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Écouter sans les yeux - workshops et partage de pratiques
02.06.25
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Duuu propose au printemps 2025 un programme axé autour des dispositifs sonores et situations “sans les yeux”. Les différents rendez-vous, ouverts au public et retransmis en direct sur Duuu Radio, proposent d’altérer les situations de réception et de transmission, d’assumer un rapport sensible à l’inconnu, et de questionner son environnement physique, sonore, visuel.

Écouter sans les yeux avec Tania Gheebrant, un atelier ouvert au public et retransmis en direct sur *Duuu à 18:00 le lundi 2 juin 2025

Tania Gheerbrant propose un arpentage sous forme de lectures de poèmes, récits chorals et autres jeux de montage à partir d’une collection de fanzines antipsychiatriques des années 70. Par le relais de leurs larynx, pharynx et autres organes phonateurs, le groupe deviendra ainsi le véhicule de ces voix oubliées.

Réuni autour d’une table circulaire, le groupe ressuscitera ensemble les mots et les rimes de ces anciens collectifs de patient·es militant·es. Cinquante ans plus tard, leurs révélations oubliées, cris étouffés et autres braises de luttes reviendront hanter le réel. Depuis leurs bouches-micros, les textes People Behind Walls, No More Genocide, Plante Me ou Life ricocheront jusqu’aux oreilles des auditeur·ices. Façon de murmurer ensemble la sempiternelle question : est-ce un bon signe d’être bien adapté·e dans une société profondément malade ?

Enregistrement : Sampson Staples
Avec le soutien de la ville de Paris

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16.04.15
Julien Berthier
Antonio Contador
55'16"
Flamme Parpaing (12)
Flamme Parpaing (12)
16.04.15
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L’idée d’entreprendre la série ‘Flamme parpaing’ – en 2013 – se confond presque avec l’envie de m’entretenir avec lui sur son travail, sa démarche et ses prémisses tout en creusant des tunnels allant dans d’autres directions. J’avais patiemment et secrètement imaginé le décor : une table pas forcément isolé d’un restaurant du XVIIIe arrondissement de Paris sur laquelle trôneraient les couverts, deux plateaux – un de charcuteries, un de fromages – un pichet de vin rouge, une carafe d’eau, du pain, son casque, ses gants, des clefs et un enregistreur numérique. J’ai par ailleurs été l’un de ses assistants dans la réalisation d’une de ses pièces d’extérieur – Les Corrections – montrée la toute première fois lors d’une exposition collective d’œuvres voilées et clairsemées dans le paysage d’Ivry-sur-Seine (Le chat est dans la forêt), mise en place par Julie Béna et moi-même en 2012.

L’entretien a finalement eu lieu dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans mon appartement, le 08 avril 2015 en début d’après-midi, quelques minutes après un poulet frites servi à ma table de cuisine, 2 ans après le début de Flamme parpaing et 3 ans après les Corrections.

  • A table comme au lit, (5’33)
  • Les forfaits du bien, (5’29)
  • L’image poétique et son penchant techniciste, (8’58)
  • A qui les artistes pensent-ils quand ils travaillent ?, (7’33)
  • L’homme en creux, (5’38)
  • Aller vers l’abstraction et la cicatrisation, (5’56)
  • L’abstraction autorisée et le bordel organisé, (9’07)
  • Ps : Love love, (8’22)

Une rencontre avec Julien Berthier à Paris, le 08/04/2015 proposée par Antonio Contador.

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