La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
Nous dirons peu de choses.
Gabriel Méo ponctionne, suture, greffe, customise, suggère, combine, subvertit les matériaux afin de provoquer d’innombrables collisions et de multiples croisements. Étranges mixtures de mauvais raccords, de bons ratages et de petits sabotages, les œuvres de Méo sont un jaillissement permanent de matériaux et d’actions. Cherchant à éviter les systématismes, Gabriel Méo bouscule les dualités inhérentes au goût par la déhiérarchisation des matériaux et des pratiques.
Avec La Cave de L’utopie, il conçoit ce projet spécifique sous la forme d’un E-P contenant 8 pistes sonores de courtes durées pour l’évènement Public Pool #3 - Les Objets ont la Parole. Les pistes sonores sont constituées de collage, la plupart sont des instrumentaux de musique hip-hop sur lesquelles sont récités des écrits extrait de Politique de la Nature de Bruno Latour. Les voix récitant le texte sont modifiées à l’aide d’une application pour smartphone, qui utilise l’option autotune et le vocodeur. Proche d’un message divin non loin d’un morceau de rap contemporain, ces sonorités robotiques associées aux pensées du sociologue sont à considérer comme les jingles ou la B.O de cet événement qui eut lieu le 25 mars au Frac Nord Pas de Calais.
La Cave de l’Utopie (*E-P*) :
- La CrOyAnCe
- #LMM
- Les Objets Chevelus
- Eco-Ersatz
- Le Vote Non-Humain
- Dans une Fable
- Au Coin
- S’arracher
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’œuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’œuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’œuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
The bomb was dropped in the Parliament of Dogs.
Pourquoi les chiens ne parlent-ils pas ? Inspirée d’une histoire folklorique française, cette bande son issue de la vidéo Why Dogs Can’t Speak dévoile l’origine du mutisme des chiens. Un secret qui pourrait bien changer le cours de l’histoire de l’Humanité.
DEAF and DUMB, 2016, 3’20
Bande son, english speaking
avec les voix de Christophe Brault et Alex Lécuiller
Deaf and Dumb est une installation-vidéo librement inspirée du journal de bord de Laurent Clerc nommé “a recital to perfect myself in the english language“. L’histoire se passe en 1818. Laurent Clerc embarque à bord du navire Mary Augusta à destination de New-York City. Pendant plus de deux mois il rédigera son journal, perfectionnant ainsi son anglais écrit. Sourd depuis sa petite enfance, il sera le premier professeur de language des signes aux États-Unis faisant du langage des signes américain un langage créole né du langage des signes français. Suivons M. Clerc il y a 200 ans, dans son éveil à la culture américaine et son langage, mais aussi ce qu’il raconte peut-être de nous aujourd’hui ?
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’œuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’œuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’œuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
De la poussière.
A cloud of golden particles will suddenly spread out causing creatures to become blinded and outlining invisible things Everyone and everything will be covered by the dust which cannot be removed and will continue to sparkle until it fades.
sparkling est un poème sonore qui vient s’ajouter au cycle « if anything remains » commencé lors d’une exposition qui s’est tenue cette année en Suisse.
sparkling est un poème d’anticipation – sur la fin d’un monde, sur le commencement d’un monde?
sparkling est un texte à écouter en boucle
Delphine Chapuis Schmitz donne à voir le langage en activant des fragments de mots et de citations par des installations, des actions, des lectures. Le texte joue un rôle important dans sa pratique artistique: elle collecte, archive et cite des fragments d’écrits qu’elle adapte selon les contextes, celui d’un espace d’exposition, d’un espace éditorial ou d’un espace radiophonique. Par les aspects concrets et abstraits de la lettre et du mot, Delphine Chapuis Schmitz matérialise un espace en usant du texte pour en faire advenir la substance même.
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’œuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’œuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’œuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
I want to get away.
Tony Regazzoni s’inspire à la fois de l’histoire du clip, mais aussi de certains films de Fassbinder, de l’Enfer de Clouzot. En s’appropriant un vocabulaire propre aux festivités contemporaines, que ce soit les fêtes foraines ou les soirées clubbing, Tony Regazzoni traite de ces rituel nocturnes, actuels ou anciens. Fasciné pour tout ce qu’il condense d’artifices, d’arrêt du temps objectif, de subversion des codes établis, de réinvention ou d’oubli de soi, et surtout, nuit artificielle par excellence, il associe les symboles des cérémonies païennes aux matières et images du spectaculaire actuel.
Son dernier film intitulé “Genesis” est un Soap Opera en trois actes largement inspiré du premier testament, et plus précisément de sa version hébraïque (la Torah) la plus ancienne dans laquelle Elohîm (Dieu) créa un être unique à la fois mâle et femme - plus souvent désigné sous le terme d’androgyne - à partir duquel Adam et Eve furent conçus. Vers une révolution par le dépassement de soi.
#1 Genesis, 2016
Sitcom en 3 épisodes
Video HD couleur, muet
Durée totale : 18 min
Musique originale : Perez, Paris
#2 Pretty Dancing, 2011
Clip video HD, couleur, présenté en 3 ou 1 seul écran
Durée totale : 8 min
Musique originale : The Miracles Club, Portland
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’œuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’œuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’œuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
*Down
Down
Down
Up
Up
Intuitive et spontanée, Jeanne Moynot attrape des moments fugaces pour laisser sortir des choses inavouées. (…) Chacune de ses pièces convoque un état du monde où la dramaturgie et la scénographie se mêlent à la peinture, la sculpture, la performance, le chant et la danse. Bricol’girl et rebelle sans cause, Jeanne Moynot manipule et farfouille les méandres de sa vie afin de révéler, avec humour et plaisir, ce désordre vital. Chez Moynot, ces « mises à nu » ne font que manifester un besoin de révolte tel un exutoire tragico-comique pour « décharger » ses inquiétudes face à nous. Trifouillant dans ses souvenirs avec une bonne dose de dérision, de jurons et d’incantations, elle met à l’épreuve tant notre rapport aux contextes socio-politiques que la force revendicatrice et pulsionnelle de l’art. (..) Avec une esthétique tant édulcorée que creepy punk, Jeanne Moynot élabore, depuis plusieurs mois, un spectacle intitulé Frightenight en collaboration avec Anne-Sophie Turion, artiste basée à Marseille. Nous rappelant qu’il faut savoir rire de soi-même, Jeanne Moynot, férocement douce et sauvage, ne cessera de scander sa révolte pour « danser sa vie ». extrait Code South Way
1 et #2 : Frightenight, spectacle avec Anne-Sophie Turion, avril 2016
L’enfant (1’29)
Le rap (1’34)
3 : la Kikikorale (4’27)
1 et #2 :
création son: Yann Cleary
dramaturgie: Elise Simonet
3 :
réalisée dans le cadre d’une résidence à la Métive, Moutier d’Ahun, septembre 2015
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
*Up
Down
Down
Down
Repeat
Up
« Tyrandon, nom donné pour dinosaure cubiste, sonne classico-médiéval et pourtant cette Renaissance (“Die Wiedergeburt”) est bien préhistoriquo-jurassique. Totalement héroïque, cet opéra cacophonique (!), Die Wiedergeburt der heroischen Oper: Tyrandon de Martin Chramosta met en scène un libretto belge à coups de marteau et d’enclume. »
À la fois tableaux vivants et réminiscence d’archétypes, les performances de Martin Chramosta sont faites d’actions chorégraphiées qui laissent émerger des scènes tant allégoriques que païennes. Ces rites et rituels sont ici convoqués pour creuser les méandres d’un inconscient contemporain régi par des situations absurdes d’un temps passé où des personnages aux costumes bricolés errent aux rythmes de nos sonorités exaltées et fantasques.
Die Wiedergeburt der Heroischen Oper - 2015-2016
Morceaux composés par Martin Chramosta :
#1: OPAR Martin Chramosta, 2012/2015, durée: 1’16
#2: TYRANDON Martin Chramosta, 2015, durée: 2’22
#3: VÄKTARIA Martin Chramosta, 2016, durée: 2’06
#4: Hymn of Ur, Martin Chramosta, 2016, durée: 1’04
#5: Dingo im Dingoland, Martin Chramosta, 2016, durée: 2’46
Im Dickicht von Ur, poème de Martin Chramosta
Im Dickicht von Ur
dampft am Schwelbrand das Heim
Der Dunst einer Lichtung
mischt Gelb in den Hain
Im Hölz rauscht es blau:
Ein zaunfauler Urpfau
nascht selig vom traumfrischen Tau.
Der Saumbläser Lied
summt verschwiegen und lieb
Am Wegrand liegt bäuchlings
der braunfreche Dieb
Ein verdorbener Trieb
auf Wurzeln er liegt
unter alleszermalmende Räder
er zieht.
Wohin hat sich hold
uns der Morgen getrollt?
Zur Urzeitviehtränke
gerinnt uns sein Gold.
Für einen der Herolde
wählt man drum Seil
und ein hörnernes Käferbolz- Teil.
Schon tanzen und wehen die Farne ans Zelt
Begraben liegt einer im Holzschutt und bellt
und mahlt mit dem Zahn und ruft uns und mahnt
und das Horn hallt in Dur durch das Dickicht von Ur
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
Arriver là.
Bascule.
Je vais compter.
Arriver là.
À travers dessins, installations, vidéos et performances, Marie Lancelin explore les processus de commande et de communication qui sont au cœur des théories cybernétiques et marquent les relations entre acteurs, metteur en scène, machines et regardeurs. Elle s’intéresse aux questions de contrôle et de manipulation qu’elle explore en faisant dérailler les signes du langage cinématographique. Elle imagine des langages géométriques cryptés s’incarnant dans des expérimentations collectives. Marie Lancelin croise une abstraction picturale qui n’est pas dénuée d’ésotérisme avec une figuration où l’humain est tenaillé entre respect des cadres et prises de libertés. Ses recherches l’ont menée à des croisements avec le cinéma, la poésie, les arts vivants mais aussi la parapsychologie (hypnose, télépathie), la cybernétique ou encore la science fiction. Elle collabore fréquemment avec d’autres artistes, danseurs, comédiens, musiciens ou concepteurs informatique. Actuellement, elle travaille avec 8,7 Production pour la réalisation de son premier court métrage (“Logotypes”).
« Si je travaille à générer des formes de langages codifiés, décryptés, inventés, actionnés, c’est par un désir à la fois d’émancipation et de personnification de ma propre langue ainsi que par une volonté d’expérimentations collectives. Imaginer un langage partagé par une communauté, révéler l’individualisation de l’usage de sa langue, définir des systèmes de dialogues, trouver une musicalité sont autant d’idées qui me poussent à explorer les marges, les limites du langage et tout ce qui l’implique : pensée, sens, entendement, communication, échange, expérience esthétique. »
#1 : V.O, 2015, extrait de performance (6’27)
#2 : Dravolda, 2011, composition sonore du film (13’08)
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
Information technology and cognitive science. […] National science fondation, June 2002.
Installation – 1ère exposition personnelle, La Maréchalerie (15 avril – 3 juillet 2016)
Cette installation propose un geste artistique, une greffe architecturale envahissant le centre d’art d’une étendue de terre portant en elle une culture de graminées sauvages, dont l’évolution ferait la démonstration de l’extraordinaire résistance du végétal durant les 11 semaines d’exposition. Une œuvre vivante et immersive qui s’appréhende au contact direct de nos pas, par une déambulation qui modifie notre perception de l’espace et ses caractéristiques hygrométriques, acoustiques et olfactives. En confrontation à ce paysage naturel, métaphore d’une fouille archéologique repeuplée et importé à l’intérieur du centre d’art par l’artiste, le visiteur est interpellé par le dispositif sonore NBIC report qui énumère les trente premières pages du rapport intitulé Technologies convergentes pour améliorer les performances humaines : nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielle et sciences cognitives et commandé par la U.S. National Science Foundation and Department of Commerce, en Juin 2002. Ce texte aride déclamé par une intelligence artificielle, la voix de synthèse du logiciel de traduction de Google, projette l’avenir de l’activité humaine, des actions, des techniques et des méthodes à mettre en œuvre pour rendre l’humain plus performant et permettre aux États-Unis de devenir le leader mondial en matière de nouvelles technologies.
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
*Up
Up
Up
Up
Down
Up
Up
All Future Springs de Stéphanie Lagarde Installation vidéo et sonore - 4 actes avec prologue et épilogue, 2016
Cette composition sonore est un assemblage d’enregistrements de différentes langues sifflées (Amazonie, Alaska, Iles Canaries, Mexique, France, Laos…), utilisées comme moyen de survie ou outil politique/poétique dans des régions isolées du monde. La composition est divisée en quatre actes, un prologue et un épilogue mettant en scène quatre personnages en conversation: le Père, le Fils, la Magicienne et le Choeur.
All Future Springs Four act play with a prologue and epilogue (29’35) 2016
Characters Father (Vitoriano) Son (Mangtaquliq-Pagaayaq) Sorceress (Efigenia-Estefania-Paallengetaq) Chorus
With (in order of appearance) Song-Leng Vang, Hmong Khên and Hmong leaf whistling from Laos Kico Correa, San Sebastian de la Gomera, Canarias Islands Suun Nunguk, Savoonga, Saint Lawrence Island, Alaska Vitoriano Mesa Mesa, La Gomera, Canarias Islands Chinantec whistlers of Oaxaca, Mexico (recorded by Mark Sicoli) Estefania Mendoza Barrera, Las Hayas, La Gomera, Canarias Islands Pyrénées whistlers, Béarn, France: Bernard Miqueu, Théodore Peyrusqué, Odile Conderolle, Nary Ratsimahalo Eugenio Darias Darias, San Sebastian de la Gomera, Canarias Islands Master Lino Rodriguez, Agulo, La Gomera, Canarias Islands John and Arlene Waghiyi, Savoonga, Saint Lawrence Island, Alaska Susie Silook (Paallengetaq), Gambell, Saint Lawrence Island, Alaska Master Luis Morales, Vallehermoso, La Gomera, Canarias Islands Juan Manuel Chinea, Valle Gran Rey, La Gomera, Canarias Islands Children from el Colegio Ruiz de Padron, San Sebastian de la Gomera, Canarias Islands Edwin Noongwook, Savoonga, Saint Lawrence Island, Alaska George Noongwook (Mangtaquliq) , Savoonga, Saint Lawrence Island, Alaska Piraha whistler, Amazonian Forest (recorded by Dan Everett) Lobi war trumps, Burkina Faso (recorded by Patrick Kersalé) Saint Lawrence Island dance group, Nome, Alaska
Special thanks to All the whistlers mentioned, their patience and their hospitality Sjoerd Leijten Centre National des Arts Plastiques Jan van Eyck Academie
En accord avec les siffleurs ayant gracieusement acceptés d’être enregistrés, toute reproduction, en tout ou en partie, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans l’autorisation préalable de l’auteur.
In agreement with the whistlers who kindly accepted to be recorded, all partial or total reproduction of this sound editing is prohibited without the authorization of the author.
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais
– Excusez-moi monsieur B.S, j’ai l’Association Nationale des Industries Aviaires, pour vous !
Cet opéra vidéo intitulé La Vie Héroïque de B.S. - Un opéra en trois actes, 2013 - 2015 - est une fiction épique qui met en scène l’histoire de B.S., mystérieux designer dont les certitudes héritées de la pensée moderniste le confinent à l’absurde et au désenchantement. Cet opéra envisage les processus de construction et les esthétiques étant issues d’une analyse critique de ce qui fonde notre rapport aux formes du quotidien.
L’acte I, tourné au FRAC des Pays de la Loire, renoue avec une histoire de l’archive filmique très utilisée dans la seconde moitié du XXème siècle pour louer le génie d’une époque. L’acte II, tourné à Mosquito Coast Factory, oscille entre émission de vulgarisation scientifique et Les Aventures de Tintin et suit l’équipe de B.S. travaillant sur cette impossible commande tandis que la voix off expose les problèmes rencontrés dans l’avancée vers sa non-résolution. Le troisième et dernier acte, filmé à la Zoo Galerie dans un décor de désert suit les tentatives ridicules de sculpture de B.S. et termine l’opéra à la façon d’un film psychédélique expérimental.
#1 : Hoël Duret, La Vie Héroïque de B.S. - Un opéra en trois actes, 2013 - 2015
Extrait de l’Acte I - As a Tribute, 2014
Musique originale par Pierre Bouglé et Hoël Duret
#2 : Hoël Duret, La Vie Héroïque de B.S. - Un opéra en trois actes, 2013 - 2015
extrait de l’Acte II - Le dilemme de l’oeuf, 2015
Musique originale par Pierre Lucas, Pierre Bouglé et Hoël Duret
La Vie Héroïque de B.S. - Un opéra en trois actes, 2013 - 2015 - a une durée totale de 45’08, format HD 1080P, son stéréo.
« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*
Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.
*citation d’Alphonse Allais