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Volume
(1)
21.01.25
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Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.

Ces temps se voudront un espace de réflexion qui accompagnera les actions du corps pédagogique et scolaire sur cette fin qui approche, une absence qui se creuse, les luttes passées et un deuil à venir. Il s’agit de créer des moments de partage et de soutien au sein d’une communauté élargie, de faire l’expérience de fermeture.


Comment bien fermer une école d’art #1 : Le grand saut dans le vide
Sophie Coiffier en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale

Pour tenter d’y voir plus clair dans ce chaos qui n’en est pas un, voir plutôt d’y trouver les mots, nous nous tournons vers Sophie Coiffier pour démarrer ce cycle de rencontre. Dans son dernier roman, L’exercice du skieur, paru chez L’ire des marges en 2024, il est question des récits qui accompagnent nos paysages en transformation. La lecture de ces paysages disparaissants nous sert alors de métaphore puis de tremplin afin de considérer la transmutation du paysage des écoles d’art et de design territoriales.

En direct mardi 21 janvier à 19h sur *Duuu depuis l’ésad Valenciennes

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24.10.16
Die Wiedergeburt der Heroischen Oper de Martin Chramosta
Marianne Derrien
05'44"
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (5)
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (5)
24.10.16
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« Tyrandon, nom donné pour dinosaure cubiste, sonne classico-médiéval et pourtant cette Renaissance (“Die Wiedergeburt”) est bien préhistoriquo-jurassique. Totalement héroïque, cet opéra cacophonique (!), Die Wiedergeburt der heroischen Oper: Tyrandon de Martin Chramosta met en scène un libretto belge à coups de marteau et d’enclume. »

À la fois tableaux vivants et réminiscence d’archétypes, les performances de Martin Chramosta sont faites d’actions chorégraphiées qui laissent émerger des scènes tant allégoriques que païennes. Ces rites et rituels sont ici convoqués pour creuser les méandres d’un inconscient contemporain régi par des situations absurdes d’un temps passé où des personnages aux costumes bricolés errent aux rythmes de nos sonorités exaltées et fantasques.

Die Wiedergeburt der Heroischen Oper - 2015-2016
Morceaux composés par Martin Chramosta :

#1: OPAR Martin Chramosta, 2012/2015, durée: 1’16
#2: TYRANDON Martin Chramosta, 2015, durée: 2’22
#3: VÄKTARIA Martin Chramosta, 2016, durée: 2’06
#4: Hymn of Ur, Martin Chramosta, 2016, durée: 1’04
#5: Dingo im Dingoland, Martin Chramosta, 2016, durée: 2’46

Im Dickicht von Ur, poème de Martin Chramosta
Im Dickicht von Ur
dampft am Schwelbrand das Heim
Der Dunst einer Lichtung
mischt Gelb in den Hain
Im Hölz rauscht es blau:
Ein zaunfauler Urpfau
nascht selig vom traumfrischen Tau.

Der Saumbläser Lied
summt verschwiegen und lieb
Am Wegrand liegt bäuchlings
der braunfreche Dieb
Ein verdorbener Trieb
auf Wurzeln er liegt
unter alleszermalmende Räder
er zieht.

Wohin hat sich hold
uns der Morgen getrollt?
Zur Urzeitviehtränke
gerinnt uns sein Gold.
Für einen der Herolde
wählt man drum Seil
und ein hörnernes Käferbolz- Teil.

Schon tanzen und wehen die Farne ans Zelt
Begraben liegt einer im Holzschutt und bellt
und mahlt mit dem Zahn und ruft uns und mahnt
und das Horn hallt in Dur durch das Dickicht von Ur

« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*

Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.

*citation d’Alphonse Allais

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