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12.05.25
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Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Violaine Lochu, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 12 mai 2025

📍 Gratuit sur inscription (https://www.helloasso.com/associations/duuu-radio) et en direct sur *Duuu

Dans la lignée des projets Système Berceuse, Signal Mouvement et Faire signe, l’artiste performeuse, visuelle et sonore Violaine Lochu poursuit sa recherche autour de la vibration vocale perçue autant auditivement que tactilement par cellui qui l’émet ou la reçoit.

Envisageant la voix comme outil de soin, le groupe sera invité à entrer en relation sans les yeux, par le chant et le geste. Voix contre voix, peau contre peau, les participant.es se mêleront les un.es aux autres pour ne former plus qu’un seul chœur.

Avec le soutien de la ville de Paris

Avec le soutien de la ville de Paris et en collaboration avec le Théâtre Paris-Villette
Enregistrement : Arthur Bécart

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01/05
Sous le paysage (5)
02.04.2025
39'07"
Sous le paysage - La Vallée #5 : Les sujets du paysage
Maxime Rovere, Jean-Christophe Bailly, Maxime Ollivier, Anne Simon, Gilberte Tsaï
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C’est à partir de cette modernité que nous nous défaisons de notre démesure, pour revenir à la belle mesure.

Sous le paysage
La Vallée #5 : Les sujets du paysage
Enregistrement à La Serrie, dans la bergerie de Fabrice Hyber, Vendée, juillet 2024.

Avec Maxime Rovere, Jean-Christophe Bailly, Maxime Ollivier, Anne Simon, Gilberte Tsaï

Quels sont les agents qui instaurent un paysage ? Faut-il toujours le réduire à un ou des subjectivités, ou y a-t-il une objectivité du paysage ? Peut-il avoir la forme d’un défi pour tout sujet qui s’y trouve impliqué ?

Philosophe invité dans le cadre de la chaire Sous le paysage pour l’année 2024, Maxime Rovère s’est intéressé à l’idée éponyme et inaugurale qui donne le titre à la chaire, la notion de « paysage ». Autours d’une table ronde, et dans le désir du partage des points de vue, Maxime Rovère a convié l’écrivain et critique d’art Jean-Christophe Bailly, l’artiste Fabrice Hyber, l’activiste Maxime Ollivier, la chercheuse et normalienne Anne Simon et la metteuse en scène Gilberte Tsaï.

Parcours sonore entre littérature et philosophie, anthropologie ou art contemporain, les cinq épisodes de ce cycle croisent les approches et les expériences entre politique, philologie, activisme et approches du vivant, et abordent la figure du « paysage » à partir de quatre axes, définis par le philosophe : les contours, les sens, les pratiques, les désirs et les sujets du paysage.

Sous le paysage est une collection de podcasts enregistrée par *Duuu à l’occasion des séminaires de recherche de la Chaire Sous le paysage, fondée en octobre 2023. Présidée par l’artiste Fabrice Hyber, cette chaire a vocation à questionner les enjeux contemporains de la figuration du paysage par le croisement de recherches scientifiques et artistiques.

Ce cycle radiophonique est soutenu par l’école des beaux-arts de Nantes St Nazaire, l’Atelier de Sèvres, Nantes Université et l’association Fieldwork Marfa.

Lecture : Conseils valables en toutes saisons, de Jean-Christophe Bailly, lu par Gilberte Tsaï

Production : Loraine Baud et Simon Nicaise
Enregistrement et mixage : Sampson Staples
Montage & habillage sonore : Morgane Charles

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02/05
Comment bien fermer une école d’art #3 : Chacun·e·x cherche son deuil
Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard, Elizabeth Hale, Félixe Kazi-Tani
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Faire des tours Eiffel en bâtons de glaces pour faire passer le temps.

Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.

Septembre 2024. L’école supérieure d’art et design de Valenciennes, école bicentenaire, vient d’effectuer sa dernière rentrée. La mission semble claire : il s’agit dorénavant de conduire le projet à sa fin. Cessation par achèvement. Mais comment achever une école d’art ? Une école faite de vies, de projets, de possibles, de travail, de liberté, de contraintes, d’alternatives, de rêves, de pensées, de sueur, de transgression, de luttes (trop de luttes, pas assez de luttes), de fêtes, d’audace, d’autonomie, d’amitiés.

Nous connaissons désormais le mode opératoire, d’abord administratif : une année “blanche”, une fermeture annoncée deux ans avant sa date effective, la garantie d’un passage de diplôme pour l’ensemble des étudiant·e·s inscrit·e·s dans l’établissement … Puis la gestion matérielle : un bâtiment récupéré par la ville, un fond de bibliothèque redistribué, des équipements et ameublements vendus ou délaissés. Si cette perspective réductrice nous alarme, surgit aujourd’hui cette question réelle et urgente : Comment bien fermer une école d’art ? Comment mettre fin à un monde ? Car finalement, n’est-ce pas à nous, l’équipe pédagogique, administrative, technique et étudiant·e·s restant·e·s, que cette lourde tâche revient ? Si l’annoncer est une chose, baisser le rideau en est une autre. Nous avons reçu des condoléances, de l’empathie, de la commisération, quid des modes d’emploi ?

Alors que notre temps s’écoule, il nous reste tant de choses à dire, à faire et à partager avant que ce soit fini. Ce cycle de rencontres, intitulé Comment bien fermer une école d’art ? rythmera les 6 derniers mois de l’existence de l’ésad, au sein des murs de l’école, ouvert à tou·te·s, avec une diffusion radio. Ces temps se voudront un espace de réflexion qui accompagnera nos actions sur cette fin qui approche, une absence qui se creuse, des luttes passées et un deuil à venir. Il s’agit de créer des moments de partage et de soutien au sein d’une communauté élargie, de faire expérience d’une fermeture.


Comment bien fermer une école d’art #3 : Chacun·e·x cherche son deuil
Félixe Kazi-Tani en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale Abstract.

Nous ne pouvons pas dire que cette perte est soudaine. Sa menace plane sur l’ésad depuis plus d’un décennie. Sa certitude nous côtoie depuis deux ans. Chaque jour, au sein de l’école, nous la vivons à des échelles variables. Les petites piqûres de rappel qui se vivent comme des micro-deuils du quotidien. Les derniers concours d’entrée, les derniers DNSEP et la fermeture du deuxième cycle, les départs, la dernière rentrée, la dernière promo, le dernier semestre. Une école qui se vide mais une volonté féroce de poursuivre jusqu’au bout du bout, de “tout finir”.

Un deuil s’annonce suite à la perte, à la disparition, de quelqu’un·e·x ou quelque chose, un élément clef de nos vies, un repère, aux valeurs affectives, symboliques voire même matérielles. Pouvons-nous faire le deuil de cette école ? Et comment ? On dit « faire son deuil » ; cela a-t-il du sens de le « faire » ? Cela se fabrique un deuil ? Cela se travaille peut-être. Avec Félixe Kazi-Tani nous tenterons de répondre à ces questions, nous parlerons des étapes du deuil, il y en aurait quatre, sept, parfois cinq ; on ne sait plus. Nous nous questionnerons sur la fabrique des totems et des rituels, seul(s) ou à plusieurs, conservant nos singularités, nos individualités.

Une émission enregistrée et diffusée en direct sur *Duuu le 18 mars 2025 depuis l’ésad Valenciennes
Enregistrement : Sampson Staples

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03/05
Soigner la folie (2)
04.04.2025
107'17"
À voix haute #1 : « Soigner la folie, Propos sur la clinique » 2/3
Agathe Boulanger, Sybille Chevreuse, Carine Lendrin, Léna Monnier, Graziela Susin, Camille Zuber
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Quand un malade était jugé intéressant, parce qu’il flattait un aspect théorique ou une préoccupation intellectuelle de l’un d’entre nous, il monopolisait complètement les soins.

Lecture collective de l’entretien intitulé “Propos sur la clinique”, édité en 2011 par Campagne Première dans Soigner la folie.

Pour cette lecture collective à voix haute enregistrée en direct, un groupe d’une quinzaine de lecteur.ices approfondissent la rencontre avec la psychiatre Hélène Chaigneau en lisant cet entretien fleuve, mené par la psychologue Joséphine Norah-Puel lors de seize retrouvailles entre 1988 et 1989. Dans ce texte, Chaigneau déploie des concepts façonnés par l’expérience et le quotidien auprès des malades tels que les gratifications indiscrètes, l’hémorragie du moi, l’intimisme ou encore l’historial, et les met en dialogue avec les notions de travail en équipe dans le service public, ses monstruosités organisationnelles, les rapports de forces qui s’y jouent, les questions de place, de hiérarchie, de prises d’initiative et de circulation de la parole.

Le collectif « À voix haute », composé d’Agathe Boulanger, Sybille Chevreuse, Carine Lendrin, Léna Monnier, Graziela Susin et Camille Zuber, souhaite faire entendre dans l’Aube les textes de femmes ayant traversé l’histoire de la Psychothérapie Institutionnelle, ici et ailleurs, de la première moitié du 20ème siècle à aujourd’hui.

Lecteur.ices : Julien Berret, Agathe Boulanger, Laurent Bouzanquet, Muriel Bucher, Anna Carlier, Sarah Chaumette, Sybille Chevreuse, Frédéric Danos, Cécile Drnovsek, Linda de Zitter, Pierre Finkielstein, Anne Grinfeld,Carine Lendrin, Gaëlle Marais, Léna Monnier, Paola Pellagali, Élodie Royer, Graziela Susin, Clément Vaissié, Carine Zuber.

Remerciements : Joséphine Nohra-Puel, Frédéric Elbaz, responsable édition Éditions Campagne Première, Lise Gaignard, Jean-Louis Giovannoni, Cécile Drnovsek.

Une lecture enregistrée en direct le 28 octobre au studio *Duuu par Loraine Baud
Post-production : Ariel Nisand et Arthur Bécart

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04/05
Dit voir (68)
04.03.2025
06'22"
Dit voir #68 : Jérôme Game
Sally Bonn, Jérôme Game
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J’ai l’impression qu’ils sont en train d’inventer une poésie que j’aimerais bien écrire.

Dit voir est un programme court proposé par Sally Bonn qui donne la parole à ceux qui aiment les œuvres et les font voir par leurs mots.

Sally Bonn est maître de conférences en Esthétique à l’Université de Picardie, critique d’art et commissaire d’exposition. Elle dirige la collection d’écrits d’artistes Les Indiscipliné.e.s aux éditions Macula. Son dernier ouvrage paru : Écrire, écrire, écrire, aux éditions Arléa, 2022.

Un programme proposé par Sally Bonn pour *Duuu

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05/05
Radio Montmartre (1)
13.01.2025
70'18"
Radio Montmartre #103 : Les dix ans de Tonus, espace de vie et d’exposition
Antonio Contador, Vincent de Hoÿm, Théo Robine-Langlois, Fabienne Audeoud, Fiona Vilmer, Benoît Lamy de La Chapelle
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Et puis que ça finisse en fiesta, en fait, ça nous plaît bien.

Radio Montmartre est un cycle de performances radiophoniques réalisé en direct depuis les ateliers d’artistes de la cité Montmartre Aux Artistes dans le 18e arrondissement à Paris. Diffusée chaque trimestre sur *Duuu, Radio Montmartre est préparée et animée par l’artiste Antonio Contador. Les émissions sont guidées par le concept de micro-ouvert autour d’une table, où sont débattues les thématiques qui font l’actualité du monde de l’art contemporain. Des intervalles musicaux et performatifs viennent ponctuer les discussions des invité·es, artistes et commissaires d’exposition.

RADIO MONTMARTRE #103 : LES DIX ANS DE TONUS, ESPACE DE VIE ET D’EXPOSITION

Animé par Antonio Contador, avec Vincent de Hoÿm (Jacent), Théo Robine-Langlois, Fabienne Audeoud, Fiona Vilmer et Benoît Lamy de La Chapelle. Performance au synthétiseur modulaire par Fabienne Audéoud et une lecture de Théo Robine-Langlois.

Une émission enregistrée le 17 octobre 2024 à la cité Montmartre aux Artistes, en public et en direct sur *Duuu Radio.

Enregistrement : Sampson Staples. Montage & mixage : Arthur Bécart.
Jingle conçu par Arthur Bécart à partir des enregistrements des enfants de Môm’18 à l’occasion d’une visite à la Cité Montmartre aux Artistes.

Ce projet est soutenu par la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France, qui l’a cofinancé dans le cadre du programme EXPOSITIONS GULBENKIAN pour soutenir l’art portugais au sein des institutions artistiques françaises.

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