12.05.25
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Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Violaine Lochu, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 12 mai 2025

📍 Gratuit sur inscription (https://www.helloasso.com/associations/duuu-radio) et en direct sur *Duuu

Dans la lignée des projets Système Berceuse, Signal Mouvement et Faire signe, l’artiste performeuse, visuelle et sonore Violaine Lochu poursuit sa recherche autour de la vibration vocale perçue autant auditivement que tactilement par cellui qui l’émet ou la reçoit.

Envisageant la voix comme outil de soin, le groupe sera invité à entrer en relation sans les yeux, par le chant et le geste. Voix contre voix, peau contre peau, les participant.es se mêleront les un.es aux autres pour ne former plus qu’un seul chœur.

Avec le soutien de la ville de Paris

Avec le soutien de la ville de Paris et en collaboration avec le Théâtre Paris-Villette
Enregistrement : Arthur Bécart

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15.05.17
Monologue en courant pour rien #3
Antonio Contador
06'50"
Pièce (39)
Pièce (39)
15.05.17
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De 2011 à 2014, avec un intervalle de près de trois ans entre le 9e et les trois derniers, j’ai réalisé des monologues en courant pour rien. Trois ans après le dernier de 2014, j’en entame de nouveaux. De quoi s’agit-il ? De courir et d’enregistrer ce qui sort de ma bouche et ses environs pendant les courses, sans script préétabli, sans souci de qualité autre que celle d’écoute du mp3 qui en découlera. Le dispositif est simple : un sac-banane autour de la ceinture contenant un enregistreur numérique auquel est relié un micro-cravate épinglé au col du t-shirt. Aucun fil n’est apparent, je demeure pour le quidam un coureur ordinaire.
L’impossibilité des idées à se fixer quand le corps est en course est l’une des premières choses à laquelle j’ai dû faire face ; au bout d’une dizaine de minutes, l’intensité de l’effort est totalitaire, au point d’oblitérer toute pensée réfractaire. C’est alors qu’une sorte de gros vide s’installe à partir duquel s’émancipent ces monologues n’aspirant à rien.

Une émission proposée par Antonio Contador.

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