12.05.25
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Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Violaine Lochu, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 12 mai 2025

📍 Gratuit sur inscription (https://www.helloasso.com/associations/duuu-radio) et en direct sur *Duuu

Dans la lignée des projets Système Berceuse, Signal Mouvement et Faire signe, l’artiste performeuse, visuelle et sonore Violaine Lochu poursuit sa recherche autour de la vibration vocale perçue autant auditivement que tactilement par cellui qui l’émet ou la reçoit.

Envisageant la voix comme outil de soin, le groupe sera invité à entrer en relation sans les yeux, par le chant et le geste. Voix contre voix, peau contre peau, les participant.es se mêleront les un.es aux autres pour ne former plus qu’un seul chœur.

Avec le soutien de la ville de Paris

Avec le soutien de la ville de Paris et en collaboration avec le Théâtre Paris-Villette
Enregistrement : Arthur Bécart

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12.04.23
Victoria Palacios & Basile3 / Du Grognement à la Caresse / SYMBIOSIUM
Basile3, Victoria Palacios
14'00"
12.04.23
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Du grognement à la caresse
2023
 
Qu’est ce qui absorbe la chiale sans couler la peinture vainement séchée? Quel acouphène bourdonne encore le pleure de celle-ci et qui de ces êtres et ces bêtes réclament qu’on les écoute ?
Iels parlent de nous, nous parlons pour iels, c’est iels qui gémissent des dires, la voix et le bruit.
Du grognement à la caresse, du lyrisme au bruit, tu entends la goutte, là tu écoutes la chiale, le souffle, le bourdon. 
 
Victoria Palacios et Basile3 créent un environnement sonore en dialogue, les sons extra-sensibles surgissent, la voix réagit. Inversement, une intention orale devient un monde sonore à l’atmosphère moite, semi-douillet, on s’y glisse et s’y promène.
Les références musicales sont multiples, elles sont de celles qui aime jouer avec les frontières fictives et l’abstraction. Basile3 habille ses mélodies avec les sons du concret, Victoria tord le concret des sentiments et le fait glisser dans cette troublante narration. Quatre points et un bourdon les relient continuellement, ni début ni fin, juste un cycle.
 
Dans ce lieu attaqué et défendu, l’intensité saisit rapidement on peut aussi s’y enfoncer pour mieux couler ensemble et se laisser doucement glaner.

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