Écouter sans les yeux - workshops et partage de pratiques
02.06.25
Écouter

Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Tania Gheebrant, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 2 juin 2025

Tania Gheerbrant propose un arpentage sous forme de lectures de poèmes, récits chorals et autres jeux de montage à partir d’une collection de fanzines antipsychiatriques des années 70. Par le relais de leurs larynx, pharynx et autres organes phonateurs, le groupe deviendra ainsi le véhicule de ces voix oubliées.

Réuni autour d’une table circulaire, le groupe ressuscitera ensemble les mots et les rimes de ces anciens collectifs de patient·es militant·es. Cinquante ans plus tard, leurs révélations oubliées, cris étouffés et autres braises de luttes reviendront hanter le réel. Depuis leurs bouches-micros, les textes People Behind Walls, No More Genocide, Plante Me ou Life ricocheront jusqu’aux oreilles des auditeur·ices. Façon de murmurer ensemble la sempiternelle question : est-ce un bon signe d’être bien adapté·e dans une société profondément malade ?

Enregistrement : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris

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12.04.22
C’était mieux avant
Palais de Tokyo
148'09"
Pièce (220)
Pièce (220)
12.04.22
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C’était mieux avant

Avec :
Tomoko Sauvage, musique en continu

  • 00:02:04, Vava Dudu, artiste
  • 00:05:13, Laurence Rassel, directrice de l’école de recherche graphique de Bruxelles
  • 00:13:03, Eden Tinto Collins, artiste
  • 00:20:58, Rim Battal, autrice
  • 00:36:38, Benoît Piéron, artiste
  • 00:47:22, Emmanuelle Pireyre, autrice
  • 00:58:47, Youri Johnson, artiste
  • 01:10:16, Claire Finch, écrivain*e
  • 01:23:12, Béatrice Josse, curatrice
  • 01:33:20, Maya Mihindou, artiste & Dorothée Munyaneza, metteuse en scène
  • 01:47:52, Jay Ramier, artiste
  • 01:59:51, Josèfa Ntjam, artiste
  • 02:06:04, Ghita Skali, artiste
  • 02:16:16, Joëlle Sambi, autrice
  • 02:22:26, Mathis Collins, artiste



Pour ce premier rendez-vous de célébration des 20 ans, Le Palais de Tokyo invite les artistes et le grand public à prendre le contrepied de l’expression « C’était mieux avant ! », nostalgique d’un âge d’or révolu, pour imaginer, pendant une soirée, ce que pourrait être le futur de l’institution. Plutôt qu’un anniversaire tourné vers le passé, l’événement propose une vision prospective à rebours, au futur antérieur, et laisse la parole aux artistes, autrices et auteurs, activistes, philosophes, chercheurs et chercheuses afin qu’ils livrent leur vision et fassent part de leurs projections.

Imaginons : nous sommes en 2042. Il fait déjà un peu trop chaud. Dans le respect des gestes sanitaires, nous sommes réuni.es pour parler des vingt dernières années de ce qu’on appelait alors le Palais de Tokyo. De ce que nous y avons vu et vécu. De ce dont nous avons ri, de ce qui nous a ému, réjoui, interrogé, mis en colère, manqué, transformé. De ce qui nous a fait changer d’avis. De ce qui nous habite encore. De ce qui nous rachâche, comme disait Marguerite Duras au siècle dernier. De ce que nous attendions d’un centre d’art contemporain implanté dans le 16e arrondissement de Paris dans la première moitié du 21e siècle.

Au sein d’un environnement texturé par l’artiste Vava Dudu et la musicienne Tomoko Sauvage, une vingtaine d’intervenant.es partagent dans un format bref d’une dizaine de minutes, leurs regards subjectifs sur leurs relations et leurs attentes vis-à-vis des institutions, notamment culturelles, leurs désirs et leurs doutes, leur optimisme ou leur pessimisme. Autant de voix et de tonalités pour se livrer, ensemble, à une séance de fiction spéculative.

Émission diffusée en direct depuis le Palais de Tokyo le 12 mars 2022.
Réalisation : Léo Roche
Montage : William Maurice

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