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18.10.25
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De juin à octobre, *Duuu organise des événements aux abords de son studio situé dans la Folie N4 au Parc de la Villette (Paris 19e)

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Dans un studio d’enregistrement, un poète derrière un micro-sur-pied entreprend de lire un texte qu’il tient entre ses mains. À ses côtés, derrière ses consoles, Chloé Thévenin l’enregistre pour mixer sa voix dans son son électro (ça donne system error_) - ou Jean-Michel Espitallier joue de la batterie (ça donne On Time).

Light turbulences est une oeuvre musicale produite et éditée par *Duuu, où la voix poétique de Jérôme Game joue de la puissance du sound-system et de celle, toute acoustique, des percussions, jusqu’à faire entendre que la langue, le texte, ne suffisent pas, et sont toujours plus forts de ce qu’ils ne sont pas, de ce qu’ils ne peuvent pas — le son pur, la musique.

À l’occasion de la sortie du vinyle Light Turbulences de Jérôme Game, cette soirée réunit lecture performée, concert, performance live et conversation autour d’un micro.

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CONVERSATION RADIOPHONIQUE - Thomas Corlin & Jérôme Game
RÉCIT(S) (mise en lecture de _systemerror) - Par Hubert Colas avec Jérôme Game & Thierry Raynaud
ON TIME (live) - Jérôme Game & Jean-Michel Espitallier
LE CHÂ (concert) - Lutèce Lockness

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📆 Samedi 18 octobre 2025
⏰ De 19h à 23h
☀️ Événement en plein air, ouvert et gratuit
📡 En direct et en réécoute sur www.duuuradio.fr
📌 Plan d'accès - Folie N4, Parc de la Villette

Ce programme est accessible aux visiteur.euses aveugles et malvoyant.es par l’intermédiaire du service Souffleurs d’Images. Contact : radio.duuu@gmail.com

Enregistrement : Mathias Dupaquier & Aurore Portales

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26.09.16
Lacune féconde de Marc Johnson
Marianne Derrien
130'56"
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (3)
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (3)
26.09.16
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Installation – 1ère exposition personnelle, La Maréchalerie (15 avril – 3 juillet 2016)

Cette installation propose un geste artistique, une greffe architecturale envahissant le centre d’art d’une étendue de terre portant en elle une culture de graminées sauvages, dont l’évolution ferait la démonstration de l’extraordinaire résistance du végétal durant les 11 semaines d’exposition. Une œuvre vivante et immersive qui s’appréhende au contact direct de nos pas, par une déambulation qui modifie notre perception de l’espace et ses caractéristiques hygrométriques, acoustiques et olfactives. En confrontation à ce paysage naturel, métaphore d’une fouille archéologique repeuplée et importé à l’intérieur du centre d’art par l’artiste, le visiteur est interpellé par le dispositif sonore NBIC report qui énumère les trente premières pages du rapport intitulé Technologies convergentes pour améliorer les performances humaines : nanotechnologies, biotechnologie, intelligence artificielle et sciences cognitives et commandé par la U.S. National Science Foundation and Department of Commerce, en Juin 2002. Ce texte aride déclamé par une intelligence artificielle, la voix de synthèse du logiciel de traduction de Google, projette l’avenir de l’activité humaine, des actions, des techniques et des méthodes à mettre en œuvre pour rendre l’humain plus performant et permettre aux États-Unis de devenir le leader mondial en matière de nouvelles technologies.

« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*

Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.

*citation d’Alphonse Allais

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