La matinale dédiée à l’actualité de la création contemporaine, tous les mercredis de 9:15 à 10:00 en direct sur *Duuu Radio.
Avec ce mois-ci : Justin Morin, Pascal Montfort et Julie Duval (accompagnée Juliette Bayi).
Même pour pleurer ou tuer, ils ne lèvent qu’un bras amorti par le sommeil.
Chaque jeudi de la semaine, une personne en invite une autre pour lire à voix haute des textes choisis.
Sabine Macher invite Yu-Wen Wang pour lire une pièce nô (c’est quoi ?) écrite, traduite, retraduite, relue. Avec la participation clandestine de Filipe Pereira.
Née en Allemagne de l’Ouest, Sabine Macher danse, écrit, traduit et photographie des choses immobiles. Elle alterne des propositions personnelles sous forme de livres, pièces sonores, performances, pièces scèniques avec l’inscription dans l’espace d’autres artistes. Cet ensemble de désirs et d’activités produit des formes tantôt collectives, tantôt solitaires, en tension entre l’intime et le social, le théâtre et l’espace urbain, articulées par la rencontre et le hasard.
Née à New Taipei (Taïwan), Yu-Wen Wang est étudiante en 4ème année à l’École supérieure d’art de Bordeaux. Revisitant son identité depuis un pays étranger et interrogeant son statut donné par la société, elle développe ses recherches sur l’appropriation de la langue et du territoire. Elle s’intéresse aux questions de déplacement, à l’installation, à l’appropriation d’un lieu, entre autres comment l’identité prend-elle corps dans le paysage. Ses travaux prennent la forme de performances, de vidéos, d’installations et de récits.
Chorégraphe, performeur, scénographe, éclairagiste ou designer floral, Filipe Pereira crée des objets et des installations, dont récemment la conférence-performance Arranjo Floral (2020). Il collabore régulièrement avec les chorégraphes Teresa Silva, Sofia Dias et Vitor Roriz ou João dos Santos Martins.
Une émission proposée par Les Laboratoires d’Aubervilliers, enregistrée le jeudi 22 juillet 2021 dans le Jardin des Laboratoires.
Peut-être une chaise, une lampe, un diffuseur de son, un support pour s’allonger, un support pour penser, pour se concentrer et un support pour se rencontrer.
Chaque jeudi de la semaine, une personne en invite une autre pour lire à voix haute des textes choisis.
Entre le 6 et le 13 juillet 2021, Yves Winkin et Emmanuelle Lallement participent au colloque du Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (CCIC) sur le thème « L’enchantement qui revient ». Le CCIC organise depuis 1952 des rencontres d’une semaine qui se donnent pour objectif de se mettre en retrait du monde pour le penser à nouveaux frais. Cerisy peut donc être vu comme un lieu utopique, un lieu d’enchantement. Mais dans quel état en revient-on, après une semaine d’immersion totale ? À partir de textes sur les familistères, Emmanuelle Lallement et Yves Winkin se demanderont comment penser les utopies concrètes aujourd’hui.
Professeur extraordinaire émérite de l’Université de Liège et Professeur honoraire du Conservatoire national des arts et métiers, Yves Winkin a introduit dans le monde francophone diverses thématiques des sciences sociales américaines, qu’il a intégrées dans une « anthropologie de la communication » fondée sur une démarche ethnographique. Il a été directeur adjoint de l’École normale supérieure de Lyon, en charge de la recherche et de l’international, directeur de l’Institut français de l’Education et directeur du musée des Arts et Métiers de janvier 2015 à janvier 2019, en veillant dans les expositions qu’il a initiées à croiser la diffusion des sciences et techniques avec diverses expressions artistiques contemporaines.
Emmanuelle Lallement est anthropologue, professeure des universités à l’Institut d’Etudes Européennes de l’Université Paris 8, membre du Laboratoire Architecture, Ville, Urbanisme, Environnement (LAVUE). Ses recherches en anthropologie urbaine portent sur la fabrication de la ville par la culture et l’événementiel festif, les situations d’échange marchand et les mobilités dans le cadre de la globalisation. Elle a notamment publié La ville marchande. Enquête à Barbès (Téradère 2010) et Paris Résidence Secondaire (Belin, 2013) et a dirigé en 2018 le numéro 38 de la revue Socio-Anthropologie “Eclats de fête”. Elle est responsable de l’axe “Penser la ville contemporaine” de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord.
Une émission proposée par Les Laboratoires d’Aubervilliers, enregistrée le jeudi 15 juillet 2021 dans le Jardin des Laboratoires.
J’ai seize ans et je suis un enfant de huit ans. C’est difficile à comprendre. Ce n’est pas facile à comprendre.
Chaque jeudi de la semaine, une personne en invite une autre pour lire à voix haute des textes choisis.
Nathalie Quintane invite Stephen Loye, la soirée porte sur les 17 derniers livres qu’ils ont lus.
L’obsolescence de l’homme (Günther Anders, Ivrea)
Mon dernier soupir (Luis Bunuel, Ramsay)
Soleil noir (Julia Kristeva, Gallimard)
Une anthologie poétique (Raoul Haussman, al dante)
L’enfer (Stéphane Bérard, al dante)
Correspondance (Büchner, Bourgois)
Les granules bleues (Anne Parian, P.O.L.)
Le nez qui voque (Réjean Ducharme, folio Gallimard)
Non (Anne Boyer, Presses séparées de Marseille)
Sir Bob (Tristan Corbière, Flammarion)
Le Gabion (Théo Robine-Langlois, after8 books)
La guérison infinie, Histoire clinique d’Aby Warburg (Rivages poche)
interview de Genesis P-Orridge (in Modulations, Allia)
Nathalie Quintane, poète et performeuse née en 1964. Elle publie ses livres essentiellement chez P.O.L. et depuis quelques années également à la Fabrique. Derniers ouvrages parus : Un hamster à l’école (La Fabrique, 2021) et J’adore apprendre plein de choses (Hourra éd. 2021).
A paraître : La cavalière (P.O.L., octobre 2021).
Stephen Loye, artiste et cinéaste né en 1989, développe un travail polymorphe sur la question de l’image, dessinée, montée et remédiée. Il vit entre Paris et les Alpes de Haute-Provence où il est né et où s’ancre une partie de sa recherche.
Une émission proposée par Les Laboratoires d’Aubervilliers, enregistrée le jeudi 8 juillet 2021 dans le Jardin des Laboratoires.
Essayez à l’occasion. Prenez dans la main droite une bouteille de vinaigre, dans la main gauche, un morceau de craie. Laissez tomber quelques gouttes de vinaigre sur le morceau de craie et observez ce qu’il se passe.
Chaque jeudi de la semaine, une personne en invite une autre pour lire à voix haute des textes choisis.
Aurélia Declercq invite Francis Schmetz, plasticien belge. Francis lira l’Histoire chuchotée de l’art de Robert Filliou alors qu’Aurélia interviendra par la voix d’une rumeur.
Aurélia Declercq (1993) est née à Bruxelles et vit à Paris. Après un diplôme en psychologie clinique et des recherches sur la fonction du néologisme dans les processus langagiers dits psychotiques à l’Université Libre de Bruxelles, elle rejoint l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris afin de poursuivre ses réflexions sur la matérialité du langage. RIKIKI, son premier livre, est publié en 2021 aux Éditions de l’Attente.
Francis Schmetz (1957) est un artiste plasticien, poète et calligraphe né à Eupen. Il est un frontalier. Subtilement passant les frontières, le langage est son médium de prédilection. En tant qu’habitant des Cantons de l’est, il est naturellement à l’aise dans deux langues : la langue allemande apprise à la maison et la langue française apprise à l’école. Les deux langues se chevauchent poétiquement dans ses dessins, écrits et notes.
Une émission proposée par Les Laboratoires d’Aubervilliers, enregistrée le jeudi 1er juillet 2021 dans le Jardin des Laboratoires.
Je suis parfaitement capable d’apprendre à un enfant noble à devenir un mauvais homme.
Le jeudi de la semaine #4 : “Le Roman de Silence”
Ondine Cloez invite Clémence Galliard et Anne Lenglet
Chaque jeudi de la semaine une personne en invite une autre pour, le temps d’un apéro dans le jardin des Laboratoires, lire à voix haute des textes choisis.
Ondine Cloez se forme à la danse classique puis s’installe en 1998 à Bruxelles et étudie à PARTS pendant trois ans. En 2002, elle participe à la formation Ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier. Elle est interprète depuis quinze ans auprès de plasticiens (Jocelyn Cottencin, Julien Chevy…), de metteurs en scène (Antoine Defoort & Halory Goerger, Grand Magasin), et surtout de chorégraphes (Laurent Pichaud, Mathilde Monnier, Rémy Héritier, Sara Manente, Jaime Llopis, Marcos Simoes, Linda Samaraweerova…). Elle co-signe avec Michiel Reynaert et Sara Manente la vidéo Some Performances et le projet in situ Grand Tourists (2009). En 2006, sa rencontre avec Loïc Touzé avec qui elle collabore pendant dix ans, sera déterminante pour la suite de son parcours. En Janvier 2018, elle crée sa première pièce Vacances vacance, un monologue fait d’aller-retours entre la pensée et le corps, de voyages vers l’absence, le vide et la grâce. Elle travaille actuellement à la création L’art de conserver la santé, qui prend comme point de départ les aphorismes du Regimen Sanitatis Salernitanum ou l’art de conserver la santé, un ouvrage anonyme du XIIIème siècle.
Une émission proposée par les Laboratoires d’Aubervilliers.
Quel âge je te donne ? C’est délicat hein…
Le jeudi de la semaine #3 : “Family Business”
Sophie Sénécaut invite Lode Thiery
Chaque jeudi de la semaine une personne en invite une autre pour, le temps d’un apéro dans le jardin des Laboratoires, lire à voix haute des textes choisis.
Sophie Sénécaut
J’ai étudié l’art dramatique à l’université de Lille 3 arts du spectacle et à l’I.N.S.A.S, sortie de cette école depuis plus d’une dizaine d’années, j’ai travaillé et continue de travailler au sein de différentes compagnies de théâtre bruxelloises comme Garçongarçon (Salvatore Calcagno), (E)Utopia (Armel Roussel), Venedig Meer (Florence Minder), Présage d’Innocence (Sofie Kokaj), les Viandes Magnétiques (Jean-Baptiste Calamme), Mariedl (Selma Alaoui), Diplex (Céline Orhel). J’ai également joué sous la direction de Marine Dricot dans les clips : Eight is the Figure du groupe The Robbing Millions, Guinea Pig et Walk du groupe Girls in Hawai, Two tides of ice des The Van Jets, et Blitz d’Etienne Daho; et tourné dans les courts métrages : Kaniama Show de Baloji Tshiani, Sans frapper d’Alexe Poukine, Marlone de Tom Adjibi et Le Lion belge de Parlaku Nim.
Lode Thiery
Je suis né en ’89. Je suis Bruxellois, néerlandophone, alors quand j’ai du choisir une école pour commencer mes études de théâtre, j’ai opté pour le Lemmensinstituut (une école supérieure à Leuven). L’envie de jouer dans une langue qui n’était pas le mien m’a poussé à continuer mes études dans une école francophone. Après avoir terminé deux ans au Lemmensinstituut, l’IAD m’a accepté en tant que étudiant en troisième année. C’est dans cette école-ci que j’ai optenu mon diplôme en arts dramatique en 2013. Depuis ma sortie d’école, j’ai surtout joué avec la compagnie [e]Utopia, d’Armel Roussel. À présent j’ai fait partie de trois création sous sa direction, Ondine (démontée), passez-commande et
L’éveil du printemps. En dehors de ces spectacles, j’ai joué dans les fourberies de Scapin, de Marc Paquien et dans Quartier 3, destruction totale, mis-en-scène par Olivier Boudon. Je continue également de jouer en Néerlandais, mais c’est, à l’heure actuel, uniquement du travail face caméra. En 2017, Amandine Laval, Romain Cinter et moi-même avons monté la compagnie Surpeuplé/Overbevolkt, avec laquelle nous faisons des recherches théâtrales.
Une émission proposée par les Laboratoires d’Aubervilliers.
Que la mort douce soit.
Le jeudi de la semaine #2 : “Et on commence avec Délie !”
Martine Pisani invite Clément Aubert et Yasmine Youcef
Chaque jeudi de la semaine une personne en invite une autre pour, le temps d’un apéro dans le jardin des Laboratoires, lire à voix haute des textes choisis.
Martine Pisani se lance dans la danse à 22 ans et devient interprète dans les spectacles du groupe Dunes basé à Marseille. Parallèlement elle suit des stages, en particulier avec Odile Duboc et avec des chorégraphes américains qui lui donnent le goût d’une danse débarassée de tout formalisme. Elle crée La compagnie du solitaire en 1992 et une vingtaine de pièces dont Fragments tirés du sommeil, Le grand combat, Là où nous sommes, L’air d’aller, sans, Slow down, Bande à part, Contre Bande, Hors sujet ou le bel ici.
Derniers travaux : rien n’est établi, as far as the eye can hear, le film réalisé à partir de son trio éponyme, Grandeur nature.
En 2017, elle crée UNDATED avec dix interprètes ayant tous déjà dansé dans ses pièces, à partir de l’idée improbable de montrer tous ses spectacles simultanément au même endroit. Elle travaille actuellement à la production de Bouillir le vide, un récital (solo 2020).
Clément Aubert a découvert la danse contemporaine à l’Université de Tours. De 2008 à 2011, il danse pour la compagnie Jackie Taffanel à Montpellier. Il intègre en 2009 la formation Transforme liée au Programme de Recherche et de Composition Chorégraphiques de l’Abbaye de Royaumont alors dirigé par la chorégraphe Myriam Gourfink et dansera pour cette dernière de 2011 à 2016. Entre 2015 et 2017, il est interprète et collaborateur de Vincent Dupont. Praticien certifié en Feldenkrais, il intervient dans le domaine de la pédagogie auprès de publics de tout âge et de tous niveaux, comme lors de la reprise de Contre Bande à la Maison des Métallos en octobre 2019, où il était l’assistant de Martine Pisani.
Parallèlement à ses collaborations, Clément développe ses projets artistiques personnels au sein de la compagnie les Corps Imparfaits. Danse avec le Yak, son premier solo, a été présenté le 5 mars 2020 lors du festival Ardanthé de Vanves. La pièce se présente comme un western contemporain, une épopée quichottesque. Parallèlement à ce premier opus, il est lauréat du dispositif Sur Mesure 2018 de l’Institut Français, pour Weastern, un projet itinérant d’échanges artistiques entre le Liban, le Maroc et la France.
Yasmine Youcef, danseuse interprète, est née en 1980. Elle vit à Lyon. Yasmine Youcef a suivi une formation de danse en France avant d’intégrer PARTS à Bruxelles entre 2000 et 2002. Puis elle travaille aux projets des chorégraphes George Khumalo et Emmanuelle Vo-Dinh avant de rejoindre le CCN de Rillieux-la-Pape-Cie Maguy Marin en 2006 pour reprendre les pièces May B et Umwelt et participer à la création de Turba. Depuis 2009, elle développe diverses expérimentations dans son travail notamment sur les questions de danses traditionnelles et d’improvisation. Depuis deux ans, elle collabore avec Virginie Thomas sur des terrains variés et des postures de touristes sensibles et depuis 2010, fait partie de L’agence touriste avec elle et Mathias Poisson.
Une émission proposée par Les Laboratoires d’Aubervilliers.
C’est ce qu’il manque le plus aux gens sains d’esprit : savoir où ils se trouvent.
Le jeudi de la semaine #1 : “Keep in touch”
Gabriel Gauthier invite Théo Casciani
Chaque jeudi de la semaine une personne en invite une autre pour, le temps d’un apéro dans le jardin des Laboratoires, lire à voix haute des textes choisis.
Gabriel Gauthier est né en 1992. Il a fait des études littéraires et il est diplômé des beaux-arts de Paris. Il écrit des performances, des films, de la musique et des livres. Il est en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers.
Avec Elsa Michaud, il a créé Cover (2018) et Rien que pour vos yeux (2019) à la Ménagerie de Verre.
Il a publié Simurgh & Simorgh au Théâtre Typographique et Speed chez Vies Parallèles. Il écrit Space et Space, qui paraîtront dans les années à venir, et dont voici un extrait : « Le soleil va bien sûr se lever ».
Théo Casciani, né en 1995, est auteur. Ses travaux textuels et plastiques ont été présentés dans diverses publications et institutions telles que Nuit Blanche, Actoral, AOC ou Possession Immédiate. Il est notamment diplômé de l’atelier des écritures contemporaines de La Cambre à Bruxelles
Une émission proposée par les Laboratoires d’Aubervilliers.