La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
180 paramètres qui me décrivaient ce qui allait se passer le jour où je serai le plus heureux : fallait que j’aille aux toilettes trois fois, que ce soit un jeudi, que je mange un sandwich, que je dorme pas chez moi.
Le bruit qui court ne suffit pas
Agathe Boulanger et Signe Frederiksen
Agathe Boulanger et Signe Frederiksen, co-autrices du livre Ce que Laurence Rassel nous fait faire (Paraguay Press, 2020), mettent en résonance les pratiques de leurs invité·es, acteur·ices du monde de l’art, avec des passages du livre. Réalisé à partir d’entretiens menés avec Laurence Rassel, directrice de l’École de recherche graphique à Bruxelles, le livre présente sa pratique inspirée du féminisme, du logiciel libre, de la science-fiction et de la psychothérapie institutionnelle. Dans cette émission, les invité·es déploient à leur tour les outils qu’ils·elles ont façonné au service d’une pratique qui se crée sur le terrain.
Épisode #2 – Yann Trividic
Yann Trividic est artiste, diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2022, il vit à Montreuil. Ses activités sont variées : il édite des livres, écrit, fait de la programmation informatique et crée des performances. Son travail se tourne vers les pratiques collectives et les méthodes conversationnelles dont il élabore le cadre, dans une idée de transmission et de partage des connaissances. C’est vers le processus que Yann Trividic pense ses œuvres, utilisant l’outil technologique au service d’une pratique engagée, plus libre.
Musique
Valentin Goostman, Cocksinger, 2022
Kevin MacLeaod, Friendly Day, 2014
Les éléments sonores musicaux dans l’émission sont extraits du morceau Cocksinger de Valentin Goostman.
Émission enregistrée dans le studio Folie N4/La Villette, le 17 mai 2023.
Réalisation: Agathe Boulanger et Signe Frederiksen
Prise de son: Mathis Ouidir
Prise de son additionnel: Emilien Gros
Mixage: Noé Mignard
Avant le pont, pendant huit ans, on prenait le bateau pour aller sur le continent. C’était bien ce qu’on disait … on disait vraiment ça c’était le continent.
Le bruit qui court ne suffit pas
Agathe Boulanger et Signe Frederiksen
Agathe Boulanger et Signe Frederiksen, co-autrices du livre Ce que Laurence Rassel nous fait faire (Paraguay Press, 2020), mettent en résonance les pratiques de leurs invité·es, acteur·ices du monde de l’art, avec des passages du livre. Réalisé à partir d’entretiens menés avec Laurence Rassel, directrice de l’École de recherche graphique à Bruxelles, le livre présente sa pratique inspirée du féminisme, du logiciel libre, de la science-fiction et de la psychothérapie institutionnelle. Dans cette émission, les invité·es déploient à leur tour les outils qu’ils·elles ont façonné au service d’une pratique qui se crée sur le terrain.
Épisode #1 – Élodie Royer
Elodie Royer est commissaire d’exposition indépendante, enseignante, et doctorante à l’Ecole Normale Supérieure dans le cadre du programme SACRe de l’université de Paris Sciences et Lettres. De passage dans les différents lieux pour lesquels elle a travaillé, Elodie Royer privilégie le territoire d’une recherche plus que le terrain institutionnel. C’est la rencontre avec des artistes, des œuvres et des luttes qui structurent sa trajectoire curatoriale, et une méthodologie de la rencontre et du déplacement. Ses recherches actuelles se situent à l’intersection de l’art, de l’écoféminisme et de la mémoire des catastrophes dans l’histoire contemporaine du Japon. Sous forme d’entretiens, de textes et d’expositions, elles s’attachent à relier des pratiques d’artistes femmes qui ont en commun un ancrage dans des milieux de vie bouleversés par des désastres ou des désordres environnementaux, telles que celles de Lieko Shiga, Chikako Yamashiro ou Tazuko Masuyama. Une recherche en actes qui tente, non pas de considérer les questions environnementales comme de simples motifs, mais bien d’interroger ce que la prise en compte de nos milieux de vie fait intrinsèquement aux pratiques artistiques.
Musique
Hiroshi Yoshimura, GREEN, 1986
Alabaster Deplume, I’m good at not crying, 2022
Les éléments sonores musicaux dans l’émission sont extraits du morceau Cocksinger de Valentin Goostman.
Émission enregistrée dans le studio *Duuu Folie N4/La Villette, le 2 février 2023.
Réalisation: Agathe Boulanger et Signe Frederiksen
Prise de son et montage : Oscar Berger
Prise de son additionnel : Emilien Gros
Mixage : Noé Mignard
Imaginons : nous sommes en 2042. Il fait déjà un peu trop chaud. Nous sommes réuni.es pour parler des 20 dernières années de ce qu’on appelait alors le Palais de Tokyo.
C’était mieux avant
Avec :
Tomoko Sauvage, musique en continu
- 00:02:04, Vava Dudu, artiste
- 00:05:13, Laurence Rassel, directrice de l’école de recherche graphique de Bruxelles
- 00:13:03, Eden Tinto Collins, artiste
- 00:20:58, Rim Battal, autrice
- 00:36:38, Benoît Piéron, artiste
- 00:47:22, Emmanuelle Pireyre, autrice
- 00:58:47, Youri Johnson, artiste
- 01:10:16, Claire Finch, écrivain*e
- 01:23:12, Béatrice Josse, curatrice
- 01:33:20, Maya Mihindou, artiste & Dorothée Munyaneza, metteuse en scène
- 01:47:52, Jay Ramier, artiste
- 01:59:51, Josèfa Ntjam, artiste
- 02:06:04, Ghita Skali, artiste
- 02:16:16, Joëlle Sambi, autrice
- 02:22:26, Mathis Collins, artiste
Pour ce premier rendez-vous de célébration des 20 ans, Le Palais de Tokyo invite les artistes et le grand public à prendre le contrepied de l’expression « C’était mieux avant ! », nostalgique d’un âge d’or révolu, pour imaginer, pendant une soirée, ce que pourrait être le futur de l’institution. Plutôt qu’un anniversaire tourné vers le passé, l’événement propose une vision prospective à rebours, au futur antérieur, et laisse la parole aux artistes, autrices et auteurs, activistes, philosophes, chercheurs et chercheuses afin qu’ils livrent leur vision et fassent part de leurs projections.
Imaginons : nous sommes en 2042. Il fait déjà un peu trop chaud. Dans le respect des gestes sanitaires, nous sommes réuni.es pour parler des vingt dernières années de ce qu’on appelait alors le Palais de Tokyo. De ce que nous y avons vu et vécu. De ce dont nous avons ri, de ce qui nous a ému, réjoui, interrogé, mis en colère, manqué, transformé. De ce qui nous a fait changer d’avis. De ce qui nous habite encore. De ce qui nous rachâche, comme disait Marguerite Duras au siècle dernier. De ce que nous attendions d’un centre d’art contemporain implanté dans le 16e arrondissement de Paris dans la première moitié du 21e siècle.
Au sein d’un environnement texturé par l’artiste Vava Dudu et la musicienne Tomoko Sauvage, une vingtaine d’intervenant.es partagent dans un format bref d’une dizaine de minutes, leurs regards subjectifs sur leurs relations et leurs attentes vis-à-vis des institutions, notamment culturelles, leurs désirs et leurs doutes, leur optimisme ou leur pessimisme. Autant de voix et de tonalités pour se livrer, ensemble, à une séance de fiction spéculative.
Émission diffusée en direct depuis le Palais de Tokyo le 12 mars 2022.
Réalisation : Léo Roche
Montage : William Maurice