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Volume
(1)
21.01.25
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Tout au long de son dernier semestre d’existence, l’ésad Valenciennes organise un cycle de rencontres radiodiffusé sur la fin de l’école, en partenariat avec *Duuu Radio.

Ces temps se voudront un espace de réflexion qui accompagnera les actions du corps pédagogique et scolaire sur cette fin qui approche, une absence qui se creuse, les luttes passées et un deuil à venir. Il s’agit de créer des moments de partage et de soutien au sein d’une communauté élargie, de faire l’expérience de fermeture.


Comment bien fermer une école d’art #1 : Le grand saut dans le vide
Sophie Coiffier en discussion avec Sébastien Biniek, Florian Bulou Fezard et Elizabeth Hale

Pour tenter d’y voir plus clair dans ce chaos qui n’en est pas un, voir plutôt d’y trouver les mots, nous nous tournons vers Sophie Coiffier pour démarrer ce cycle de rencontre. Dans son dernier roman, L’exercice du skieur, paru chez L’ire des marges en 2024, il est question des récits qui accompagnent nos paysages en transformation. La lecture de ces paysages disparaissants nous sert alors de métaphore puis de tremplin afin de considérer la transmutation du paysage des écoles d’art et de design territoriales.

En direct mardi 21 janvier à 19h sur *Duuu depuis l’ésad Valenciennes

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15.12.14
Les morts rigolos
Antoine Boute
14'55"
Pièce (8)
Pièce (8)
15.12.14
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« Les Morts Rigolos, c’est un roman en apparence (on nous raconte une histoire), mais ça se dit une blague (on nous prévient), toutefois ça se présente comme un poème (ou en tout cas ça semble dit par un récitant, ça a l’air performé), et en plus c’est commenté (par un narrateur, donc qui doit être l’auteur, le type qui raconte la blague), il y a des digressions, des réflexions – mais surtout c’est complètement absurde, loufoque et parfaitement sérieux.
Ériger le roman en blague, faire de la blague un système philosophique, repousser l’instant de la “chute”, en poussant les curseurs le plus loin possible, histoire de voir combien de temps la bécane va tenir sans imploser. (…) Comme à chaque fois avec Boute, on est pris dans un système en apparence badin qui se détraque très vite (en fait, ce sont nos attentes de lecteurs de romans qui dérapent), et le livre se change en une machine de guerre, riante mais néanmoins de guerre.(…) Et de fait, Les morts rigolos orchestrent pas mal de décès. La poésie, la lecture performance, les diverses formes de la narration, l’idée même de livre : tout semble danser autour d’une vaste tombe noire (mais solaire). (…) En optant pour le dispositif-impertinence, en associant “sauvagerie, enfance et lettrisme”, Boute a peut-être créé, au sein de son stimulant et drolatique théâtre de la cruauté, une pièce de résistance : une scène primitive 2.0. »
Claro, Le clavier Cannibale

Performance Les morts rigolos d’Antoine Boute dans le cadre de l’exposition Véritables préludes flasques (pour un chien) : Mémoires d’un amnésique-!, sur une invitation de Marie Frampier et Ann Stouvenel, Maison populaire de Montreuil, le 10 octobre 2014.

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