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19.12.24
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Ñun (Nous) est un projet de coopération artistique entre l’association Free label (Tambacounda, Sénégal) et *Duuu Radio (Paris, France), qui propose aux artistes Bocar Niang, Théo Robine-Langlois et Eden Tinto Collins une résidence au Sénégal autour du projet du Musée Griot.tes du 16 au 31 décembre 2024.

Le Musée Griot.te est un projet dédié à la culture et au patrimoine culturel local, implanté à Tambacounda avec le collectif Free Label. Fondée par Bocar Niang, cette association vise à promouvoir la jeune création locale ; à renforcer la cohésion sociale à travers la valorisation de différentes disciplines artistiques, culturelles, patrimoniales ; et à participer à la formation artistique des jeunes et des acteurs culturels locaux. Le projet Ñun (Nous) entends favoriser la transmission et la structuration de nouvelles collaborations culturelles ainsi que la mise en réseau des équipes de Free label et de *Duuu Radio. Il s’agira également de participer à constituer ou de réfléchir aux moyens de constituer une archive vivante des récits traditionnels oraux sénégalais.

Cette résidence est organisée dans le cadre d’une convention avec l’Institut Français et la Ville de Paris. Elle donnera lieu à des événements publics, des enregistrements et des émissions à Dakar et Tambacounda, qui seront diffusés sur *Duuu Radio.

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03.10.16
V.O et Dravolda de Marie Lancelin
Marianne Derrien
19'31"
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (4)
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (4)
03.10.16
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À travers dessins, installations, vidéos et performances, Marie Lancelin explore les processus de commande et de communication qui sont au cœur des théories cybernétiques et marquent les relations entre acteurs, metteur en scène, machines et regardeurs. Elle s’intéresse aux questions de contrôle et de manipulation qu’elle explore en faisant dérailler les signes du langage cinématographique. Elle imagine des langages géométriques cryptés s’incarnant dans des expérimentations collectives. Marie Lancelin croise une abstraction picturale qui n’est pas dénuée d’ésotérisme avec une figuration où l’humain est tenaillé entre respect des cadres et prises de libertés. Ses recherches l’ont menée à des croisements avec le cinéma, la poésie, les arts vivants mais aussi la parapsychologie (hypnose, télépathie), la cybernétique ou encore la science fiction. Elle collabore fréquemment avec d’autres artistes, danseurs, comédiens, musiciens ou concepteurs informatique. Actuellement, elle travaille avec 8,7 Production pour la réalisation de son premier court métrage (“Logotypes”).

« Si je travaille à générer des formes de langages codifiés, décryptés, inventés, actionnés, c’est par un désir à la fois d’émancipation et de personnification de ma propre langue ainsi que par une volonté d’expérimentations collectives. Imaginer un langage partagé par une communauté, révéler l’individualisation de l’usage de sa langue, définir des systèmes de dialogues, trouver une musicalité sont autant d’idées qui me poussent à explorer les marges, les limites du langage et tout ce qui l’implique : pensée, sens, entendement, communication, échange, expérience esthétique. »

#1 : V.O, 2015, extrait de performance (6’27)
#2 : Dravolda, 2011, composition sonore du film (13’08)

« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*

Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.

*citation d’Alphonse Allais

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