage entre métropoles européennes et mondiales.
Patrizia Di Fiore, née à Cremona en Italie, vit et travaille en France depuis 1983. Abordant les thèmes de l’identité et de l’errance, sa pratique photographique a amené Patrizia Di Fiore à travailler dans de nombreux pays, de la Pologne au Vietnam, en passant par la Palestine ou le Sri Lanka. Depuis quelques années, elle observe les mutations à l’œuvre dans les zones périurbaines françaises et interroge la frontière entre sphère publique et espace privé.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
En fait j’ai suivi une sorte de tram invisible à l’oeil, bien évidemment, mais qui est donné par l’Anticlinal de Meudon, qui est un pli géologique. Et, une ville plus au Nord-Est, et une ville plus au Nord-Ouest.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Julien Guinand - L’anticlinal
Le Grand Paris est un espace topographique hétéroclite dont Julien Guinand propose de documenter les aspérités. Comment la cité, comme espace normatif, s’accommode-t-elle de la géographie, de la végétation, de l’insoumis ? Comment s’y intègrent les contraintes économiques, pratiques, politiques de la population ? Le projet dévoile les espaces de résistance à l’idéal des plans architecturaux et laisse surgir dans le paysage l’existence sensible de la ville. La restitution du projet se fera sous la forme de tirages noir et blanc et couleur, et au travers des histoires et des sons enregistrés au cours du processus de recherche.
Julien Guinand, né en 1976, vit et travaille à Lyon. Il est diplômé de l’École nationale supérieure de la Photographie d’Arles. Il codirige l’école de photographie Bloo, qu’il a fondée, et enseigne à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Au travers de ses projets, Julien Guinand réalise un travail documentaire et expérimental autour du paysage, révélant sous l’apparence anodine de ses scènes, des histoires cachées et des résistances inattendues.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Comment l’aérien a tissé le lien dans une métropole, et dans sa définition et sa construction. Et donc la photographie qui m’est tendue sous les yeux, est une photographie présentant le Laboratoire Eiffel.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Bertrand Stofleth - Aéropolis
Le projet de Bertrand Stofleth place les trois aéroports de Paris (Roissy, Orly et Le Bourget) au cœur de la réflexion sur la nouvelle métropole. Alors que les frontières de Paris s’élargissent considérablement, que deviennent ces lieux rejetés en dehors de la ville, pensés à l’origine comme des entités isolées ? Le projet Aéropolis questionne ces espaces traversés de contradictions, villes dans la ville mais aussi avant-postes, laboratoires peut-être de la cité dont ils marquent le point d’entrée. L’œuvre finale présentera un premier corpus de photographies tiré et exposé, et un second, non tiré, visible par le biais d’une application numérique conçue pour le projet.
Bertrand Stofleth, né en 1978, diplômé de l’École nationale supérieure de la Photographie d’Arles, vit et travaille à Lyon. S’interrogeant sur les modes d’habitation des territoires et leurs usages, ainsi que sur la manière dont s’entrelacent nature et occupation humaine, il travaille sur la représentation du paysage pour documenter les espaces à la marge, les lieux intermédiaires – chemins de randonnée, rives d’un fleuve ou abords d’une métropole.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Ce qui me semble important, évidemment, c’est l’histoire du Grand Paris. Pourquoi ? Parce que c’est avant tout une construction politique le Grand Paris, pas autre chose. Un territoire ça ne s’organise pas tout seul. C’est une volonté, depuis Lutèce.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Olivier Menanteau - L’égalité, Le 13ème territoire
Olivier Menanteau explore le Grand Paris comme entité politique, composé de femmes et d’hommes, autant d’élu(e)s mis(es) au défi d’inventer un cadre officiel à la nouvelle métropole et d’en façonner les contours. Le photographe capte l’image des discours, les corps de ceux qui parlent, qui négocient et décident, entre eux ou face aux citoyens. Il donne à voir la politique en mouvements, interrogeant la manière dont ces expressions s’intègrent au projet démocratique et se prolongent dans la société à venir. Ce travail sera présenté sous forme de photographies couleur et noir et blanc, des images d’archives pour le futur, d’une vidéo et de documents.
Olivier Menanteau s’attache à rendre compte des moments de prises de décisions, des rencontres entre la sphère politique et la vie publique, des relations entre nos dirigeants, tout en constituant un corpus de documentation et d’archivage de la politique en train de se faire.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Là on voit des plots en béton au premier plan, pour empêcher les bagnoles de rentrer dans ce couloir, on a une caméra de surveillance, on a un écran, qui est de dos là, mais qui certainement voit les horaires des différents trains.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Karim Kal - Ligne Dée
Le projet de Karim Kal suit la ligne D du RER, de Grigny à Corbeil. Les photographies prises de nuit, au flash à courte portée, sont à la fois inquiétantes et familières. Car, au-delà de l’étrangeté de l’image qui se présente, nous connaissons intimement ces formes et ces matériaux, ces passages, ces abris, ces raccourcis qui mènent plus vite à la sortie, ou au prochain train. Dans le contraste cru du noir et blanc apparaît également la tension entre l’espace collectif et l’espace privé, entre la planification et l’utilisation, entre l’autorité et la transgression. Le travail sera présenté sous la forme d’un portfolio de tirages. Elles seront ensuite installées dans les trains et les gares de la ligne D, sur des supports publicitaires.
Karim Kal, né en 1977, vit à Lyon et travaille entre la France et l’Algérie. Il a suivi une formation aux Beaux-Arts de Grenoble et à l’école de photographie de Vevey. Ses projets photographiques s’articulent dans un corpus appelé L’Arrière-pays, à travers lequel l’artiste s’intéresse aux conditions de vie des plus modestes, des deux côtés de la Méditerranée. Avec ses paysages urbains nocturnes, Karim Kal dessine les contours sociaux et politiques de ces environnements.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
L’idée ce n’était pas de les ammener à Paris, mais d’aller dans leur Paris.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Sandra Rocha - La vie immédiate
La photographe Sandra Rocha installe son projet le long de la Seine et de la Marne, de part et d’autre de Paris, jusqu’au point où les eaux se rencontrent, pour interroger les adolescents qui vivent sur ces rives. Elle les capte au moment des premiers doutes, confrontés aux premières décisions : choisir une voie, se laisser porter par le courant, prendre place dans son environnement quotidien, se débattre avec le sentiment nouveau que l’existence file aussi vite que l’eau.
Pour ce projet l’artiste envisage un résultat sous la forme d’un journal intime composé de plusieurs éléments, disséminé dans le Grand Paris, et invitant le lecteur à participer à son tour.
Sandra Rocha, née en 1974 aux Açores, vit et travaille à Paris, où elle a intégré le programme de Création et de Créativité artistique de la Fondation Calouste Gulbenkian. Elle s’interroge sur la fragilité et la force de l’être humain, ainsi que sur la relation que celui-ci entretient avec la nature et son habitat, et fait du livre le support privilégié de son travail.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Mon protocole ça a été de errer là-bas, pendant des journées et des journées, en espérant croiser des gens, croiser des situations. Le protocole était toujours le même, je prenais mon vélo, j’allais jusqu’à là-bas, et j’y restait de 10h à 18h.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Gabriel Desplanque - Le Bois
Gabriel Desplanque a choisi le bois de Boulogne comme terrain d’exploration. Lieu de promenade, de travail ou de représentation, zone clandestine, objet de fantasme qui cache une réalité insaisissable, « Le Bois » est un Grand Paris miniature où les visiteurs, dans leur diversité, se côtoient ou s’évitent habilement. Le résultat du projet prendra la forme d’une installation visuelle et sonore, proposant une immersion dans le bois de Boulogne et recréant l’atmosphère captée par l’artiste.
Gabriel Desplanque, né en 1981, vit et travaille à Paris. Il est diplômé de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (2006), des Beaux-Arts de Paris (2008) et du Fresnoy-Studio national des arts contemporains (2016). Sa démarche artistique mêle plusieurs médiums, photographie, vidéo, texte, dessin et installation. La danse contemporaine, le rapport à la théâtralité et le lien texte-image sont autant de thèmes qui irriguent son travail.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.
Il y a à chaque fois trois images. C’est monté en tryptique. Il y en a deux, la première c’est une vue d’architecture. La deuxième c’est un portrait dans de l’architecture aussi, à l’extérieur. Et la troisième c’est un détail des bâtiments de béton.
Sur l’invitation des Ateliers Médicis, *Duuu a réalisé des portraits radiophoniques autour de dix photographes dans le cadre de la commande photographique « Les Regards du Grand Paris ».
Les Ateliers Médicis portent, en coopération avec le Centre national des arts plastiques, la commande photographique nationale des Regards du Grand Paris. Ouvert à toutes les pratiques photographiques contemporaines et particulièrement attentif à l’émergence artistique, ce programme a vocation à accompagner les mutations du Grand Paris et de constituer un corpus documentaire au présent. Pour la première édition, autour du thème « Grand Paris – Ville Monde », une première série de commandes a été confiée à 10 photographes.
Julie Balagué - Maladrerie
Il s’agit ici d’engager un état des lieux de la résidence de la Maladrerie à Aubervilliers. Utopie architecturale conçue dans les années 1970 – 1980 par Renée Gailhoustet, cet ensemble futuriste mêle béton, verre, terrasses végétalisées et formes angulaires, laissant une grande place à la circulation piétonne. L’artiste étudiera comment les intentions d’une architecte se confrontent au quotidien des habitants. A la croisée entre le documentaire et la fiction, utilisant un champ lexical et des techniques d’éclairage inspirées du cinéma et du théâtre, ce travail présentera d’une part un inventaire photographique de l’ensemble, d’autre part des portraits des habitants dans les lieux.
Julie Balagué, née en 1986 à Toulouse, vit et travaille à Aubervilliers. Elle est diplômée de l’École nationale supérieure Louis-Lumière. Elle collabore depuis plusieurs années avec la presse quotidienne et hebdomadaire, comme portraitiste et comme photojournaliste. Son travail s’intéresse en particulier à l’urbanisme, aux utopies architecturales, et à la façon dont les habitants parviennent à s’y insérer.
Une émission réalisée en partenariat avec les Ateliers Médicis.