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09.11.24
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Du jeudi 7 au dimanche 10 novembre, *Duuu Radio est au salon de l’édition indépendante Offprint 2024.

*Duuu émet en direct de l’Auditorium du Pavillon de l’Arsenal pour une série d’entretiens avec des éditeurs, des graphistes et des artistes, réalisée en partenariat avec le Centre national des arts plastiques (Cnap). Les émissions sont menées par Victoire Le Bars.

Samedi 9/11

  • 14h : Pierre Bal-Blanc présente l’exposition dont il est le commissaire La République (Cynique), contre récit de l’histoire de la performance, du 13 novembre au 1 décembre 2024 au Palais de Tokyo.

  • 16h : Antoine Lefebvre et le collectif Objet Papier présentent Print-it, l’aventure ARTZINES ! projet de recherche et de publication web to print sur la culture des fanzines.

  • 17h : Jagna Ciuchta, Émilie Renard et Martha Salimbeni présentent la monographie de l’artiste publiée par Mousse publishing, Je dilaté, images liquides et plantes carnivores.

Dimanche 10/11

  • 14h : Julie Pellegrin échange, en compagnie de l’artiste Myriam Lefkowitz, sur son livre (Non) Performance. A Daily Practice publié par T&P Publishing.

  • 16h : Rosanna Puyol Boralevi et Nina Kennel, éditrices et traductrices de l’ouvrage JJ, Tartine-moi et autres textes, paru aux éditions Brook liront des textes de de l’autrice, critique de danse et performeuse Jill Johnston.

En public et en direct sur *Duuu depuis l’Auditorium du Pavillon de l’Arsenal - 21 Boulevard Morland, 75004 Paris
Entrée libre

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22.03.19
Lire la poésie, à quoi bon maintenant ?
Christopher Alexander Kostritsky Gellert
51'26"
Pourquoi lisons-nous (7)
Pourquoi lisons-nous (7)
22.03.19
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Pourquoi lisons-nous #7
Lire la poésie, à quoi bon maintenant ?
Avec Marik Froidefond (maîtresse de conférences à Paris Diderot) et Denise Desautels (poète québécoise)

À quoi bon la poésie et les poètes ? À quoi bon lire ce qui ne sert à rien, ne nous raconte pas d’histoire, n’arrête pas la violence et parfois même nous dérobe son sens. Plus que n’importe quel autre genre littéraire, la poésie suscite la méfiance. Et même les railleries : qu’on la dise irresponsable, élitiste, hermétique ou égocentrique, on a vite fait de l’accuser de tous les maux et surtout de péremption. Pourtant des poètes continuent à écrire et des lecteurs à les lire. Cette persévérance serait-elle
l’indice que la poésie a (encore) quelque chose à nous dire, et nous quelque chose à recevoir ou à exiger d’elle ?

Le Printemps des poètes portera cette année sur la beauté. Peut-être lisons-nous, écrivons-nous dans un monde en grand état de délabrement et de douleur pour croire encore en sa possibilité d’advenir, pour nous donner la chance de la chercher, de l’approcher là où elle se terre, pour entendre parler d’elle même quand tout semble vouloir la nier et même, et surtout peut-être, dans des textes qui la mettent à l’épreuve. Telle est la proposition de Denise Desautels, poète québécoise, avec qui nous dialoguerons. Nous réfléchirons aussi aux façons dont nous lisons la poésie, car la question du pourquoi et celle du comment sont étroitement liées et éclairent la spécificité du rapport que nous pouvons nouer à la poésie. Si on ne lit pas un livre de poésie comme on lit un polar, faut-il pour autant opposer terme à terme lecture fictionnelle et lecture poétique, et considérer l’une (linéaire, cursive, immersive) comme le revers de l’autre (non-linéaire, disruptive, distanciée) ? Enfin, quelles différences y a-t-il entre lire et écouter lire, c’est-à-dire entre l’entretien solitaire et silencieux avec le livre de poésie et sa réception lors d’une performance publique ?

Pourquoi lisons-nous est une enquête sur la lecture comme expérience. Cette enquête est menée à travers le recueil de témoignages de lecteur·trice·s divers.es ainsi qu’un cycle de forums animés par des universitaires, écrivain.e.s et d’artistes sur nos manières de lire et façons d’être. À l’instar du « texte ouvert » tel que le définit Lyn Hejinian, ici, la hiérarchie traditionnelle entre l’auteur et ses lecteurs·trice·s se dissout et se rééquilibre. Chaque témoin, chaque lecteur·trice, chaque universitaire, artiste et écrivain·e est une co-enquêteur·trice dans cette communauté d’expériences.

Ce cycle a été créé par Christopher Alexander Kostritsky Gellert, poète et artiste.
Une émission réalisée en partenariat avec la Bibliothèque des Grands Moulins - Université Paris Diderot et la Fondation des Etats-Unis, enregistrée le 22 mars 2019 à la Bibliothèque des Grands Moulins.

Mixage : Juliette Sedes
Jingle : Juliette Sebes

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