L’idée d’entreprendre la série ‘Flamme parpaing’ – en 2013 – se confond presque avec l’envie de m’entretenir avec lui sur son travail, sa démarche et ses prémisses tout en creusant des tunnels allant dans d’autres directions. J’avais patiemment et secrètement imaginé le décor : une table pas forcément isolé d’un restaurant du XVIIIe arrondissement de Paris sur laquelle trôneraient les couverts, deux plateaux – un de charcuteries, un de fromages – un pichet de vin rouge, une carafe d’eau, du pain, son casque, ses gants, des clefs et un enregistreur numérique. J’ai par ailleurs été l’un de ses assistants dans la réalisation d’une de ses pièces d’extérieur – Les Corrections – montrée la toute première fois lors d’une exposition collective d’œuvres voilées et clairsemées dans le paysage d’Ivry-sur-Seine (Le chat est dans la forêt), mise en place par Julie Béna et moi-même en 2012.
L’entretien a finalement eu lieu dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans mon appartement, le 08 avril 2015 en début d’après-midi, quelques minutes après un poulet frites servi à ma table de cuisine, 2 ans après le début de Flamme parpaing et 3 ans après les Corrections.
- A table comme au lit, (5’33)
- Les forfaits du bien, (5’29)
- L’image poétique et son penchant techniciste, (8’58)
- A qui les artistes pensent-ils quand ils travaillent ?, (7’33)
- L’homme en creux, (5’38)
- Aller vers l’abstraction et la cicatrisation, (5’56)
- L’abstraction autorisée et le bordel organisé, (9’07)
- Ps : Love love, (8’22)
Une rencontre avec Julien Berthier à Paris, le 08/04/2015 proposée par Antonio Contador.