Écouter sans les yeux - workshops et partage de pratiques
02.06.25
Écouter

Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Tania Gheebrant, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 2 juin 2025

Tania Gheerbrant propose un arpentage sous forme de lectures de poèmes, récits chorals et autres jeux de montage à partir d’une collection de fanzines antipsychiatriques des années 70. Par le relais de leurs larynx, pharynx et autres organes phonateurs, le groupe deviendra ainsi le véhicule de ces voix oubliées.

Réuni autour d’une table circulaire, le groupe ressuscitera ensemble les mots et les rimes de ces anciens collectifs de patient·es militant·es. Cinquante ans plus tard, leurs révélations oubliées, cris étouffés et autres braises de luttes reviendront hanter le réel. Depuis leurs bouches-micros, les textes People Behind Walls, No More Genocide, Plante Me ou Life ricocheront jusqu’aux oreilles des auditeur·ices. Façon de murmurer ensemble la sempiternelle question : est-ce un bon signe d’être bien adapté·e dans une société profondément malade ?

Enregistrement : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris

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14.11.16
Jeanne Moynot
Marianne Derrien
07'30"
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (6)
Je déteste la montagne, elle cache le paysage (6)
14.11.16
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Intuitive et spontanée, Jeanne Moynot attrape des moments fugaces pour laisser sortir des choses inavouées. (…) Chacune de ses pièces convoque un état du monde où la dramaturgie et la scénographie se mêlent à la peinture, la sculpture, la performance, le chant et la danse. Bricol’girl et rebelle sans cause, Jeanne Moynot manipule et farfouille les méandres de sa vie afin de révéler, avec humour et plaisir, ce désordre vital. Chez Moynot, ces « mises à nu » ne font que manifester un besoin de révolte tel un exutoire tragico-comique pour « décharger » ses inquiétudes face à nous. Trifouillant dans ses souvenirs avec une bonne dose de dérision, de jurons et d’incantations, elle met à l’épreuve tant notre rapport aux contextes socio-politiques que la force revendicatrice et pulsionnelle de l’art. (..) Avec une esthétique tant édulcorée que creepy punk, Jeanne Moynot élabore, depuis plusieurs mois, un spectacle intitulé Frightenight en collaboration avec Anne-Sophie Turion, artiste basée à Marseille. Nous rappelant qu’il faut savoir rire de soi-même, Jeanne Moynot, férocement douce et sauvage, ne cessera de scander sa révolte pour « danser sa vie ». extrait Code South Way

1 et #2 : Frightenight, spectacle avec Anne-Sophie Turion, avril 2016

L’enfant (1’29)
Le rap (1’34)

3 : la Kikikorale (4’27)

1 et #2 :

création son: Yann Cleary
dramaturgie: Elise Simonet

3 :

réalisée dans le cadre d’une résidence à la Métive, Moutier d’Ahun, septembre 2015

« Je déteste la montagne, elle cache le paysage »*

Dans une perspective d’exploration et de découverte de la scène artistique émergente faite de rencontres, de conversations et de collaboration, Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art, propose tous les mois une programmation avec des sessions d’écoute de « bande son » originale d’oeuvres, en invitant des artistes, qui ont eu le souci de composer seul ou avec d’autres. Sans dénaturer l’oeuvre existante tant visuelle que sonore (vidéo, film, performance, installation ,…), ces « bandes sons » mettent en évidence le langage à part entière d’oeuvres ayant une composante sonore et musicale très forte.

*citation d’Alphonse Allais

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