La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
Cette fois, c’est le moment d’ouvrir une deuxième parenthèse, et de décrire les sentiments des personnages.
Arthur regarde sans arrêt ses pieds mais il pense à l’amour d’Odile, à ses baisers romantiques.
Tracklist :
– Down by law - danse : Roberto Benigni et Nicoletta Braschi (réal: Jim Jarmush)
– Bande à part - danse : Anna Karina, Claude Brasseur et Samy Frey (réal: Jean-Luc Godard)
– Dirty dancing - danse : Jennifer Grey et Patrick Swayze (réal: Emile Ardolino)
– All that jazz - danse : Ann Reinking et Erzsebet Foldi (réal: Bob Fosse)
– Les petites marguerites - danse : Jitka Cerhová et Ivana Karbanová (réal: Vēra Chytilová)
– Les hommes préfèrent les blondes - danse : Jane Russell et Marilyn Monroe (réal: Howard Hawks)
– Cabaret - danse : Liza Minnelli (réal: Bob Fosse)
– Metropolis - danse : Brigitte Helm (réal: Fritz Lang)
– Mauvais Sang - danse : Denis Lavant (réal: Leos Carax)
– Napoleon Dynamite - danse : Jon Heder (réal: Jared Hess)
– Only lovers left alive - danse : Tilda Swinton (réal: Jim Jarmush)
– Attenberg - danse : Ariane Labed et Evangelia Randou (réal: Athiná-Rachél Tsangári)
– Twin Peaks - danse : Michael J. Anderson (réal: David Lynch - Mark Frost)
– From Dusk Till Dawn - danse : Salma Hayek (réal: Robert Rodriguez)
– Sailor & Lula - danse : Laura Dern et Nicolas Cage (réal: David Lynch)
Une playlist proposée par Cécile Tonizzo.
Ce qu’habituellement on négligerait de conserver parce que on pourrait se dire, c’est une mauvaise idée, c’est un geste pas très intéressant, c’est une histoire trop faible, c’est une chanson pop qu’on n’a pas envie d’entendre ou je sais pas quoi.
Le choix de réaliser cette série audio est lié à la manière dont le travail s’engage toujours à partir d’une poétique de la parole, indissociable du processus d’apparition d’une pièce.
Dans ces huit séquences Loïc Touzé revient sur les enjeux de son travail chorégraphique relatifs à la question du récit, de l’interprétation, au processus d’apparition d’un geste différencié dans chacune des pièces et aux collaborations engagées.
D’autres séquences viendront compléter l’ensemble.
- un cavalier endormi sur un cheval au galop (4’15)
- la grâce d’une maladresse (9’13)
- La distance se mesure en désir de voir (10’05)
- pas vraiment un physique de danseur (11’04)
- une petite pente insensible pour passer du monde réel au monde invisible (9’02)
- la danse de quelqu’un d’autre que soi (9’43)
- fermer les yeux et plonger (12’31)
- quelque chose qui s’affole un peu au début (7’59)
Une émission proposée par Cécile Tonizzo, ces enregistrements ont été réalisés le 21 septembre 2018 dans les locaux de la radio D.U.U.U et en présence d’Anne Lenglet.
Cette série d’entretiens avec Loïc Touzé s’inscrit dans un projet de transmission de son travail conçu par le collectif g-u-i (Nicolas Couturier, Julien Gargot, Benoît Verjat).
Réalisation-montage : Cécile Tonizzo,
Avec des extraits de la musique de Henri Bertrand Lesguiller et du travail sonore d’Eric Yvelin,
Avec des sons additionnels issus du Yellowstone National Park Service et de l’étude Op. 10 n° 5 de Frédéric Chopin, interprété par Chiara Bertoglio (CC BY 3.0)
Mixage : Gaspar Colin et Marine Angé
On peut toucher deux endroits du sol qui ne se rencontre jamais en imaginant que, on les rassemble entre nos mains, et qu’on met beaucoup d’espace, et beaucoup d’air, et beaucoup de sensibilité entre ces deux endroits du sol.
La danse de quelqu’un d’autre que soi (live) / Loïc Touzé
sur une proposition de Cécile Tonizzo et du collectif g-u-i
avec Stéphane Bouquet, Mathieu Bouvier, Madeleine Fournier, Rémy Héritier
pour une émission live,
pour parler du travail à partir de morceaux choisis,
pour lire des pièces de danse qui n’existent que sur le papier,
pour jouer quelques musiques et paroles.
Une émission réalisée en direct au studio *Duuu / Folie N4 le 11 octobre 2019
Réalisation : Julien Brulé, Martin Faure et Léo Roche
Ça fonctionnait un peu comme un script, comme une partition, ce livret, mais comme ils ont fait appel à des gens ordinaires, les gens ne mémorisaient pas les spams.
Troc d’éditions d’artistes
La troisième édition de Quiproquo s’est déroulée le dimanche 30 avril 2017, dans un atelier situé rue du Moulin Joly, il faisait partie de la programmation de Florilège vol.1, Sangama.
Quiproquo est un dispositif d’échange de publications et de rencontre entre auteurs, éditeurs, auto-éditeurs. C’est aussi une exposition éphémère et collective.
C’est l’enregistrement de ces échanges et discussions sur les projets éditoriaux et leurs réalisations que l’on écoute ici.
On entend les raisons, les papiers choisis, les responsabilités, les assemblages et les négociations de ces objets troqués.
Florilège vol.1, Sangama Une proposition de Raffaella della Olga, Jérôme Dupeyrat, Camila Oliveira Fairclough et Angeline Ostinelli
“Florilège” est une publication vivante prenant la forme d’une programmation de lectures, performances, projections, propositions dont les formes et les formats ouverts ont en commun d’actualiser, de partager et de transmettre des textes et des publications auprès d’une communauté éphémère. La première édition de “Florilège” a eu lieu à Paris du 27 au 30 avril 2017.
Une émission enregistrée et monté par Cécile Tonizzo, sur une invitation d’Angeline Ostinelli.
– Je la mets, et après il commence à danser
– J’sais pas
– Ben c’est ça qu’est bien, c’est de tourner sur le parquet.
keepsake : registre(s) à Guisseny
Un projet sonore d’Enora Rivière et Cécile Tonizzo keepsake est une installation sonore et plastique, une fiction micropolitique créée à partir d’entretiens enregistrés et de portraits sur le rapport que chacun entretient avec la danse, avec le corps qui danse, avec le corps tout court.
Par le prisme du discours, keepsake traite du corps en mouvement sans le donner à voir. Il se constitue de mots, de sons, de discours collectés auprès d’individus prêts à dialoguer avec nous. Il s’agit de partir du présupposé que quiconque détient un savoir lié au corps et qu’il s’agit pour nous de le révéler et de le mettre en partage.
keepsake interroge la manière singulière dont on parle du corps. Un corps audible, invisible, un corps discursif.
Enora Rivière et Cécile Tonizzo se rencontrent au Brésil, en 2007. L’une y est en résidence quelques mois, l’autre en tournée quelques jours. Elles n’ont cessé, depuis, d’échanger leurs expériences et désirs artistiques, ce qui les conduit à collaborer en 2010 sur le projet Registre(s) à Guisseny, une installation sonore et chorégraphique dans le cadre du festival À Domicile (Finistère). Leur collaboration se poursuit actuellement sur le projet éditorial et scénique ob. scène d’Enora Rivière et les pièces Tuning et Écholalie (l’assidue) de Cécile Tonizzo.
Une émission proposée par Enora Rivière et Cécile Tonizzo.