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Volume
(1)
21.01.25
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Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.

Ces temps se voudront un espace de réflexion qui accompagnera les actions du corps pédagogique et scolaire sur cette fin qui approche, une absence qui se creuse, les luttes passées et un deuil à venir. Il s’agit de créer des moments de partage et de soutien au sein d’une communauté élargie, de faire l’expérience de fermeture.


Comment bien fermer une école d’art #1 : Le grand saut dans le vide
Sophie Coiffier en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale

Pour tenter d’y voir plus clair dans ce chaos qui n’en est pas un, voir plutôt d’y trouver les mots, nous nous tournons vers Sophie Coiffier pour démarrer ce cycle de rencontre. Dans son dernier roman, L’exercice du skieur, paru chez L’ire des marges en 2024, il est question des récits qui accompagnent nos paysages en transformation. La lecture de ces paysages disparaissants nous sert alors de métaphore puis de tremplin afin de considérer la transmutation du paysage des écoles d’art et de design territoriales.

En direct mardi 21 janvier à 19h sur *Duuu depuis l’ésad Valenciennes

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12.04.23
Victoria Palacios & Basile3 / Du Grognement à la Caresse / SYMBIOSIUM
Basile3, Victoria Palacios
14'00"
12.04.23
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Du grognement à la caresse
2023
 
Qu’est ce qui absorbe la chiale sans couler la peinture vainement séchée? Quel acouphène bourdonne encore le pleure de celle-ci et qui de ces êtres et ces bêtes réclament qu’on les écoute ?
Iels parlent de nous, nous parlons pour iels, c’est iels qui gémissent des dires, la voix et le bruit.
Du grognement à la caresse, du lyrisme au bruit, tu entends la goutte, là tu écoutes la chiale, le souffle, le bourdon. 
 
Victoria Palacios et Basile3 créent un environnement sonore en dialogue, les sons extra-sensibles surgissent, la voix réagit. Inversement, une intention orale devient un monde sonore à l’atmosphère moite, semi-douillet, on s’y glisse et s’y promène.
Les références musicales sont multiples, elles sont de celles qui aime jouer avec les frontières fictives et l’abstraction. Basile3 habille ses mélodies avec les sons du concret, Victoria tord le concret des sentiments et le fait glisser dans cette troublante narration. Quatre points et un bourdon les relient continuellement, ni début ni fin, juste un cycle.
 
Dans ce lieu attaqué et défendu, l’intensité saisit rapidement on peut aussi s’y enfoncer pour mieux couler ensemble et se laisser doucement glaner.

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